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Accueil du site > Tribune Libre > POMPE À CHALEUR : une expérience

POMPE À CHALEUR : une expérience

PRÉAMBULE

 

Je suis inscrit depuis plusieurs années sur AV. Près de 1600 commentaires et aucun article. Dès l'origine, je n'avais pas l'envie d'écrire des articles, pas plus que maintenant. Parce que je ne suis pas un littéraire et que j'ai de la peine à écrire 2.000 mots pour exprimer ce que je peux dire en 200 mots. Je suis plus un adepte des résumés que des dissertations. Rajoutons à cela un emploi du temps chargé (quoique retraité) et, il faut bien le dire, passablement de paresse.

Mais, il y a quelques jours, j'ai lu un article sur les pompes à chaleur, article contenant des imprécisions et des erreurs, certains commentaires de cet article contenaient de franches contre-vérités.

J'avais entrepris de corriger certaines erreurs, mais petit à petit le texte est devenu bien trop grand pour faire un, voire plusieurs commentaires. J'ai donc pris la décision d'en faire un article. Article qui lui-même me paraît bien grand.

Alea jacta est.

 

 

INTRODUCTION

 

Mon expérience personnelle fait que je suis un fana des pompes à chaleur (PAC). Alors, j'ai envie de partager mon expérience.

Une pompe à chaleur extrait de la chaleur à une source pour la fournir à un circuit de chauffage. La source est plus froide que le circuit de chauffage. C'est un compresseur qui est utilisé pour « tirer des calories » d'une source froide vers un circuit plus chaud (il existe d'autres techniques que les compresseurs, mais, à ma connaissance, pas utilisées actuellement). C'est en fait un frigo « à l'envers ».

Pour obtenir un bon rendement d'une PAC, il faut que la différence de température entre la source et le circuit de chauffage soit la plus petite possible. C'est donc totalement illusoire de vouloir obtenir 80° à partir d'une source à -15° avec un bon rendement.

 
 

Image : Luna04 at fr.wikipedia

 

 

POUR LA SOURCE, ESSENTIELLEMENT DEUX TECHNIQUES

 

1) GÉOTHERMIE, FAIBLE PROFONDEUR

 

J'exclus ici la grande profondeur qui n'est pas à la portée d'un particulier.

On peut admettre une température minimum de la source d'environ 10°, c'est la source la plus efficace.

 

Il y a deux solutions :

 

a) Géothermie horizontale

Un serpentin est posé à une profondeur de 80 cm à 1m. Sa longueur dépend de la quantité de chaleur à soutirer. Typiquement, une surface équivalente à 1,5 fois la surface à chauffer. Difficile à envisager en rénovation, à cause des travaux importants à effectuer, au surplus, cette surface ne peut plus recevoir de plantation d'arbres. À la construction, c'est une solution relativement peu coûteuse.

 

b) Géothermie verticale

Un forage vertical reçoit 2 (ou 4) tubes, l'un des tubes reçoit le fluide froid, qui descend et remonte dans l'autre tube. Attention, l'échange thermique ne se fait pas au fond, mais tout au long de la tubulure (c'est en fait un serpentin déroulé verticalement). La profondeur de forage dépend de la puissance souhaitée (typiquement de 100 m à 250 m.). C'est une solution stable mais coûteuse, qui peut être envisagée en rénovation (dans la mesure où l'on peut amener la foreuse sur place). L'empreinte au sol est quasiment nulle.

Cette solution n'est pas toujours possible, selon le profil géologique, nappe phréatique par exemple, le forage peut être interdit.

 

 

2) AÉROTHERMIE

 

C'est l'air ambiant qui est utilisé (temp. -20° / 40°). Solution bien moins efficace que la géothermie mais aussi bien moins coûteuse. Sans problème en rénovation (sauf, peut-être les voisins à cause du bruit).

 

 

POUR LA RESTITUTION DE CHALEUR

 

1) Par circulation d'air avec échangeur de chaleur dans un faux-plafond.

Solution efficace, l'air circule à bonne température (20° / 22°). Autre avantage : l'installation peut être utilisée en climatisation l'été. En revanche, difficilement envisageable en rénovation à cause des importants travaux à faire (faux plafonds entre autres).

La solution d'air pulsé que l'on voit habituellement pour les climatiseurs est à rejeter : vraiment très peu confortable, air glacé l'été ou trop chaud l'hiver tombant directement sur le corps.

 

2) Par plancher chauffant, très performant, peut aussi être utilisé pour rafraîchir en été (mais pas vraiment climatiser). En rénovation, importants et coûteux travaux, mais envisageables. En neuf, solution de choix, pas plus coûteux que des radiateurs.

 

3) Par radiateur à basse température BT (30° à 45°), performant, mais surface de chauffe relativement importante, il existe maintenant des radiateurs à plusieurs couches diminuant sensiblement l'encombrement. Solution tout à fait envisageable en rénovation, il suffit de remplacer les radiateurs.

J'ai vu que, maintenant, il existe des murs chauffants, mais je n'ai strictement aucune idée de ce que cela représente.

 

4) En utilisant les radiateurs existants à haute température HT (60° à 85°). Solution peu performante.

 

 

POUR SYNTHÉTISER

 

Dans l'ordre de performance décroissant :

 

1) Géothermie + circulation d'air

Excellent rendement, un peu plus coûteux (il faut prévoir une construction plus haute) qu'un chauffage classique en neuf.

Pratiquement pas possible et très coûteux en rénovation (faute, souvent d'un plafond de hauteur suffisante).

 

2) Géothermie + plancher

Très bon rendement, il arrive que certaines personnes ne supportent pas le chauffage par le sol, mais c'est assez rare,

Pas plus coûteux que le traditionnel en construction, sans doute la solution de choix si l'on ne peut pas assumer les surcoûts (hauteur d'étage) de la solution 1.

Travaux relativement importants en rénovation.

 

3) Géothermie + radiateurs BT

Bon rendement et bon compromis en rénovation.

 

4) Géothermie + radiateurs HT

Rendement médiocre.

À proscrire totalement en construction.

En rénovation, sans doute un mauvais choix, il vaut mieux investir en remplaçant les radiateurs HT par des BT, le retour sur investissement se fait en 2-3 ans, sans compter le confort accru.

 

5) Aérothermie + circulation d'air

Attelage totalement déséquilibré. Si l'on investit pour la circulation d'air, faire un petit pas de plus pour la géothermie.

 

6) Aérothermie + plancher

Même remarque que pour 5).

 

7) Aérothermie + radiateur BT

Un compromis acceptable lorsque l'on ne peut pas passer à la géothermie. Mais relativement peu performant.

