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Commentaire de Christian Labrune

sur Le baccalauréat : une machine infernale...


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Christian Labrune Christian Labrune 15 juin 2017 15:24

@philippe baron-abrioux
Quand je disais « j’ai fait ce que j’ai pu », je parlais de mon intervention récente, et de l’éloge paradoxal que j’y faisais de l’égalisation par le bas, laquelle est le premier objectif des Sciences de l’Education à la Meirieu. Je ne parlais évidemment pas de ce que j’avais pu faire dans le cadre de mon enseignement où je n’ai jamais très bien su ce que je faisais : ça marchait à la va-comme-je-te- pousse.

Vous manquiez d’outils, disiez-vous. Etant très bricoleur, je n’en manque pas, je suis même suréquipé, mais il ne me serait jamais venu à l’idée d’emporter ça au lycée. J’ai bien eu affaire à des élèves un peu rétifs qui ne voulaient pas parler -ou n’avaient rien à dire - mais un marteau, une clef à molette ou un tournevis pour les encourager à s’exprimer, ça laisse des traces.

En tout cas, je vais vous donner un truc très simple auquel je n’aurais pas songé à l’époque mais qui peut remplir la même fonction qu’une « gégène » : vous prenez un ancien petit transformateur 220-12 volts, même très petit, à bobinage (et pas un transfo à découpage) et vous appliquez aux bornes marquées 12 volts la tension d’une simple pile de 4.5 volts. De l’autre côté, à chaque fois que vous établirez ou interromprez ce courant, vous aurez une très forte tension, mais sans grand danger, à peu près comparable dans ses effets à celle des clôtures électriques dans les praries. Pour une saine « pédagogie », ce serait vraiment l’outillage idéal.


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