Je ne sais pas comment répondre à tous mes commentateurs sans le devenir moi-même. Personnellement je me moque comme de ma première barboteuse du jugement de la gauche qui serait à la fois juge et partie. Je me sens de gauche et le reste m’importe peu.
Est-ce que la gauche était de gauche lorsqu’elle a dénationalisé plus d’entreprises que la droite ? Est ce que la gauche était la gauche lorsqu’elle nous a imposés l’austérité, lorsqu’elle a inventé le concept de technicité-vieillesse pour justifier la non-hausse des salaires ? Est-ce que Royal est de gauche lorsqu’elle préconise l’encadrement des jeunes délinquants par l’armée alors que nous possédons des professionnels pour cela ? Et puis au fond je plains toute cette gauche qui, emplâtrée dans ses petits faux cols amidonnés, veut surtout faire semblant que tout change pour que rien ne change.Regardez vous... Tous les candidats à la candidature du PS étaient imposés sur la grande fortune. Belle représentation de la France qui souffre en vérité. Le résultat ? Le Pen et Sarkozy représentent plus les ouvriers et les employés que toute la gauche réunie.
Allez... L’un des commentateurs pensent que j’ai inventé mon pedigree pour me faire passer pour de la gauche. Hé non mon camarade, mon parcours ça ne s’invente pas. 14 ans : les jeunesses communites. 15 ans les JCR puis la lIgue. 22 ans avec pour slogan Marx ou crève. Et je n’en suis pas mort. La CGT à l’office des céréales, une CGT oppositionnelle qui a fini par disparaître au même rythme que la confédé d’ailleurs. Mais ouvrez les yeux, nom d’un chien. La France est le pays d’europe où il y a le moins de syndiqués. Le taux d’abstention grandit chaque année. L’extrême-droite s’est installée dans le paysage. Et vous, tels des escargots dans le gros sel, vous bavez d’aise avec chacune de vos bulles qui murmure « Pourvu que ça dure ».
Désolé mais j’ai vu naître la 5ème république, cette république que Mitterrand désignait comme un coup d’état permanent et qu’il a adopté pour la plus belle des monarchie constitutionnelle qui soit. Je veux la voir finir et être remplacée par quelque chose qui ressemble à l’idée que je me fais de la France.
Peut-être que je me trompe. Mais c’est une possibilité. Mais au moins je suis vivant. Avec Sarkozy et Royal, alternativement gouvernants, je suis sûr qu’on va droit dans le mur. C’’est simple on a déjà essayé et ça ne me tente plus du tout. Je n’aime pas les radotages de l’histoire.
Dernière leçon d’histoire mes camarades : le changement germe toujours dans le système avant d’en sortir. C’était vrai pour les révolutionnaires de 1789 mais aussi pour Gorbatchev qui avait été élevé dans le sérail. Libre à vous de vous en tenir aux vieux schémas éculés et à une idolatrie de l’immobilisme. On verra bien. Mais au moins moi j’ai un futur tandis que vous nagez dans le passé décomposé.
Eh... Mon grand-père était adhérant à la section française de l’internationale ouvrière. Puis c’est devenu la SFIO. Ensuite le Parti socialiste. Maintenant le PS. Tout cela finira dans un murmure puis un dernier souffle si Bayrou est élu. Même programme pour la droite UMP. Badaboum. Sidérés en pleine chute. Il y aura au moins du mouvement.
Et vive la sociale et le père Duchesne, nom de Dieu. Je n’ai pas perdu mes illusions ou mes espérances. Et mes espérances c’est que les plus démunis d’entre nous aient une chance.
Que nos petits marquis roses ou bleus s’enrichissent au nom du peuple, moi ça me donne la gerbe. Et quand en plus ils trichent et violent les lois qu’ils ont voté je me sens pousser des ailes.