 

8) Aérothermie + radiateur HT

La pire des solutions (en fait, ce n'est même pas une solution), on combine tous les inconvénients.

À proscrire, tant en neuf (et se poser des questions par rapport à la compétence d'un installateur qui le proposerait) qu'en rénovation.

 

Par temps froid (< 5°), la PAC utilise le chauffage électrique par résistance, le rendement est catastrophique est devient négatif, autant faire du chauffage électrique direct.

 

À mon avis, c'est quasiment de l'escroquerie (pas forcément au sens étroitement juridique du terme) de le proposer, à l'exception, et encore, du littoral méditerranéen.

C'est, malheureusement, le système que l'on rencontre souvent en rénovation. La plupart du temps pour des raisons financières. Mais c'est un calcul à très très court terme. En 2-3 ans l'économie sur une solution à radiateurs BT est mangée et bonjour les dépenses.

 

 

QUELQUES REMARQUES

 

En dehors de quelques camelotes chinoises, les PAC, fonctionnent très bien, le matériel est, dans la plupart de cas, de bonne qualité.

La durée de vie d'une PAC est de l'ordre de 25-30 ans (à comparer avec une chaudière gaz ou fuel).

L'entretien est peu coûteux. Cet entretien est, obligatoire dès que l'on dépasse une certaine quantité de fluide caloporteur, limite atteinte dans la plupart des cas pour des installations de chauffage, l'entretien obligatoire tous les deux ans, peu coûteux, de l'ordre de 150 €, à mettre en rapport avec l'entretien d'une citerne de fuel.

 

La PAC, c'est une chose, mais je pense que le plus important c'est d'avoir affaire à un installateur qui connaît son métier en général et les PAC en particulier. Malheureusement, dans le domaine des PAC, il y a beaucoup plus de bricoleurs (par exemple, des gens qui vous proposent sans rire de l'aérothermie en climat alpin) que de vrais professionnels.

 

Je le répète, l'installation d'une PAC est très technique, ce n'est pas à la portée de n'importe quel chauffagiste.

L'immense majorité n'est absolument pas qualifiée dans ce domaine, même s'il se dit certifié et qu'il le soit effectivement (certifié, mais pas forcément compétent).

C'est très différent d'une installation classique, mis à part le réseau de radiateurs. La plupart des gens mécontents le sont non pas à cause du matériel, mais de l'installateur. Si le matériel casse ou tombe en panne, c'est dans la quasi totalité des cas à cause d'une installation mal faite et de réglages aberrants.

 

Avant de signer quoi que ce soit dans ce domaine, je conseille vivement de demander, à un potentiel futur installateur, une liste d'anciens clients et de prendre contact avec ses clients. Il faut en voir plusieurs, ce n'est pas une référence absolue (l'installateur ne donne pas des adresses de clients mécontents), mais cela permet déjà de se faire une idée, ne serait-ce que par la longueur de la liste des clients.

 

 

MON EXPÉRIENCE PERSONNELLE

 

HISTORIQUE

J'ai une maison de 160 m2, sur deux niveaux, dans un climat relativement rude (Haute-Savoie) chauffée initialement à l'électricité. Moyennement isolée par 8 cm de laine de verre entre les agglos de 20 cm extérieurs et le mur de doublage intérieur de 6 cm de briques en terre cuite et enduit de plâtre.

 

Cette maison a 38 ans. À l'origine, chauffée à l'électricité, le rez, pièces à vivre, avec des radiateurs à accumulation (tarif de nuit) ; le premier, chambres, avec des convecteurs.

Eau chaude sanitaire (ECS) et cuisson des aliments électricité également, en fait, tout électrique.

 

 

NOUVELLE INSTALLATION

 

Il y a sept ans, j'ai remplacé la totalité de mes fenêtres doubles par des fenêtres triple vitrages à l'argon. Déjà près de 35 % d'économie sur le chauffage.

 

Il y a quatre ans, j'ai supprimé le chauffage électrique et installé une PAC avec géothermie verticale (forage à 200 m), elle a une durée de vie estimée de 25-30 ans, garantie d'usine de 5 ans.

Le fabriquant parle d'un COP de 4,54 avec une différence de température de 35°. Expérience faite sur 4 saisons complètes, je parle plutôt d'un COP de 4 (c'est-à-dire, pour 4 kWh thermiques fournis pour 1 kWh électrique consommé).

La PAC ne fait pas plus de bruit qu'un gros frigo américain et comme elle est située en cave, en n'entend strictement rien.

Un ballon tampon de 500 l fait intermédiaire entre la PAC et le circuit de chauffage, il augmente l'inertie du système et évite les démarrages trop fréquents de la PAC, démarrages gourmands en énergie (une autre solution, c'est d'utiliser une PAC en technologie inverter, mais à l'époque de mon installation pas encore disponibles dans cette gamme de puissance avec des constructeurs sérieux).

 

Le forage est garanti pour 50 ans (son remplacement ne sera même pas le problème de mes héritiers directs) !

 

J'ai également mis 5 m2 de capteurs solaires pour l'ECS sur un toit bien orienté.

Un ballon de 400 l est réchauffé en priorité par le capteur solaire le complément éventuel est fait par la PAC durant les heures de nuit.

 

J'ai réalisé dans toute la maison une installation de radiateurs BT. L'idéal, serait d'avoir, dans les pièces à vivre, salon, cuisine, un chauffage au sol, mais cela demandait trop de travaux dans une maison que je devais continuer à habiter pendant l'installation.

 

J'ai obtenu de l'installateur un complément de garantie et d'entretien jusqu'à 7 ans. Y compris le circuit de chauffage, les circulateurs et vase d'expansion. C'est en faisant faire les travaux en hiver que j'ai pu négocier ce contrat et une réduction sur le prix total.

Durant les travaux (deux semaines et demi hors forage), j'ai toujours eu au moins une pièce chauffée correctement avec l'ancienne installation.

Le forage a été fait en 2 jours et demi, montage et démontage du chantier compris, impressionnant. Je me suis cru dans un pays pétrolier ...

 

Pour mon installation, j'ai sélectionné parmi une dizaine d'installateurs et demandé des devis à 4 d'entre eux.

Avant de me décider, j'ai visité 5-6 installations, elles avaient de 10 à 25 ans d'âge et fonctionnaient toutes sans aucun problème.

L'une avait même plus de 27 ans de fonctionnement sans problème. Elle venait de tomber en panne, elle était techniquement réparable à peu de frais. Malheureusement, le fluide frigorigène utilisé à l'origine est maintenant interdit et le propriétaire a dû remplacé totalement la PAC et l'électronique de contrôle, le tout pour environ 12.000 €, soit, grosso-modo, le prix de deux chaudières gaz, mais ces chaudières gaz ont une durée de vie de moitie inférieure et surtout, sont bien plus coûteuses à l'exploitation.

