@Giordano Bruno
Votre conclusion est curieuse.
Si la « désobéissance » pouvait régler les problèmes, depuis longtemps la France aurait désobéi à ses créanciers. Ni la France, ni d’autres pays d’ailleurs, n’établissent jamais de rapport de force ni ne désobéissent à leurs créanciers qui sont de simples banques. Pourquoi à votre avis Giordano Bruno ? Pourquoi se coltiner une dette de plus de 2000 milliards et des intérêts annuels d’environ 50 milliards alors qu’il est si simple, si simple vraiment, de refuser de les rembourser ? Légitimité et souveraineté n’y parviennent pas ?
En 1940 la France ne disposait pas d’un dispositif pour s’émanciper de l’occupant.
En revanche, les traités contiennent les conditions de leur dénonciation. C’est pas compliqué à comprendre. Si des personnalités ont signé ces traités d’autres personnalités peuvent les dénoncer. L’article 50 existe pour cela.
Quel est le problème pour utiliser l’article 50 puisqu’il est légal ? Cet article 50 prévoit une « négociation » de sortie. Dans une « négociation » il y a au moins deux parties. L’une n’est pas plus de pouvoir que l’autre. Il s’agit de « négocier » au mieux de ses intérêts particuliers. Il n’y a donc aucun risque à « négocier » par l’article 50, tout au contraire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’au bout de 2 années la sortie est « de droit ». Il n’y a pas une partie qui domine l’autre, les deux sont à égalité, elles cherchent une sortie honorable pour les deux. Placer systématiquement l’UE comme étant la partie qui domine l’autre c’est faire une erreur fondamentale.
Pour que la négociation réussisse les parties doivent réaliser des concessions mutuelles !
La négociation est l’action de négocier, c’est-à-dire de :- traiter une affaire avec quelqu’un, de faire du négoce,
- discuter sur les conditions d’un arrangement afin de parvenir à un accord ou une convention satisfaisante pour toutes les parties, que ce soit dans le domaine privé ou public.
Exemple : négociation entre une centrale d’achat de la grande distribution et un producteur.
- par extension, engager avec la partie adverse des pourparlers en vue de mettre un terme à un différend ou à un conflit ou de rédiger un texte commun, notamment au niveau international.
Exemple : négociation pour un accord de paix.
- discuter entre partenaires sociaux pour parvenir à un accord sur un sujet de politique économique et sociale.
Exemple : les négociations salariales.
La négociation est un processus qui se traduit par la confrontation d’intérêts matériels ou quantifiables incompatibles pour deux ou plus interlocuteurs, en général, durant un laps de temps déterminé. Pour que la négociation aboutisse les différents interlocuteurs doivent réaliser des concessions mutuelles afin de rendre compatibles les différents intérêts en jeu.