@rogal
il n’y a pas que le vocable (conjoint, mari, épouse, etc...), il y a le contenu du vocable. Si le signifiant est indépendant du signifié a priori, il ne l’est pas a posteriori).
L’auteur insiste (lourdement à mon avis) sur l’idée de chos et de propriété ! Or, dans l’inconscient collectif, le mariage est bien un contrat qui officialise une « transaction » plus qu’il n’établit une relation. Dans l’inconscient collectif et dans la société qui était encore rurale il y a deux générations, la conclusion des mariages était avant tout la gestion d’un patrimoine foncier et artisanal. Le mot « cheptel » a donné le mot « capital ». Le maitre du domaine (dominus) exerçait effectivement son pouvoir sur les éléments du patrimoine, et l’épouse en faisait aprtie, ainsi que les enfants des deux sexes dont seulement le fils ainé avait vocation à devenir un nouveau maitre. C’est cette mentalité là qui est présente dans les têtes, et pas seulement chez les chrétiens.
Les couples qui se « pacsent » ont au départ réfléchi sur cette difficulté. J’ignore si, avec le temps, les males se comportent mieux que les maris. Mais, au moins, ils ont eu un jour la volonté de formaliser une relation en prenant un engagement et non pas de réaliser une bonne affaire par une acquisition avantageuse. Le mariage est un archaïsme et la violence conjugale une conséquence !