 

 

RÉSULTAT :

 

Ma consommation électrique totale, chauffage, ECS, cuisson, éclairage, etc a été divisée par 3,5 (calcul sur 4 saisons). J'ai divisé ma facture d'électricité par 2,5 (la différence entre consommation/coût provient du fait qu'auparavant mes radiateurs à accumulation fonctionnaient à bas tarif alors que la PAC fonctionne 24 h. / 24.

 

L'ECS est pratiquement assurée à 100 % par le solaire durant 4-5 mois par année, 50 % durant 4-5 mois également et pratiquement rien pendant 3-4 mois.

Sur un plan annuel, j'estime que le solaire me fournit 60 % de mon ECS.

 

Au plus fort de l'hiver haut-savoyard, mes radiateurs n'ont jamais dépassé 45° par une température extérieure de -13°.

L'eau glycolée circulant dans le forage n'est jamais descendue plus bas que 11°. ce qui fait que la différence de température entre source et chauffage n'a jamais dépassé 34°, la PAC, dans ces conditions fonctionne avec un rendement plus que correct.

 

Je maintiens dans les pièces à vivre à 22°c et les chambres à 16°. Avec un niveau de confort bien supérieur par rapport à mon installation précédente. Au lieu d'avoir un point très chaud (radiateur à accumulation), j'ai maintenant une douce chaleur bien répartie.

Avec un bémol : une forte inertie, en revenant d'une absence en janvier, par exemple, alors que le chauffage est sous « hors gel » (6°) durant 2 semaines, il faut 2-3 jours pour revenir à 22° dans le salon. Je complète par un insert de cheminée pendant 2 jours.

 

Durant ces quatre ans, je n'ai eu absolument aucune panne ou problème quelconque, l'installateur est passé une fois par année, il a purgé par deux fois mes radiateurs (mais cela c'est normal), contrôlé la PAC, mais, même si je n'avais pas une garantie/entretien, je n''aurais eu rien à payer durant ces années.

 

 

LE COÛT

 

Le forage représente presque le tiers du coût total : 22.000 €

PAC + ballon + régulation + capteur solaire thermique : 25.000 €

Circuit de chauffage : 20.000 €

 

Je n'avais aucun circuit hydraulique de chauffage auparavant, ce qui explique le coût élevé, bien plus que la pose de 9 nouveaux radiateurs. Pratiquement pas de tuyaux apparents, On a passé plusieurs heures avec l'installateur pour trouver une solution esthétique.

 

Soit un total de 67.000 € compte tenu de crédit d'impôt et de diverses subventions, j'ai payé environ 45.000 €.

 

Je ne dépense pas plus que 500-600 € annuels pour chauffage et ECS. Au surplus, avec mon contrat d'entretien pour 7 ans je n'ai aucun frais annexe durant ces 7 ans. Au-delà, c'est à dire dans 3 ans, j'aurais à payer environ 150 € par année d'entretien (à mettre en rapport avec le coût d'entretien d'une installation au fuel).

 

Difficile de parler du coût réel tenant compte des investissements à cause des différentes durées de vie des composants.

Par exemple le forage s'amortit que 50 ans, la PAC et la régulation en 25 ans.

Pour le circuit de chauffage, en dehors du circulateur et du vase d'expansion, c'est « le temps qu'un tuyau ou un radiateur se perce ».D'autant plus que si l'installation existe déjà, il suffit de remplacer des radiateurs HT par des radiateurs BT (compter 800 € par radiateur).

 

Mais je pense que, tous comptes fait et de façon pessimiste, on peut tabler sur un amortissement en 20 ans. Soit, un amortissement de 2.250 € par année.

 

Le financement, c'est la principale pierre d’achoppement pour envisager une nouvelle installation.

 

On pourrait, pour les petits revenus, envisager des prêts à taux zéro, amortissables sur 25 ans. Mais il y a clairement un manque de volonté politique de faire un vrai virage énergétique. Et pourtant, ce genre de solutions de rénovation fournirait passablement d'emplois, tout comme les travaux d'isolation thermique d'ailleurs.

Mais bien sûr, on ne peut pas à la fois dépenser des milliards dans des solutions du siècle dernier et investir dans le futur.

 

 

CONCLUSION

 

Je suis enchanté du résultat et, expérience faite, totalement convaincu par les PAC en géothermie.

Je suis prêt à répondre à toutes les questions et à faire visiter mon installation (dans la région de Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie).

 

J'ai fait poser également un peu plus de 30 m2 de photovoltaïque, le tout sur un toit bien orienté. La production photovoltaïque est revendue en totalité et j'achète la totalité de ma consommation électrique. J'en suis aussi tout à fait satisfait.

Mais, c'est quelque chose dont nous pourrions débattre ultérieurement.

 


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40 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 3 juin 2017 18:26

    oubli :
    Les pompes à chaleur à capteurs elliptiques, mélange des deux techniques précédentes. Ses nouveaux capteurs se présentent sous forme d’une spirale de 40 cm de diamètre sur 3 mètres de long. Ils sont disposés dans des trous de 5 mètres de profondeur réalisables avec des engins de chantier standard (tarière). Rapides à mettre en œuvre, ils demandent moins de surface que les capteurs horizontaux.


    • amiaplacidus amiaplacidus 4 juin 2017 11:19

      @foufouille
      Ce n’est pas un oubli : je ne connaissais pas.

      Mais cela me semble représenter malgré un chantier assez conséquent vu les dimensions des capteurs. En neuf, sans doute une bonne solution par rapport à des capteurs horizontaux, bien moins de surface utilisée.

      Ce n’était en tout cas pas possible dans mon cas, la surface éventuellement disponible ne peut pas être atteinte par des engins de chantier.

      En revanche, le forage vertical a été fait sur le parking devant ma maison. Il a fallu dépavez environ 2 m2, puis, le forage terminé les pavés sont remis en place et on ne voit absolument plus rien, j’utilise le parking comme auparavant, y compris le stationnement de véhicules lourds.


    • foufouille foufouille 4 juin 2017 12:19

      @amiaplacidus
      en fait, j’ai pensé à cette possibilité puis effectuer une recherche sur le net avec google.
      la profondeur est beaucoup plus faible que la tienne et peut être non applicable vu tes températures hivernales très basse possible.
      une solution encore plus conséquente serait une cave étanche en pierre ou bien isolée. l’échangeur serait placé dedans.


