Structurellement, la pyramide sociale universelle est constituée de 3,7% de riches, 26,3% de représentants des classes moyennes et de 70% de pauvres.
Pas étonnant qu’un tel « marché » soit autant convoité. Car il s’agit bien d’un marché, social et politique, sur lequel se bousculent et prospèrent un nombre d’institutions, partis, associations, etc. sans rapport avec l’amélioration du sort de leurs protégés, puisque la pauvreté augmente sans cesse.
Et ceci est notamment dû au fait que plutôt que d’encourager les pauvres à se reproduire moins nombreux, pour éviter à leur descendance de connaître leur propre sort – lorsqu’ils s’en plaignent autant que ceux qui prétendent les défendre – c’est à qui les encouragera à se multiplier.
Pourquoi ? Pour le triomphe du progrès ? Lequel ?
Pour faire le bonheur de plus favorisés qu’eux-mêmes ?
Parce qu’une religion a dit « croissez et multipliez », quant au reste « Dieu y pourvoira » ?
Parce qu’une autre entend faire la conquête du monde par le ventre de ses femmes ?
An 1 de notre ère, population mondiale totale : 250 millions d’êtres humains, dont 9,25 millions de riches, 65,75millions de classes moyennes et 175 millions de pauvres.
An 1 800 : population 1 milliard, riches 37 millions, CM 263 millions, pauvres 700 millions.
An 2 000 : 7 milliards d’êtres humains, 259 millions de riches, 1,815 milliatds de CM, 4,926 de pauvres.
Évaluation 2 100 : 410 millions de riches, 2,89 milliards de CM et 7,7 milliards de pauvres
Le tout dans la même relativité entre les statuts de riches, CM et pauvres.