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Commentaire de amiaplacidus

sur POMPE À CHALEUR : une expérience


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amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 19:35

@sarcastelle

Exercice de style, pas vraiment.
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Si vous avez suivi quelques un de mes commentaires au cours des dernières années, vous n’avez sans pas été sans remarquer que je suis un opposant résolu au nuke.

Alors, je ne me contente pas de débiter de la théorie, je tente de mettre ma pratique en concordance avec ma pensée. Bien loin d’être un passéiste, je mise sur des solutions innovantes. Je pense que les solutions actuelles sont suffisantes pour un avenir à moyen terme (à l’horizon 50-60 ans), mais elles vont nous permettre de nous débarrasser de l’immonde saloperie du nuke de fission et de passer à ce qui me semble l’avenir à long terme, la fusion.
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Évidemment, j’ai les moyens financiers nécessaires.

Mais j’aimerais, que par le biais de prêts à taux zéro à terme de la durée de vie moyenne des installations, tous le monde ait les moyens de le faire.

Imaginez que 2 millions d’installations de ce type soient faites en France, c’est 20 TWh annuels de moins, concrètement, pratiquement immédiatement. Combien de centrales nuke en moins ? Et aussi passablement de travail pour passablement de gens. Sans compter que les gens occupés actuellement dans le nuke auraient beaucoup de boulot avec le démantèlement (dans la mesure où on apprend à le faire).
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Je disais que j’ai les moyens financiers, c’est un peu par un coup de « chance » si j’ose dire, coup de chance qui m’a également transformé en anti-nuke. Je faisais des études génie électrique à l’école Polytechnique de Lausanne. Je me dirigeais gentiment vers une carrière dans la production électrique. J’ai été alors confronté à un accident dans une centrale expérimentale à Lucens en Suisse. Lorsque j’ai vu les dégâts (une partie de la caverne est toujours inaccessible sans équipement 48 ans après) que pouvais faire une micro-centrale (6 MW !), j’ai décidé de changer d’orientation.

Dans les années 60, la régulation se faisait essentiellement de façon analogique, mais j’ai eu la chance de travailler, en cours d’études, sur des projets de régulation numérique, je suis donc, tout naturellement, parti dans ce que nous appelons maintenant l’informatique industrielle et la robotique. Bien m’en a pris, j’ai eu des niveaux de rémunération qui ne peuvent que faire rêver des ingénieurs nuke, d’autant plus que j’ai fais l’essentiel de ma carrière en Suisse.
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Vous comprendrez donc que je désire partager mon expérience. Montrer ce qu’est une installation réelle, montrer, par des documents, des statistiques et des comptes que c’est une bonne opération.


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