    • Doume65 3 juin 2017 19:38

      « Par temps froid (< 5°), la PAC utilise le chauffage électrique par résistance, le rendement est catastrophique est devient négatif, autant faire du chauffage électrique direct. »

      Si le COP est inférieur à 1, c’est sûr, mieux vaut un chauffage par convecteurs. Mais dire que cela se situe à 5° (Celsius, je suppose, vu que 5°F font 16°C) est profondément mensonger. Je ne peux parler que de ce que je connais mais ma pompe air / eau a un COP de 2 à -7°C. Du reste, je n’ai aucune résistance électrique dans ma pompe, même s’il y en a une dans le ballon, très insuffisante pour chauffer la maison.


      • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 3 juin 2017 19:57

        @Doume65 :
        Perso j’ai ca aussi comme toi, et je vais dans ton sens (une pompe à chaleur réversible)

        Alors ca bouffe en gros 4 fois moins qu’un convecteur classique ans les conditions optimales, cad pas lorsqu’il fait tres froid ou la c’est à chier (le rendement)
        Etant dans un coin tempéré (paris) c’est top, sachant que le chauffage est tres souvent utilisé pour compenser des 5, 6 ou 7 degres de dehors pour avoir un 20 degres chez moi.
         
        Sur une année p ex, elle tourne en gros 3 ou 4 mois (90 a 120 jours) et peut etre inactive quelques jours 5 à 10 max des que on sort du gabarit de l’usage possible des 0 degrès ou moins, ou la je lance comme toi un convecteur classique.
         
        L’entretient est quazi nul (juste à nettoyer les filtres de la partie intérieure) ca c’est cool.
         
        Ca fait + de 10 ans archi tassé que je l’ai, pas eu besoin de la recharger en gaz, bref le luxe de ce coté la.

        Les inconvénients, la soufflerie s’entends un peu, et pour que ca soit le plus efficace possible, il faut brasser le plus d’air possible (le delta entre les deux températures qui est faible, c’est pas comme un convecteur).
        Ca à tendance à assecher l’air, c’est aussi à savoir.
        Ca ne démarre pas instantanément (faut entre 5 à 10mn pour que ca commence à chauffer)
        Et pour l’installation il faut etre soigneux, et prévoyant savoir ou cela sera mis
        (Parce que apres c’est indéplacable, sauf à re-charger en gaz si démontage)
         
        Concernant la reversibilité (clim), la les rendements ne sonts pas aussi bons que en pompe à chaleur (pourquoi je sais pas, c’est un constat), puis j’aime pas la clim,
        alors si ca tourne en clim 2 ou 3 jours / ans c’est le max et encore pendant qq heures.

        « Du reste, je n’ai aucune résistance électrique dans ma pompe, »
        Je confirme, c’est un gros compresseur (genre celui d’un frigo) avec un big radiateur + un ventilo devant qui fait circuler l’air, comme sur une voiture pour expliquer cela facilement.


      • amiaplacidus amiaplacidus 4 juin 2017 13:09

        @Doume65

        Vous êtes sans doute anglo.-saxon puisque vous parlez de ° F. Je vous confirme que, en France, lorsque l’on parle de ° sans spécifier, il s’agit par défaut de ° Celsius.

        Quoique vous disiez, votre PAC air/eau a obligatoirement un système de chauffage d’appoint (toutes en ont). C’est simplement automatique et pas vraiment perçu par l’utilisateur, elles ont un système de dégivrage automatique. Pour de plus amples informations je vous suggère d’aller voir :
        http://www.climamaison.com/conseil-expert/comparatif-pompe-a-chaleur-geothermie-ou-aerothermie.htm

        https://swisscows.ch/lr?IG=42A4CA32957845268D3528DD4B12570C&CID=38ADAE6C774A6BF41A43A4FB76EC6A8C&rd=1&h=188TtAdPnp-cV7_n28ERcOAx1D1oBSiR1brDprOHCmQ&v=1&r=http%3a%2f%2fwww.climamaison.com%2fconseil-expert%2fcomparatif-pompe-a-chaleur-geothermie-ou-aerothermie.htm&p=DevEx,5203.1

        Il y a encore bien d’autres références, je vous laisse aller chercher avec les mots « courbe cop pompe à chaleur ».

        Je veux simplement dire que, dans un climat alpin* une solution en aérothermie et contre-performante.

        Ma pompe en géothermie a également une résistance ohmique, enclenchable manuellement, uniquement en cas de panne de l’installation. Je ne l’ai jamais utilisée. (
        .
        .
        * Dans ma région, en janvier-février dernier, la température n’est jamais montée au dessus de -4°, le plus souvent à -8° durant pratiquement 6 semaines. Et encore, privilégiés par rapport à la vallée de l’Arve voisine ou là, ils avaient la pollution de l’air en plus.


      • Alren Alren 4 juin 2017 15:24

        @Doume65

        En montagne, les jours les plus froids en température sont généralement ensoleillés (anticyclone).

        Or l’ingénieur Trombe a montré qu’un capteur noir derrière une vitre isolante pouvait atteindre des 60° alors que dehors il gèle, ce phénomène étant plus net avec l’altitude.

        Ce système génial est tombé en désuétude (à ma connaissance) sans doute parce que de grands panneaux, ou des murets noir mat « profond » pour stocker la chaleur étaient d’une grande tristesse dans les pièces et privaient la maison d’une grande partie de la lumière de midi.

        Mais avec des pompes à chaleur de liquide, on pourrait placer ces capteurs de chaleur solaire où l’on veut pratiquement et le rendre mobiles pour qu’ils soient toujours perpendiculaire à l’astre. Un serpentin placé en surface recueillerait les calories grâce à un liquide antigel.

        Un tel dispositif serait facile à mettre en place même en cas de changement de mode de chauffage et se coupler autant avec un dispositif géothermique qu’aérien.

        Remplacer les compresseurs à gaz volatil par des compresseurs Sterling, à mettre au point, ferait économiser l’entretien de cette partie essentielle du dispositif.


      • Alren Alren 6 juin 2017 13:25

        @Alren

        Le liquide réchauffé pourrait être envoyé dans une cuve de stockage isolée pour utilisation la nuit, voire les jours gris et froids.


      • kalachnikov kalachnikov 2 juin 2018 17:46

        @ Ouam & Doume65

        Ce dont vous parlez, je crois, est une clim reversible, qui est un matériel différent d’une PAC.

        @ Amiaplacidus

        Votre article est très bien.


      • HELIOS HELIOS 4 juin 2017 00:13

        bonsoir...

        ... en supposant que la maison soit déjà de bonne qualité thermique... 
        un amortissement de 2250 euros/an (sans compter les 500/600 euros d’appoint, l’entretien de 150 euros soit 2900 euros par an c’est beaucoup plus cher que ce que je paye pour une surface comparable :

        - contrat tempo et 115 euros par mois a EDF (même montant pour les 2 mois d’équilibrage) et j’ai tout électrique, sans appoint ni entretien (convecteurs, ballon d’eau chaude et tous les équipements ménagers courants dont 2 congélateurs)...

