Si les graves défauts de l’éolien
étaient mis sur la place publique, la grande majorité des Français y seraient
opposés. Il suffit en effet de savoir qu’il est aléatoirement intermittent, que
l’effet de foisonnement censé lisser les variations brutales est une fable
réfutée par les mesures, que sa part de production 2015 dans le mix énergétique
est marginale (3,9%), que son facteur de charge est faible (23%), qu’il a de
graves impacts sanitaires (infrasons, effet stroboscopique notamment), qu’il
massacre la biodiversité ailée, qu’il dénature nos paysages, ce qui a un impact
négatif sur le tourisme, donc sur l’emploi, qu’il a une forte emprise au sol,
et que son bilan carbone (en supposant que le CO2, nécessaire à la photosynthèse,
donc à toute la chaîne de la vie sur Terre, ait une action mesurable sur la
température) est catastrophique, car il faut en soutien permanent des centrales
thermiques de même puissance totale pour équilibrer le réseau de transport et
éviter son effondrement... Sans parler du prix du kWh qui continue à déraper,
ce qui augmente la précarité énergétique qui va augmenter exponentiellement dès
que les usines éoliennes en mer se développeront.... Faire pire semble
difficile... Bref, l’éolien ne présente aucun intérêt, si ce n’est d’offrir aux
promoteurs, qui ont flairé la très bonne affaire, des avantages déraisonnables
octroyés par des Pouvoirs Publics incapables de faire les bons choix, et ce
sont les ménages et les entreprises qui en payent le prix de plus en plus
douloureux.