@Allexandre
Si vous parliez
de ce que vous connaissez, vous constateriez qu’en cinq ans, les
élèves ont perdu près de 50% du savoir, déjà très modeste, de
leurs prédécesseurs.
Ceci est un pur
fantasme d’extrême droite réactionnaire.
Est-ce que cette perte de
50% du « savoir » (sans précision sur la teneur du savoir,
bien entendu), en cinq ans (!) concerne aussi les élèves du privé
catholique ?
Non bien sûr !
C’est une constante
des ennemis de l’égalité sociale de combattre avec la plus mauvaise
foi l’école publique, laquelle a permis à quelques enfants du peuple
de parvenir aux sommets de la culture.
Je pense entre
autres à l’exemple récent de Michel Onfray, fils d’ouvrier agricole
et de femme de ménage.
Pour empêcher que
des enfants du populo, des « classes dangereuses », puisse
prendre les places de prestige réservées strictement dans leur
esprit à leurs enfants, les zélites héréditaires bourgeoises et
aristocratiques ont réussi pendant longtemps à maintenir deux
filières pour chacune des deux classes sociales : l’école communale
avec une instruction élémentaire, obligatoire longtemps ( 1945)
jusqu’à 12 ans seulement et le lycée, accueillant les enfants aisés
dès six ans (classe de onzième) jusqu’au baccalauréat continué
pour une partie des lycéens par l’université ou les grandes écoles.
En fait, les ados
d’aujourd’hui connaissent plus de choses que ceux d’il y a 50 ans ou
plus.
Certes ils ne plus obligés de réciter par cœur le nom de tous les départements, de leurs
préfectures et sous-préfectures, mais par le biais d’internet tout
autant qu’en classe, ils ont accès à des connaissances variées
dont le volume, d’ailleurs explose d’années en années.
Et leur cerveau est
beaucoup plus stimulé par la vie moderne, les films, les jeux
vidéos, les voyages, wikipédia, que leurs prédécesseurs ruraux
dans des villages où il ne se passait jamais rien, sinon la routine
des saisons et où on ne trouvait pas un seul livre.