        Bon c’est sûr, ce n’est pas la Savoie, mon domicile est situé a 1 km d’une plage méditerranéenne, mais il gèle neanmoins en hiver, et cela vous étonnera peut être, mais je n’ai pas besoin de clim en été, c’est rare que la température dépasse les 25/26°... au pire une semaine fin juillet.
        Mes enfants qui y vivent en permanence ne se sont jamais plaint de rien.

        Jamais je ne dépenserai autant d’argent tant que ma dépense électrique sera inférieure a l’amortissement d’une installation plus complexe. il faudrait que mes dépenses directes électriques soient au moins le double pour que je fasse un tel investissement, en plus beaucoup plus fragile que les simples convecteurs ou ballon.

        Tout cela pour dire, que l’écologie ou des technologies un peu plus complexes sont exagérément chères, et vous avez beaucoup de chance de financer ces travaux...
        sachez, par exemple, que si vous avez fait un prêt a la banque une partie des intérêts que vous avez versés sont « sortis » du circuit économique pour aller alimenter des salles de marchés a Londres ou ailleurs, c’est toujours des fonds qui ne seront pas disponibles pour des entreprises locales donc augmentent le chômage... d’autant plus que la PAC et les autres équipements sont surement importés.
        Exactement comme pour les agriculteurs qui achetent des tracteurs de 15 tonnes avec GPS, que la vente de leurs production n’est plus capable de financer...


        Cela dit, je suis totalement opposé a toute réglementation contraignante y compris aux pressions écologiques qui exigent des frais d’isolation, des changements de technologies quand tout ce bazar n’est pas cohérent avec la réalité, c’est a dire.... une maison comme la mienne, ancienne car nos anciens n’étaient pas bêtes, , avec des murs en pierres de quasi 50 cm d’épaisseurs, pas d’ouvertures au nord et des ouvrants de bonne qualités.
        Je suis sur que les évaluations techniques classeraient cette maison D ou E. pourtant, la qualité et le confort sont bien au rendez vous, pour des couts tout a fait acceptables.... et je m’inscrits dans une démarche de sagesse et de liberté, construire des maisons de bonne qualité et laisser les équipements de développer naturellement techniquement et commercialement... ils seront adoptés automatiquement par la population.

        Je suis conscient que vous êtes fier -et heureux- de votre installation,"je vous comprends comme je comprends mon voisin qui s’est acheté la dernière Peugeot 3008 qu’il va payer pendant 60 mois, alors qu’il se plaint du prix des légumes bio et de la viande sans hormone. Je m’interdits de rentrer dans ces mécanismes marchands et pourtant j’en vis en partie, comme tout le monde.

        Alors, cher auteur, votre premier article est bien intéressant, même s’il me semble un peu court, moi qui n’ai pondu que quelques cochonneries dont je me repends de temps a autres. Depuis, je n’ai rien commis d’autre, sinon de nombreuses interventions beaucoup plus longues que beaucoup d’articles publiés...

        Que voulez vous, on ne se refait pas, l’argumentation me parait préférable, j’en use et j’en abuse surement.

        Bien a vous

        • amiaplacidus amiaplacidus 4 juin 2017 13:35

          @HELIOS
          Vous ne pouvez pas comparer ce qui n’est pas comparable.

          Ma fille habite dans le Var, elle ne « chauffe » que, au maximum, 3 mois par année et en général pas toute la journée, en matinée et le soir, sauf par temps pluvieux ou couvert. il est vrai qu’elle est plus près que vous de la mer, 300 m à la place de 1000 m.

          En revanche, l’hiver dernier, chez moi, il a fait durant plus de 6 semaines moins de -4°, le plus souvent à -8°.
          .
          Ce qu’il y a du sûr, en chiffres arrondis, c’est que dans les années 2000-2010, je consommais environ 15.000 kWh par année, maintenant j’en suis à 5.000 kWh par an. Soit une économie de 10.000 kWh et 2.000 € (à, globalement, abonnement + conso, 0,2 € / kWh). Mon installation est totalement remboursée en moins de 23 ans et je jouis d’un confort bien plus grand.
          .
          Vous faites bien de mentionner la Peugeot de votre voisin, ma bonne vieille Dacia, de plus de 7 ans d’âge me rend encore tous les services dont j’ai besoin et me les rendra encore bien quelques années.


        • Francis, agnotologue JL 4 juin 2017 10:33

          Bonjour amiaplacidus, 

           
          vous dites : ’’Il y a sept ans, j’ai remplacé la totalité de mes fenêtres doubles par des fenêtres triple vitrages à l’argon. Déjà près de 35 % d’économie sur le chauffage.’’
           
          Or je ne vois pas le coût de ce remplacement dans votre bilan.
           
          Vous pourriez nous dire la durée d’amortissement de cet investissement seul ?
           
          Ps. 35%, c’était par rapport à des doubles vitrages ? ça me parait énorme.

          • amiaplacidus amiaplacidus 4 juin 2017 13:43

            @JL
            Coût des triples vitrages, environ 10.000 €, pose comprise, pour 4 fenêtres et 3 portes-fenêtres.

            Les anciennes fenêtre étaient des fenêtre doubles (par en verre double isolant) en bois, de bonne qualité à l’époque, mais pas vraiment étanches aux courants d’air par vent fort.

            J’ai été le premier surpris de l’amélioration que la pose de ces fenêtres a apporté. Mais les chiffres sont là. Et des voisins, qui ont la même construction, ont fait les mêmes observations.

            Un bémol, la transparence est moindre, mais c’est un défaut mineur, les surfaces vitrées sont importantes et la lumière largement suffisante.


          • cevennevive cevennevive 4 juin 2017 11:02

            Bonjour amiaplacidus,


            J’ai lu avec attention vos deux articles concernant la pompe à chaleur. J’avoue (et ce n’est pas de votre fait) que j’ai encore des questions. Ne vous formalisez surtout pas. Je suis une femme, bricoleuse certes, mais pas dans cette discipline.

            J’ai fait installer un DC Inverseur FUTJISU ATLANTIC pour ma grande chambre. Je suis assez satisfaite, mais je suis obligée de l’arrêter la nuit car les bruits de l’appareil quand il chauffe ou quand il s’arrête de chauffer m’empêchent de dormir !

            Je voudrais maintenant en faire installer un dans la pièce à vivre où il y a une cheminée et une cuisinière à bois. Dois-je procéder à une autre façon de faire ?

