@Nathalie MP
Un chèque éducation
pour une totale liberté des familles ... de quel montant ?
Sachant que le but
de la manœuvre est une école à deux vitesses, le privé pour les
enfants dont les parents peuvent payer un supplément au chèque,
privé qui pourra obtenir des subventions patronales déductibles des
revenus des particuliers et entreprises (fondations à la manière US
avec les résultats que l’on sait) et le public réduit à la portion
congrue.
Sous Giscard, déjà,
le rêve de la droite était 50% d’élèves dans le privé -
catholique si possible - pour conserver éternellement la majorité
électorale réunie par la figure du général de Gaulle, alors
décédé et déjà trahi.
Bien entendu dans
les deux écoles plus rivales, on nommera « sur profil » des
chefs d’établissement tout puissants pour dans le « public »
freiner au maximum les revendications des personnels et des parents
pauvres et dans le privé rejeter les élèves "inadaptés à
l’établissement", comme cela se fait maintenant.
Si les enseignants
des écoles « publiques » n’ont plus qu’un statut précaire
renouvelable chaque année scolaire et, de fait, plus le droit
d’avoir une pédagogie personnelle évaluée par des inspecteurs
sensés être neutres pour enseigner le programme officiel, je
souhaite du courage aux tout puissants chefs d’établissements
publics pour trouver des enseignants parmi les titulaires d’un master
!
On voit bien que
derrière ces propositions il y a le MEDEF, ce syndicat
ultra-minoritaire des grands patrons et les non-élus de l’UE.
Depuis Giscard, les
parents d’élèves français, à 80%, ont fait échouer ce plan
scélérat qui sera appliqué aussi à l’hôpital public affaibli
face aux cliniques privées à but lucratif.
Cependant, la
puissance du mouvement de la France Insoumise montre que le combat
des citoyens de la République n’est pas perdu d’avance.