@abcd « (l’alimentation sélectionne pas mal) » et encore je cause vite, à partir du moment qu’on transforme notre alimentation (cuisson, fermentation) on est moins sensible globalement aux variations alimentaires, chez les animaux la sélection est beaucoup plus forte, je crois qu’il y des chèvres sur une île Anglaise, où les chèvres mangent une herbe dont la salinité est mortelle pour toute les autres chèvres, bien sur on a des allergies, mais si c’était aussi sélectif que pour l’animal on aurait eût en quelques années 20 ou 70% des Européens allergiques à l’huile d’arachide.
Si on compare l’homme à l’animal, c’est la flexibilité cognitive qui est la grande différence, il y a très peu d’innée (hormis en bas âge, comme par exemple le réflexe de succion, mais le bébé est tellement fragile qu’attendre qu’un médecin lui apprenne a manger à la cuillère est trop dangereux pour l’espèce) et beaucoup d’acquis (et on y tient, on envoie les gosses à l’école), ce qui permet une très forte adaptation aux environnements (avec une base génétique faiblement variable), si on prend un enfant en Afrique et qu’on lui donne des parents Inuits, il a quand même une très forte chance de survie équivalente à un natif Inuits, mais si vous prenez un éléphanteau d’Afrique et que vous lui donniez des parents Éléphants Asiatiques, ses chances de survies sont plus faibles que les natifs, parce qu’il est génétiquement plus adapté à son milieu, même ses comportements innés seront mal adaptés.
Je comprend qu’il faut jouer avec le mot race, parce que notre regard sur l’histoire bloque toute réflexion sur les tensions actuelles, mais c’est un mot chiant pour un biologiste.