            Je précise que ma vieille maison cévenole a toutes ses pièces indépendantes, s’ouvrant sur un patio, et qu’elle a des murs de 80 cm à un mètre (!) et que je n’ai guère besoin de refroidissement de l’air. J’emploie ce système pour le chauffage essentiellement.

            Bien à vous.



            • amiaplacidus amiaplacidus 4 juin 2017 14:04

              Bonjour cevennovive,

              Je ne suis, pas plus que vous, un spécialiste, mais ma formation d’ingénieur (dans un tout autre domaine) et l’installation que j’ai faite faire m’ont amenés à m’intéresser au sujet. Mais je demeure plus ou moins un béotien.

              Je ne comprends pas bien ce que vous appelez « les bruits de l’appareil quand il chauffe ou quand il s’arrête de chauffer » . S’agit-il du bruit provoqué par le ventilateur ?

              S’agissant de votre pièce à vivre, la cuisinière à bois n’est-elle pas suffisante pour chauffer ? Dans ce cas, pourquoi ne pas tirer parti de votre cheminée et y installer un insert fonctionnant avec des granulés de bois (pellets) ? Les pellets sont aussi une solution très économique, moins que les PAC, mais si l’on tient compte d’un investissement bien moindre, c’est une solution à envisager tout à fait sérieusement. L’entretien est peu contraignant, la corvée de cendres, c’est simplement passer un aspirateur dans le foyer chaque jour, 1 minute au plus.

              Devez-vous la remplacer votre cuisinière ? Dans ce dernier cas, pourquoi ne pas envisager une cuisinière à pellets ?

              Vous voyez, je ne suis pas un fanatique absolu des PAC, je pense qu’à chaque problème spécifique correspond une solution particulière.


            • cevennevive cevennevive 4 juin 2017 16:07

              @amiaplacidus,


              Merci de m’avoir répondu.

              Pour le bruit, il est provoqué par l’habillement de l’appareil qui se contracte ou se rétracte après le courant d’air chaud. J’ai vu sur les forum que je ne suis pas la seule à avoir ce petit inconvénient.

              Quant à ma magnifique cheminée moyenâgeuse, un peu comme celles des châteaux où l’on pouvait faire rôtir un veau, il est impossible d’y mettre un insert...

              Je vous en prie, ne vous excusez pas. Vous avez raison : « à chaque problème spécifique correspond une solution particulière ».

              Bien à vous.



            • foufouille foufouille 4 juin 2017 16:39

              @cevennevive
              il est possible de mettre un insert dans toutes les cheminées, il suffit de mettre des tuyaux rigides ou flexibles.


            • cevennevive cevennevive 4 juin 2017 17:04

              @foufouille, bonjour,


              Sans doute foufouille, mais comment gâcher une si belle oeuvre par un appareil moderne ?

              Elle date du 12e siècle, lorsque l’on bâtissait la maison autour de la cheminée : voûte tenant toute la largeur de la pièce, avec à l’intérieur de la voûte un espace de chaque côté où l’occupant pouvait éventuellement dormir s’il faisait trop froid...

              L’insert aurait l’air quiquiqui au milieu de cet espace, non ?

              Ma maison est une très vieille dame. Elle ne supporte que très légèrement et avec parcimonie le confort moderne...


            • foufouille foufouille 5 juin 2017 11:05

              @cevennevive
              il suffit de l’habiller d’un cache en pierre démontable, c’est pas cher. sinon il existe des des fausses pierres résistantes à la chaleur. il faut aussi poser une plaque isolante avec juste un trou pour le tuyau.
              même un poêle à bois flamme verte chauffe très bien et juste pour moins de 300€.
              sinon tu as effectivement des cuisinières à bois flamme verte polonaises pour moins de 800 ou 1000€.


            • amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 17:57

              @foufouille

              Je pense effectivement que Cevennevive pourrait fermer le haut de sa cheminée (à l’intérieur) par une plaque thermique isolante laissant passer un tuyau d’évacuation des fumées en inox.
              Plutôt que de mettre un insert et de l’habiller, autant mettre tout de suite un poêle à pellets. Il en existe de vraiment esthétiques qui ne jureraient pas avec du très ancien. Reste à trouver l’alimentation en air frais, peut-être aussi par le haut de la cheminée ? (les systèmes à pellets travaillent en général de façon hermétique par rapport à la pièce, ils sont alimentés par de l’air frais provenant de l’extérieur, ce qui évite tout risque d’asphyxie). Un chauffagiste devrait pouvoir conseiller utilement Cevennevive. À première vue, cela ne devrait pas excéder 5000 € pose comprise.

              De toute façon, les PAC ont un aspect modernes et je ne suis pas vraiment sûr que cela s’accorde avec une cheminée aussi respectable.


            • foufouille foufouille 6 juin 2017 08:13

              @amiaplacidus
              sa retraite est de un peu plus de 800€ donc elle a pas les moyens pour 5000€.
              la solution cuisinière flamme verte est moins cher, il existe aussi un modèle avec bouilleur pour une installation plus complète sur le long terme.


            • cevennevive cevennevive 6 juin 2017 08:45

              @foufouille et amiaplacidus, bonjour à tous les deux,


              Merci de me donner toutes ces indications. Et merci à foufouille de se souvenir que ma retraite n’excède que peu les 800 euros ! 

              j’avais prévu, l’année dernière, de placer l’un de ces jolis poêles à bois qui ne déparerait pas dans la cheminée. Malheureusement, l’on ne pouvait placer ce poêle qu’en « rechemisant » la cheminée avec des tuyaux en inox ! Les tuyaux revenaient plus cher que le poêle lui même, car la maison est très haute.

              Et puis, le conduit de cette belle cheminée fait plus d’un mètre carré, avec, sur le toit, un petit édifice en schiste, magnifique.

              Voilà qui nous mène très loin de la pompe à chaleur, et nous sommes légèrement hors sujet.

              Je vous remercie encore.

              Bien à vous deux.


            • foufouille foufouille 6 juin 2017 18:11

              @cevennevive
              non, si tu as un bon tirage et que les tuyaux sont bien droit et surtout ne touche pas les parois de la cheminée, tu peut installer ce que tu veut sauf du pellet car la fumée est plus froide.
              j’ai une bonne mémoire, donc je me souviens de qui est qui si il ou elle poste souvent.


            • foufouille foufouille 6 juin 2017 18:17

              @cevennevive
              pour le pellet, avec un bon tirage, trois mètres en double paroi est suffisant.
              100€ le mètre ..........
              j’ai installé un poêle flamme verte avec juste deux mètres de tuyau externe dans une cheminée fermée et sans problème, le trou du tuyau était au dessus.


