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Commentaire de Alren

sur Polony, Godin, Decodex, Taddéi : non à l'information Pravda !


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Alren Alren 23 juin 2017 18:15

@lionel

J’aurais approuvé ce commentaire si Le Canard Enchaîné et L’Humanité ne s’étaient pas trouvés dans le même sac que Le Monde et Le Figaro (sans oublier L’Obs, peut-être le plus bas de tous et Libération).
Si Le Canard Enchaîné s’est gardé de parler des casseroles de Bayrou et de De Sarnez avant les législatives parce qu’il est anti-Mélenchon (Il suffit de voir sa caricature par le défunt Cabu comparée à celle des autres dont Marine Le Pen) et que ses journalistes partageaient le « tout sauf Mélenchon au deuxième tour » des merdias de l’oligarchie, y compris ceux qui vivent de la redevance, ce n’est pas un journal d’opinion au sens où l’est Le Figaro par exemple qui ne s’est jamais caché, lui, à la différence des torche-culs susnommés, d’être « conservateur ».

Une étude historique montre néanmoins que sensible au caractère autoritaire du régime institué sur mesure par le général de Gaulle, en apparence un autoritarisme marmoréen d’officier intègre et désintéressé mais qui masquait les magouilles ordinaires de la droite dure au pouvoir (scandale de la Garantie Foncière ou affaire Ben Barka), Le Canard Enchaîné, rien qu’avec la chronique hebdomadaire « La Cour » qui faisait du Président de la Ve République un nouveau Louis XIV, a joué un rôle important dans la mise en ballottage du « Roy » par Mitterrand lors de la présidentielle de 1965.
Le candidat de la gauche l’aurait emporté si seuls les hommes ou les moins de trente ans avaient été les seuls à voter.

Le Canard a joué un rôle plus important encore en révélant l’affaire des diamants de Giscard d’Estaing et le népotisme systématique que celui-ci pratiquait faisant passer ses enfants avant les ministres lors d’un dîner officiel en Inde avec une Indira Ghandi abasourdie, pour la défaite de ce fat en 1981.

Chirac ne fut pas épargné non plus que Juppé « droit dans ses bottes ».

Ce travail de vérité doit être mis à son crédit.

Quant à l’Humanité, si ce journal reçoit comme les autres de l’argent public, il reste, malgré une regrettable modération qui n’est pas de mise à l’heure de la guerre civile froide qui fait rage actuellement avec la perspective de la casse totale de la protection sociale et l’atteinte comme jamais aux libertés individuelles, favorable aux travailleurs.


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