Un ministre de l’Education pour défendre la langue française ?

Jean Michel Blanquer nommé ministre de l'Education nationale a souvent défendu la langue française...
"La langue est ce qui nous soutient. Et c'est nous qui soutenons notre langue. Elle est notre ossature, notre véhicule. Elle nous habite, nous traverse, nous influence. Elle est notre trésor.", écrivait-il dans un article du journal Le Point...
La langue de Molière, celle de Racine, celle de Rabelais, celle de Giono, de Zola, de Chateaubriand mérite tous les hommages : elle doit être célébrée et préservée.
La langue est le socle de notre culture : elle doit être mise en valeur.
Elle mérite d'être bien écrite, elle mérite que soit rétabli l'enseignement de l'orthographe et de la grammaire.
Assez de poudre aux yeux ! C'est la langue qui permet à chacun de s'épanouir dans une bonne communication avec autrui.
On ne peut apprendre correctement une langue si on sacrifie des heures d'apprentissage fondamentaux.
Il faut donc revenir à un apprentissage rigoureux de notre langue, dans nos écoles...
Jean Michel Blanquer a, aussi, raillé et fustigé, à juste titre, cette "novlangue" utilisée dans la rédaction de la réforme du collège, initiée par Najat Vallaud-Belkacem.
Une façon de rabaisser notre langue, de la ridiculiser...
Molière, en son temps, a brocardé le langage ampoulé, plein d'emphase des précieux et des précieuses qui s'appliquaient à utiliser des périphrases, pour désigner des réalités très ordinaires : le "fauteuil" devenait "les commodités de la conversation", "le miroir" recevait l'appellation de "conseiller des grâces"...
Et on retrouvait ce langage absurde dans les textes de la réforme des collèges :
La piscine était transformée en "un milieu aquatique profond et standardisé", dans lequel il convient de "traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête."
Il n'était plus question de "courir", mais de "créer de la vitesse". L'apprentissage des langues étrangères devait se résumer en cet obscur et magnifique slogan : "aller de soi et de l’ici vers l’autre et l’ailleurs".
Un tel jargon montrait la prétention des rédacteurs en même temps que l'inanité de la réforme des collèges.
On attend de notre ministre que soit restauré cet amour de la langue française, loin de la prétention des pédagogistes qui se gargarisent de mots et d'expressions obscures et amphigouriques.
On attend une réhabilitation de la grammaire, de l'apprentissage des conjugaisons, de la lecture qui doit être promue et valorisée, dès le plus jeune âge...
On attend une vraie réforme qui remettra à l'honneur notre langue.
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