            • quitam 4 juin 2017 11:31

              bonjour

              ton article est tres interessant .j’aimerai venir voir ton installation et discuter avec toi.
              comment pourrions nous proceder
              cordialement


              • amiaplacidus amiaplacidus 4 juin 2017 14:10

                @quitam

                C’est avec le plus grand plaisir que je te recevrais pour montrer mon installation. D’autant plus qu’ici, on peut déguster un petit blanc, provenant de Suisse, qui n’est pas inintéressant. .

                Cela me permet de montrer une réalité, s’appuyant sur du matériel installé, des documents et des statistiques de coût.

                Je n’ai pas trop envie, pas plus que vous d’ailleurs, de publier ici mon adresse courriel.
                Alors, petite remarque aux responsables AV : COMMENT FAIRE, Y-A-T-IL UNE POSSIBILITÉ courrier personnel ?


              • amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 17:59

                @sarcastelle

                C’est une excellente solution. Je suis inscrit sur un forum de voyage (http://www.routard.com) avec le pseudo amiaplacidus. Ce forum offre une messagerie privée entre participants.


              • alain_àààé 4 juin 2017 14:18

                vous dites que c est un nouveau article sur la pompe a chaleur ;JE vais vous décevoir car il y a eu un article il y a plusieurs mois.donc vous n étes pas nouveau sur se sujet car j ai moi méme une intallation pompe a chaleur air air dont je suis trés heureux jusqu présent depuis4 ans.j ai comme vous visitez des intallations et moi méme j ai eu des visiteurs lorsque j ai été équipé.CE qui me choque un peu c est ce mélange que vous faites avec votre pompe a chaleur et panneaux solaires je ne comprend pas se casse téte que vous avez installé sur votre maison.j avais déja répondu a larticle ce que je refais en partie ici.J AI changé 13 fenetres en triples vitrage et isolé mon grenier dans la maison que je viens d acheté en bretagne.MAIS C EST un fait que je n ai pas beaucoup de frais d argent.Pas d isolation des murs en granits.


                • amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 18:03

                  @alain_àààé

                  Où avez-vous pris que je parlais d’un nouvel article ? Au contraire, je spécifie bien que c’est des remarques par rapport à un article paru, remarques d’un volume trop important et qui se sont transformées en article.
                  .
                  Si vous pensez que le granit est un isolant thermique, c’est un avis. Mais je ne pense pas, c’est un euphémisme, que cet avis soit partagé par les thermiciens.


                • amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 18:05

                  @alain_àààé

                  J’oubliais, j’ai parlé de capteurs solaires thermiques (5 m2) pour l’ECS. Ce n’est qu’en fin d’article que j’ai parlé de photovoltaïque, mais pour préciser qu’il s’agissait d’une autre discussion.


                • JP94 4 juin 2017 21:40

                  Le coût de cette installation est totalement faramineux 


                  Pour ma part, c’est la pose de double-vitrage de très bonne qualité qui m’a permis de gagner en confort et d’économiser.

                  J’ai une chaudière à gaz de très bonne qualité et l’installation tout compris ( radiateurs, tuyauterie chaudière),certes pour une surface moindre que la vôtre, m’a coûté moins d’un dixième de votre investissement. 


                  • amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 18:40

                    @jp94
                    Le dixième du coût de mon installation, c’est 4.500 € c’est à dire, uniquement le prix d’une bonne chaudière à gaz en condensation, et la durée de vie de cette chaudière et de l’ordre d’au maximum 15 ans.
                    La PAC, uniquement elle, c’est environ 10.000 €, mais avec une durée de vie de 25 ans.
                    Ce qui a est cher, c’est le forage, mais il est garanti 50 ans (et sans doute que sa durée de vie réelle est bien plus élevée, polyéthylène et forage comblé par un mélange de ciment et de bentonite) Le solaire thermique est aussi un peu coûteux. (en revanche, le photovoltaïque est rentable).

                    Au niveau de l’entretien, je crois que PAC et gaz sont au même niveau (de l’ordre de 150 € / an). Et si vous n’entretenez pas une chaudière gaz, tablez plutôt sur une durée de vie de 8-10 ans.

                    En revanche, au niveau du coût d’exploitation, il n’y a pas photo, je paye environ 0,04 € par kWh thermique délivré.

                    Il faut donc voir non seulement le coût de l’investissement, mais également les coûts de fonctionnement. Et au total, sur 25-30 la PAC sort vainqueur de la confrontation, et largement.
                    .
                    Une autre remarque, dans quelle région climatique habitez-vous ?


                  • amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 19:35

                    @sarcastelle

                    Exercice de style, pas vraiment.
                    .
                    Si vous avez suivi quelques un de mes commentaires au cours des dernières années, vous n’avez sans pas été sans remarquer que je suis un opposant résolu au nuke.

                    Alors, je ne me contente pas de débiter de la théorie, je tente de mettre ma pratique en concordance avec ma pensée. Bien loin d’être un passéiste, je mise sur des solutions innovantes. Je pense que les solutions actuelles sont suffisantes pour un avenir à moyen terme (à l’horizon 50-60 ans), mais elles vont nous permettre de nous débarrasser de l’immonde saloperie du nuke de fission et de passer à ce qui me semble l’avenir à long terme, la fusion.
                    .
                    Évidemment, j’ai les moyens financiers nécessaires.

                    Mais j’aimerais, que par le biais de prêts à taux zéro à terme de la durée de vie moyenne des installations, tous le monde ait les moyens de le faire.

                    Imaginez que 2 millions d’installations de ce type soient faites en France, c’est 20 TWh annuels de moins, concrètement, pratiquement immédiatement. Combien de centrales nuke en moins ? Et aussi passablement de travail pour passablement de gens. Sans compter que les gens occupés actuellement dans le nuke auraient beaucoup de boulot avec le démantèlement (dans la mesure où on apprend à le faire).
                    .
                    Je disais que j’ai les moyens financiers, c’est un peu par un coup de « chance » si j’ose dire, coup de chance qui m’a également transformé en anti-nuke. Je faisais des études génie électrique à l’école Polytechnique de Lausanne. Je me dirigeais gentiment vers une carrière dans la production électrique. J’ai été alors confronté à un accident dans une centrale expérimentale à Lucens en Suisse. Lorsque j’ai vu les dégâts (une partie de la caverne est toujours inaccessible sans équipement 48 ans après) que pouvais faire une micro-centrale (6 MW !), j’ai décidé de changer d’orientation.

