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Commentaire de Viriato

sur La dérive de la DETTE : les responsables ?


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Viriato 19 mai 2017 07:20

@Lugsama
Amalgamer des obsessionnels qui par une ambition déplacée qui leur ruinera la santé, dépensent leur vie à bosser comme des malades... avec les gros capitalistes c’est amalgamer des victimes du chômage endémique et de la pauvreté... avec des fortunes et du pouvoir économique sans commune mesure.

La moindre réflexion conduit à séparer de tels catégories sociales et cet « argument » ne sert qu’à aider les gros capitalistes et surement pas ceux qui se tuent au boulot parce que leur matérialisme de consommation s’est exacerbé au delà du raisonnable. Ils ne sont pas capables de résister à la publicité qui les attaque de tous les côtés. Il y a pourtant la culture et la vie hors capitalisme.
17 heures de travail c’est deux fois plus d’usure qu’un ouvrier et cela réduit la vie de l’individu d’autant. N’importe quel médecin vous le dira. C’est du suicide par convoitise « des maisons et voitures » dont ils ne peuvent pas en profiter par leur rythme de travail et l’usure qui en résulte. 
D’ailleurs si on travail 17 heures c’est tout simplement parce que la productivité d’un artisan est de loin bien inférieur de celle d’un ouvrier qui travaille 35. Celui qui travaille donc 17 par 6 ou 7 jours parfois, produit bien moins de richesses pour la société qu’en ouvrier qu’en fait 35.
La preuve ? 1.- C’est dans les pays le plus riches que l’on travail moins, l’Allemagne par exemple. 2.- Si on liquidait les 35 heures et les entreprises qui vont avec pour les remplacer par le type de « travailleur idéal » que vous mettez en avant, ce serait la ruine de la société ou ce serait la société des pays le plus pauvres de la planète, ce qui n’ont pas des grosses entreprises avec des centaines de milliers des salariés.
Un tel « raisonnement » montre les abîmes d’ignorance économique, ou la roublardise tactique, des partisans du capitalisme.
Les victimes obsessionnelles du capitalisme, ceux qui dépensent une vie entière rien qu’à être exploités par le capital, « à travailler » dans leur vision partielle des choses, la plupart du temps se sont des formes d’ouvriers détachés des gros capitalistes (les petites entreprises, certains artisans, catégories d’un tout petit poids dans les comptes d’un pays, pas plus de 2 ou 3% du Produit) ou des chômeurs déguisés, tout petits artisans qui comptent encore moins comme créateurs de richesse à l’échelle d’un pays.
Après les avoir exploités jusqu’à la corde, les utiliser comme argument politique c’est exprimer le citron jusqu’à sa dernière goute, mais Lugsama « ne voit pas cela ».

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