@pemile
Bon, je vais vous laisser à vos rêves de nature sauvage. Il est l’heure de faire ma ronde car une jument vient de faire son poulain et je ne voudrais qu’il serve de repas aux prédateurs qui n’ont encore une fois, rien a faire dans les zones d’élevage.
En conclusion de cette affaire, aux souffrances atroces qui peuvent et doivent être épargnées aux hommes comme aux animaux, nous pouvons dire que n’importe qui peut se réjouir à l’idée que le mythique loup vive libre, à coté de nous ....
Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. Mais bien loin des humbles brebis, parce que, quand il est à son tour dévoré par les affres de la faim, il est obligé de se transformer de merveilleux chasseur en misérable cambrioleur assassin qui pénètre dans les espaces où sont enfermées ses victimes, et - célébrant son rite de tuerie - il en vi-vi-sec-tion-ne des dizaines, dans le sens qu’il les dévore encore vivantes, sous les yeux des compagnes terrifiées qui ne peuvent s’enfuir.
Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos
avec des treillis soudés (franchis en creusant sous les bordures de béton enterrées) qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences.
Lucia Morelli,psychosociologue