                    Dans les années 60, la régulation se faisait essentiellement de façon analogique, mais j’ai eu la chance de travailler, en cours d’études, sur des projets de régulation numérique, je suis donc, tout naturellement, parti dans ce que nous appelons maintenant l’informatique industrielle et la robotique. Bien m’en a pris, j’ai eu des niveaux de rémunération qui ne peuvent que faire rêver des ingénieurs nuke, d’autant plus que j’ai fais l’essentiel de ma carrière en Suisse.
                    .
                    Vous comprendrez donc que je désire partager mon expérience. Montrer ce qu’est une installation réelle, montrer, par des documents, des statistiques et des comptes que c’est une bonne opération.


                  • troletbuse troletbuse 5 juin 2017 08:54

                    Brrr des chambres à 16°- Avez vous compté le prix des doudounes, gants, polaires, couettes et édredons que vous avez du acheter ?
                    Il aurait mieux valu sur-isoler avec des panneaux polyuréthane + Placo( lamba= 0.022) et prendre un bon gros fourneau à bois. Et 3 jours pour amener à 22°, c’est plutôt long.
                    Enfin comme dit Sarcastelle vous vous êtes fait plaisir et votre article est bien expliqué.
                    Mais tout est fait pour faire marcher l’industrie et je ne crois pas trop à ces pompes à chaleur qui avaient été proposées par EDF il y a déjà 40 ans puis avaient été abandonnées. Les primes permettent aux installateurs d’augmenter la facture car franchement elles ne valent pas le prix facturé.
                    Et puis quand on croît au réchauffement climatique, une arnaque de plus, il suffit d’attendre smiley


                    • amiaplacidus amiaplacidus 5 juin 2017 18:20

                      @troletbuse

                      Petite nature !

                      J’ai passé toute mon enfance, jusqu’à 24 ans, dans une chambre où par les nuits froides d’hiver il gelait à l’intérieur (en contrepartie, il y avait de jolies décorations de givre sur les vitres).
                      .
                      Comme je l’ai dit dans l’article, si je reviens dans la maison en hiver avec une température intérieure de 6°-7°, j’utilise l’insert à pellets de ma cheminée de salon et j’ai en moins d’une heure, 22°. Il est vrai que je consomme 3-4 sacs de pellets par année et que cela me coût environ 20 €.
                      .
                      Pourquoi l’EDF a cessé de promouvoir les PAC : le nuke ! En Suisse, 90 % des nouvelles construction se font avec des PAC et le renouvellement des chauffage au fuel se fait avec des PAC.
                      .
                      Quant à votre assertion « ...elles ne valent pas le prix facturé... » elle vient de la part de quelqu’un qui n’en a jamais utilisé. Je me base sur une expérience pratique de 4 ans, bien loin de ce que peut dire une buse qui trolle sur un forum.


                    • troletbuse troletbuse 5 juin 2017 22:06

                      @amiaplacidus
                      A qui tu parles ? J’ai vécu cela. Une maison, plutôt un baraquement sans eau avec une résistance thermique de 0.5, c.a.d. rien. Ensuite une ancienne maison avec les jolies fleurs sur les vitres le matin. Mais j’étais jeune et c’était pareil pour tout le monde. On avait de gros édredons en plume, des bouillottes pour réchauffer le lit et on dormait bien. Tu vois, ca ne nous a pas tué, mais endurci. Puis est venu le temps du pétrole et du chauffage central et toute la maison était chauffée. Mais nos descendants ont pris cette habitude et je ne pense pas qu’ils pourraient vivre avec des chambres à 16°. Et aussi en vieillissant, on devient frileux et je pense que je ne pourrais plus supporter cette température. J’ai bien connu aussi la Haute-Savoie (700m) avec les chambres à l’étage sans isolation mais avec un petit fourneau qui inversement rendait la chambre trop chaude
                      Amicalement.


                    • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 10:58

                      à l’auteur,
                      J’ai toujours rêvé d’un scaphandre assez comparable à celui des cosmonautes, en plus léger, évidemment, qui comporterait un chauffage pour l’hiver (rien de plus facile à réaliser) et un petit compresseur miniaturisé pour la climatisation durant l’été. On pourrait y intégrer l’internet par le WiFi, afficher les informations sur la vitre du casque et, où qu’on soit, resté connecté au monde. Pour la respiration, l’air L’air serait filtré, chauffé ou refroidi selon la saison.

                      La distinction entre l’extérieur où il fait trop chaud ou trop froid et l’intérieur où nous nous délestons de nos manteaux n’aurait plus beaucoup de sens, on pourrait très bien passer deux heures à lire dans un jardin public et sous la neige ou sous une pluie torrentielle. Ce serait parfait pour les SDF et tout le monde, du reste, gagnerait à devenir SDF. Les économies d’énergie réalisées à l’échelle d’un pays permettraient de distribuer gratuitement un tel dispositif.

                      Est-ce que vous ne pourriez pas nous bricoler ça ?


                      • Christian Labrune Christian Labrune 5 juin 2017 16:27

                        @sarcastelle
                        j’entends bien vos objections, mais rien n’arrête le mouvement et les progrès de la technique. Au lendemain de la guerre de 14, et très rapidement, on a vu les chevaux disparaître, à Paris, et les voitures à essence les remplacer. Pour les cochers de fiacres, c’était une vraie catastrophe. Les conducteurs de poids lourds sont tout à fait capables d’organiser des manifestations d’une certaine ampleur pour faire valoir leurs revendications, mais imaginez que les cochers de fiacre syndiqués à la CGT veuillent manifester demain. Combien seraient-ils, entre la République et la Bastille ? Les pauvre sont déjà morts et enterrés depuis longtemps, et ils remplissent les cimetières.
                        Il ne faudra pas dix ans pour que la mode du scaphandre apparaisse et se développe, avec son électronique embarquée qui permettra une perception augmentée de l’environnement. Notre manière de nous habiller est complètement dépassée. Les vêtements ridicules et incommodes que nous portons, ce sont les mêmes, à quelques variantes près, depuis des siècles. Il est grand temps que cela change. Pour la technique, ce sera un tout petit progrès puisque tout ce qu’il conviendrait d’assembler existe déjà, mais pour l’humanité, ce sera vraiment un bond de géant.


                      • Rincevent Rincevent 5 juin 2017 21:00

                        L’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas. En matière de chauffage, avant de modifier quoi que ce soit, il faut avant tout faire un bilan sérieux de l’isolation. Sans cela, après des investissements coûteux et pas forcément pertinents (+ ou - compétence des installateurs, entre autre) on peut se retrouver à mieux chauffer la rue… Une isolation bien (re) faite, c’est pour la vie et quasiment zéro € d’entretien. A la suite, les besoins énergétiques baisseront considérablement et permettront, la plupart du temps, de se passer de technologies chères à l’achat et/ou à l’entretien.


                        • gueule de bois 2 juin 2018 17:04

                          Article intéressant, merci pour le partage.

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