Bonjour
Et merci pour votre article.
Je suis d’accord avec vous car j’ai malheureusement eut deux experiences malheureuses ces 10 dernieres années.
La première, ma grande soeur, 19 ans, leucémie, phase terminale : Tout était perdu, les médecins ont été très clairs quant à son devenir.A vec elle, nous avons abordé sa fin, elle même à expliqué que l’acharnement ne servait à rien, elle souffrait beaucoup et à demandé qu’on la soulage. La morphine l’a soulagée durant les 3 mois de son hospitalisation, un matin, elle s’est réveillée, à sourit à ma mère, s’est rendormie paisiblement.
La seconde, ce fût mon père, cancer du poumon et du cerveau, il lui fallait faire de grands efforts pour respirer, l’oxygène a été bénéfique pour lui permettre de tenir, puis il a commence à perdre la tête. Les médecins voulaient lui faire une chimio « pour le faire durer plus longtemps », 6/7 mois maximum. Ma mère et moi avons accepté, les 3 premières chimio le faisaient horiblement souffir, puis avec son accord, nous avons demandé aux medecin d’arreter le traitement, ils lui ont pescrits des soins palliatifs, sa situation s’est dégradée, les deux dernieres semaines de sa vie lui ont permis de revoir son autre fils qu’il n’avait pas vu depuis 25 ans, ils se sont pardonnés, je lui ai annoncé que j’allais me marier, il était heureux, et pourtant bien conscient qu’il ne serait pas là pour y assister. Ces deux semaines furent très fortes en émotion, il est parti dans la sérénité, satisfait de fermer le grand livre de sa vie aux cotés de ceux qu’il aime et qui l’aiment, il est mort un 24 décembre.
Ces deux évennements nous ont appris que la Vie doit être sauvée lorsqu’il est possible de le faire.S’acharner pour gagner 3/6 mois est coûteux, contraignant pour le malade, et surtout ne le met pas en condition d’aborder un sujet important : la Mort.
Pasqu’il s’agit de Mort le saut vers le plus grand mystère de l’humanité, il nous faut l’aborder sereinement, on est seul quand on meurt, personne ne peut nous remplacer ou nous accompagner.
La mort est le point d’orgue de la vie, nous devons tous y passer un jour, pourquoi en avoir peur, ou la régir puisque c’est de toute manière obligatoire ? peut être serait il interressant de limiter les souffrances, d’humaniser dans les hopitaux en investissant pour plus présence de psychologues, de prêtres, d’imams, de rabbins, bref permettre à ceux qui le peuvent ou le veulent, de parler de la mort, de les rassurer, et peut être de les aider à bien terminer leur vie. Tout le monde souhaite mourrir en ayant pardonné, en s’etant excuser, en faisant sortir tout haine de sois, en ayant dit « je t’aime » à ceux à qui on n’a pas pu, pas osé le dire. Un retour sur sois permet d’aborder la mort en disant : « tout à été fait comme il devait se faire ».
N’y voyez ni philo, ni propagande, la Mort est notre point commun à tous, il serait plus interressant de réfléchir à « mourrir bien », sans s’acharner, la dignité jusque dans la mort, par la vie.
Jim