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Commentaire de Christian Labrune

sur COP21. Retrait de Trump. Et après ?


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Christian Labrune Christian Labrune 3 juin 2017 23:28

A l’auteur,
D’ici trois ou quatre générations, il paraît assez raisonnable de penser que les progrès dans le domaine de l’intelligence artificielle auront été tels (les machines à qbits qui paraissaient un rêve à la fin du siècle dernier ne sont déjà plus très loin) qu’on pourrait très bien concevoir que sur cette petite planète des machines plus conscientes que l’homme ne l’a jamais été prennent la relève d’une espèce condamnée de toute façon à disparaître avec la mort de son étoile - à supposer qu’une espèce biologique puisse même durer les six ou sept milliards d’années au terme desquelles le soleil deviendra une géante rouge.

Une augmentation d’une vingtaine de degrés de la température atmosphérique dans certaines régions du monde, ce serait la mort assurée, mais pour des machines ce serait tout à fait négligeable. Au reste, il me semble que cette migration de l’intelligence d’un support organique fragile vers d’autres plus robustes est assez conforme à la théorie de l’évolution. La disparition de l’homme, qui est aujourd’hui assez prévisible, n’entraînera donc pas nécessairement celle de toute présence intelligente sur la planète. Cela pourrait même être le début d’une colonisation du système solaire et des plus proches exoplanètes.

Il existe probablement d’autres formes de vie dans l’univers, mais elles ne peuvent être que très rudimentaires : dès qu’une espèce devient assez intelligente, comme la nôtre, pour concevoir des systèmes pensants artificiels, elle travaille à se modifier, à échapper à son origine « naturelle » et disparaît donc très vite. Le processus n’aura pris, depuis le début du néolithique, qu’une dizaine de milliers d’années, avec une très brusque accélération depuis deux siècles, qui fait penser à la loi de Moore. A l’échelle des temps géologique, c’est un tout petit instant.

Ce qui me paraît un peu comique, c’est que ces extrapolations à partir de l’état des choses dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui sont pourtant fort raisonnables, et décrivent une évolution extrêmement prévisible, ne sont jamais prises en compte. C’est pourtant beaucoup plus certain que le changement climatique sur lequel on a des théories assez incertaines et fort peu de prise. Quand je vois des « scientifiques » prétendre pouvoir programmer la température qui serait celle de la terre dans dans dix ou vingt ans, à quelques demi-degrés près, comme on règlerait le thermostat dans un petit appartement, je rigole.


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