« L’idée profonde de Parain est une idée d’honnêteté : la critique du
langage ne peut éluder ce fait que nos paroles nous engagent et que nous
devons leur être fidèles.
Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur
de ce monde. .... »
Voilà ce qu’a pu dire un certain Camus.
( Non, ce n’est l’adjectif camus, e : adjectif masculin singulier - aplati, camard, écrasé, épaté )
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Il se trouve que nos plus péremptoires donneurs de leçons, au propre comme au figuré, ne jurent que par le mérite lorsqu’ils ou elles se prétendent des Lumières en matière de démocratie !
Rappel (pour que les menteurs comprennent qu’ils sont démasqués, et pour que les ignares cessent de se la jouer ) :
la langue française dispose d’un mot pour nommer cette prétention qui ne doit pas être confondue ou amalgamée avec l’idéal démocratique :
’Etymologiquement, l’aristocratie est une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir souverain est exercé par les meilleurs, les plus méritants, les plus aptes. Ce peut être une caste, une famille ou quelques individus.’ cf dictionnaire
Pourquoi celles et ceux qui tiennent à incarner 66 Millions d’âmes françaises, ou pire, celles et ceux qui ont la prétention velléitaire de cautionner cette prétention ou de la partager par procuration , pourquoi donc n’ont-ils pas la franchise de nommer correctement l’aristocratie qu’ils appellent de leurs vœux , et pourquoi préfèrent-ils commettre aussi systématiquement ce lapsus de dévoyer le sens étymologique et consensuel du mot démocratie ?
Gageons que c’est précisément parce que le sens étymologique du mot démocratie évoque un consensus général naturel, tout au contraire du mot aristocratie !