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Commentaire de Copper Lebrun

sur La plaie des « faux » autistes


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Copper Lebrun Copper Lebrun 13 juin 2017 19:12

@Tsaag Valren merci de vos interventions pertinentes.

Comme vous pouvez le voir dans le texte suivant de Jacques Hochmann (http://www.balat.fr/UN-PHENOMENE-SOCIAL-L-AUTISME-par.html)

dont je reprends ici une partie particulièrement signifiante

« C’est ce sectarisme qui inquiète et qui nous a poussé à réagir. On peut comprendre, dans des cas individuels, la révolte de parents doublement blessés, d’une part par le handicap de leur enfant et ses conséquences sur leur vie quotidienne, d’autre part par les maladresses et le manque d’empathie de certaines équipes soignantes. Il est plus difficile d’accepter que des associations, se saisissant de ce malheur, cherchent à influencer l’opinion, les pouvoirs publics, les universités et les autres centres de formation, pour imposer leur définition extensive de l’autisme, leur conception sur l’origine du trouble autistique ainsi qu’une prise en charge particulière fondée exclusivement sur une technologie de modification du comportement. Il est difficile d’accepter que, pour arriver à leurs fins, tirant partie des insuffisances encore patentes de l’équipement national et des erreurs de certains, ils jettent l’opprobre sur l’ensemble des praticiens de la santé et de l’éducation spécialisée qui ont consacré leur vie professionnelle à traiter des personnes autistes, généralement dans une relation de confiance avec les familles. Il est encore plus difficile d’accepter que toute l’expérience et toutes les connaissances cliniques, rassemblées pendant des années par ces praticiens, dans une perspective dynamique qui valorise la part créative de la personnalité, soient présentées, sans l’ombre d’une analyse sérieuse, comme un tissu d’inanités. »

Nous avons une habile inversion de la réalité.

Les « méchants », ce ne sont plus les psychanalystes-thérapeutes à double casquette qui délivrent des diagnostics obsolètes (parfois carrément mensongers, comme ceux qui comportent le terme de « psychose » lequel signifie pour un psychanalyste « maladie issu d’un dysfonctionnement émotionnel ou psychologique » alors que pour un psychiatre digne de ce nom il signifie « pathologie conçue sur le modèle de la schizophrénie et des marqueurs neurobiologiques ») pour camoufler leur incapacité à diagnostiquer et à traiter l’autisme.

Ici les responsables sont les associations « sectaires » qui imposent « leur définition extensive de l’autisme » (on note que dans la perspective historique que l’on peut lire dans le lien posté en début de document, l’auteur « omet » d’évoquer l’école de Londres, Lorna Wing et leur influence sur l’élaboration de la triade autistique et du spectre de l’autisme... ceci dès 1980) et, au service d’infâmes lobbys (le fameux « lobby comportementaliste » en France) manipulent des personnes qui n’auraient apparemment pas la ressource nécessaire afin de déterminer en conscience quels sont les traitements efficaces pour leurs enfants.

Alors effectivement, les classifications psychanalytiques en matière de soins pour l’autisme et leur utilité n’ont jamais été invalidées par des « analyses sérieuses », mais j’ai envie de dire, l’utilité de la pierre taillée en tant qu’outil n’a jamais été invalidée non plus...


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