@Hecetuye howahkan
Il n’est donc pas étonnant que l’Église soutienne ouvertement la
démocratie, qui octroie à l’homme-Dieu une liberté de conscience à
travers ses droits de l’homme, qui sont aujourd’hui l’alibi idéal pour
déclencher des guerres. L’Église a abandonné Dieu pour se consacrer à
l’homme. En se soumettant intégralement à la démocratie libérale, elle a
tiré une croix sur deux mille ans d’enseignement catholique prodigué
par les Pères de l’Église. Si l’Église se prosterne devant l’homme, elle
ne reconnaît plus Dieu.
Laissons le mot de la fin à l’historien Philippe Prévost, ayant
largement inspiré ces lignes, qui conclue son admirable livre de la
sorte, à propos de l’Église :
« Un jour viendra où elle se détachera du monde, mot qui n’est que
l’anagramme du démon. Elle se souviendra de ses origines et elle reniera
le dogme du ralliement. Elle n’a d’ailleurs pas d’autre choix : elle a
le couteau sous la gorge, car Satan, à la différence de Dieu, ne fait
pas de crédit. »