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Commentaire de Alren

sur Avis aux électeurs de France Insoumise et du Front National


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Alren Alren 22 mai 2017 17:31

@Hecetuye howahkan

« un pays soumis »

En 1941, suite à l’invasion de l’URSS par l’Allemagne, certains communistes jusque-là attentistes entrent à leur tour en résistance. Pas question pour eux de rejoindre les réseaux existants, ils créent les leurs et vont adopter le mode d’action terroriste. Le 21 août 1941, Pierre Georges abat le premier allemand dans le métro Barbès à Paris. La répression allemande et vichyste de ces attentats contribue à polariser fortement la population française. Les effets militaires de ces actions sont en revanche négligeables.

Beaucoup de communistes ont résisté dès 1940 à l’occupant par la diffusion de journaux et tracts clandestins, inscriptions sur les murs etc.

Devant l’inefficacité relative de ces actions, Pétain bénéficiant ce qu’on aurait appelé plus tard d’un « état de grâce » auprès des Français et l’occupation allemande étant - consigne de Hitler - « correcte » dans un premier temps, les communistes décident qu’il faut montrer que le régime et l’occupant sont des ennemis.

Et pour cela, il faut des actions sanglantes qui creusent un fossé entre les Français patriotes et de l’autre côté, occupant et collabos, ces derniers nourrissant la machine de guerre nazie contre l’Angleterre et l’URSS. Sans le pillage des ressources françaises, le vol de milliers de camions, l’opération Barbarossa aurait dû s’arrêter faute de moyens de transport dans l’immense territoire russe.

Si l’effet militaire fut faible, une des actions les plus efficaces fut d’empoisonner des lots de pommes de terre à destination de l’Allemagne qui suspendit un temps le pillage de la France pour cette précieuse denrée, l’effet psychologique sur le soldat allemand fut considérable.

Avant les attentats, les permissionnaires se baladaient en ville sans armes comme en pays ami.

Après, ils durent trimbaler leur fusil et leur poignard. Cela changeait tout pour eux et sur le regard que les naïfs portaient sur eux.

Bien sûr, certains « neutres » blâmèrent ces actions en considérant les représailles sur des otages innocents. Ils oubliaient que pendant qu’ils restaient à l’abri confortablement, d’autres Français Libres combattaient dans les airs, sur les mers aux côtés des Anglais, qu’ils mouraient pour sauver l’honneur de leur pays et que la Libération se paierait au prix du sang.


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