Bonjour Fifi
Je vous comprends parfaitement
pourquoi tu dis qu’il faut sortir de l’UE. Tu n’es pas la seule, et c’est à
mettre au compte de la déception que faisait miroiter l’euro, lorsque dans les
années 1990, tous les pays d’Europe s’activaient du moins ceux qui présentaient
les conditions requises pour y adhérer.
A mon sens, ce n’est pas l’euro
qui est le fautif, l’euro bien au contraire il essaie de si tu veux lubrifier l’économie
européenne par un seul étalon reconnu par tous, d’aplanir aussi les difficultés
économiques entre États européens, de créer une solidarité, une complémentarité
et une défense commune contre les attaques extérieures, notamment spéculatives
qui divisaient l’Europe, brisaient voire volaient les richesses des nations
européennes.
Quant
à « L’Europe a été construite au départ
pour les cartels du charbon et de l’acier » et aux « 200 familles les plus riches de France et de la
Ruhr, aidés par les banquiers ». , c’est de l’histoire ancienne. Un peu comme Hitler a existé mais n’est
plus. Un peu comme l’URSS a existé mais n’est plus. La Russie ne peut plus
revenir à l’URSS, c’est la loi du progrès. De même pour l’Europe des monarchies,
l’Europe des nations, le monde globalise.
Le problème aujourd’hui c’est
l’Allemagne et son mercantilisme, et l’impuissance de la France qui a perdu
toute initiative et dont les gouvernants sont devenus ataviques, ont perdu tout
ressort face à l’Allemagne. C’est cela qui est malheureux. D’autre part, on
voit que les présidents français surtout depuis Sarkozy, Hollande, Macron qui s’aplatissent
devant l’Allemagne.
C’est cela qui est malheureux.
Et je le redis c’est Merkel, la présidente de la France. Macron n’est qu’un « placé »
ni plus ni moins. Et c’est la raison pour laquelle sortir de l’euro n’a pas de
sens, une fuite tout au plus en arrière. La France non seulement le regrettera,
mais ne le pourra pas. On n’efface pas d’un trait le progrès. Sortir de l’euro,
c’est venir au stade économique et financier de la Grèce.
Non Fifi, vous faîtes fausse
route et tous les ténors comme Jacques Sapir et d’autres. Surtout qu’on ne peut
aller contre l’histoire, banksters ou non. Le combat ne fait que commencer pour
l’élite française, la vérité va apparaître tôt ou tard.
J’espère que vous me
comprenez.