@Ar zen
Bien sur le bais cognitif existe semblable une sorte de hypnose Mais sur des sujet faibles
peu sur d’eux peureux besion des autres manque de discernement de libre arbitre
dieu sait si il y a en a dans cette planete
Un homme intègre peut se transformer en bête s’il est dans la foule adéquate. Le contraire n’est que rarement vrai. Freud explique qu’une masse possède une âme collective avec laquelle l’individu a besoin de s’identifier. Le mot clé c’est « besoin », que celui-ci soit réel ou imposé. Le mot caché c’est inconscient, car l’individu n’a même pas conscience du besoin ressenti.
Dès lors, tout est simple : il suffit de gratter quelques instincts primaires (risque de perdre la sécurité, crainte d’être dépossédé, besoin d’approbation ou appât de gain, la peur…) et la foule se laisse manipuler. Très utile pour les affaires. Et très dangereux en politique. Il suffit de contrôler l’accès à l’information et le tour est joué : les nord coréens croient dur comme fer que la présence du Cher Leader Kim Il Sung faisait fleurir les arbres et fondre la neige. Ça leur évite de se rebeller. Et j’ai longtemps cru qu’une vierge avait eu un enfant et que celui-ci se transformait en pain 5 fois par jour, le dimanche, 2000 ans après sa mort. Ça me permettait de toucher au divin.
On a le devoir d’essayer de s’échapper à cette manipulation. Mais la plus pire des mauvaises nouvelles c’est qu’on ne peut le faire que jusqu’une certaine limite. Le même Freud explique dans Malaise dans la culture, comment la société s’assure du respect de ses exigences via le surmoi et comment nous avons été conditionnés à renoncer à la satisfaction de nos pulsions et de nos désirs individuels… en échange d’un peu de sécurité et d’amour.