@wesson & alinea,
« UPR - Allons-nous laisser mourir l’agriculture française ? »
Ce que vous décrivez est la conséquence de la PAC et de tous les articles des Traités qui s’appliquent depuis Maastricht. La PAC impose de produire toujours davantage, sans se soucier, ni de la qualité des aliments, ni de la santé des paysans et des consommateurs, ni de la qualité des sols.
"Article 39 du Traité de Fonctionnement de l’ UE : la politique agricole commune a pour but d’accroître la productivité
de l’agriculture en développant le progrès technique, en assurant le
développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre.«
A cela, vous ajoutez l’ouverture totale aux productions européennes et mondiales, qui n’ont ni le SMIC agricole, ni les mêmes normes environnementales.
»Dans le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE), les
articles 26 (alinéa 2), 28 (alinéa 1 et 3), 30, 34 et 119 (alinéa 2).
Sans que l’écrasante majorité des Français n’en aient conscience le
moins du monde, ces articles imposent une ouverture totale du marché
agricole et, dans le même temps, interdisent de protéger les productions
locales et nationales du dumping social, salarial, sanitaire et
environnemental que subissent nos agriculteurs depuis les 22 ans et demi
qu’est entré en vigueur le Traité de Maastricht. Les textes européens
traquent tout ce qui peut s’apparenter de près ou de loin à des quotas,
des taxes, des aides publiques, une dépréciation compétitive de la
monnaie, ou l’interdiction d’importation d’un produit.«
En clair, il est interdit de protéger l’agriculture paysanne en France, il y a donc »concurrence déloyale". Exactement comme l’industrie française. Et cerise sur le gâteau, l’ UE a approuvé les sanctions contre la Russie, avec les résultats qu’on connaît : une surproduction et une baisse des prix.
Les paysans disent merci à tous ceux qui protègent l’ UE comme une fleur de serre, et qui viennent pleurnicher ensuite sur les dégâts.