@Rosemar,
Je suis assez vieux pour avoir connu une époque où, allant faire mes cours, j’apprenais en écoutant la radio qu’on venait, « au nom du peuple français », de raccourcir un condamné à mort. C’était horrible. J’avais toujours été un adversaire résolu de cette barbarie.
Je concevrais quand même qu’on rétablît la peine de mort dans certains cas extrêmement graves. Les crimes contre la langue française sont bien pires que des crimes contre l’humanité.
quelques-uns me viennent immédiatement à l’esprit à cause que j’en aurai encore été témoin ces derniers jours :
- Le subjonctif à la suite de « après que ».
- « sauf à » employé dans le sens de « sauf si » et non pas de « quitte à ».
- Construction incorrecte du verbe « enjoindre », si fréquente depuis quelques temps.
Le crime de lèse-majesté, lorsqu’il prenait la forme d’un attentat, était puni par l’écartèlement. C’est de cette manière que sont morts Ravaillac et Damiens. Eh bien, c’est ainsi qu’il faudrait également traiter tous ceux qui osent niquer la langue française, notre mère à tous.
On remplacera les quatre chevaux par des « berrichons de l’Indre », excellents moutons français de ma région natale.