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Commentaire de Christian Labrune

sur Tempête dans un verre d'eau au Golfe : la guerre picrocholine entre Salman et Tamim


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Christian Labrune Christian Labrune 9 juin 2017 01:10

@njama
Avec son taux de croissance supérieur à 3% que bien des états européens pourraient lui envier, Israël n’est certainement pas « sous perfusion ». C’est devenu, sur un territoire minuscule, une très grande puissance dans tous les domaines, particulièrement celui des sciences et des techniques.
Si les « Palestiniens » ne s’étaient pas comportés comme ils l’ont fait dès la fin des années 20 sous l’influence du mufti nazi de Jérusalem et des Frères musulmans de Hassan el-Banna, le sionisme que les élites égyptiennes avaient vu d’un très bon oeil après Balfour n’aurait jamais été et un problème et il y a fort longtemps qu’on n’en parlerait même plus. Gaza aujourd’hui, ressemblerait à Tel Aviv. 

Il viendra donc nécessairement un moment, probablement après la très prochaine guerre avec le Hezbollah et l’Iran, où aucun état ne se risquera plus à remettre en question l’existence d’Israël. Les pays du Golfe et l’Egypte ont déjà compris que non seulement ils n’avaient rien à craindre de ce petit pays s’ils ne l’attaquaient pas, mais qu’ils pouvaient même compter sur sa puissance militaire, qui est une des plus redoutables, pour contenir les visées hégémoniques des néo-nazis iraniens bientôt nucléarisés. Les faux-culs de la diplomatie arabe refusent toujours de reconnaître Israël. Le roi du Maroc, récemment, a refusé de se rendre à un sommet où il aurait pu rencontrer Netanyahou parce qu’il a peur de la rue marocaine et vit dans la même trouille que le roi de Jordanie, mais il y a déjà longtemps qu’un début de coordination existe entre l’aviation israélienne et celle des saoudiens directement menacés aussi par l’Iran.

Il y a encore une assez grande différence entre la prospérité économique d’Israël et ce ce qu’on peut voir dans les territoires qui relèvent de l’Autorité ; si on compare avec Gaza, c’est même le jour et la nuit, mais quand un peuple rêve d’en détruire un autre, comme c’était le cas en 48 et dans toutes les guerres qui ont suivi sans parler des intifadas, il ne peut rien construire et il se condamne à végéter. Il n’y a cependant aucun rapport entre la paix dont jouissent les musulmans en Israël ou dans sa proximité immédiate (j’exclus Gaza qui est un équivalent de l’Etat coranique) et ce qu’ils vivent dans d’autres pays du Moyen-Orient où c’est la guerre.
S’ils ne sont pas complètement idiots, ils finiront par comprendre où est leur intérêt, mais le rôle de la diplomatie internationale serait de le leur faire voir bien clairement, comme Trump a commencé à le faire, et non pas de flatter complaisamment et très lâchement, comme l’immonde Quai d’Orsay, leurs passions génocidaires.


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