@izarn
"Pourquoi on passe sous silence le ratage effectif de l’attaque de la
base syrienne ? Seulement 23 Missiles de croisières, quelques vieux
avions en feu, et la piste réutilisable ?
Quelle explication ?" Vous avez raison sur 59 missiles seulement 23 ont atteint leur objectif. Détruisant certes quelque avions, mais surtout ces missiles ont tuer des civils d’un village à coté de la base syrienne. L’explication se trouve du coté russe qui aurait réussi à neutraliser 36 d’entre-eux. Cette aventure militaire est une opération de communication interne aux USA. Trump voulait montrer ses muscles.
Mais, aujourd’hui les allégations américaines selon lesquelles le gouvernement syrien est
en train de préparer une nouvelle attaque à l’arme chimique inquiètent
sérieusement les responsables russes. D’autant qu’ils ont précédé
l’arrivée dans le port de Haïfa en Palestine occupée de l’un des plus
grands porte-avions américain, Georges Bush.
Même son de cloche de la part
d’Alexandre Goussev, directeur de l’Institut de planification
stratégique, qui a exposé son point de vue sur le déploiement d’avions
et de navires de guerre américains dans le port de Haïfa, en Palestine
occupée . Il a déclaré :
« Le déploiement par les États-Unis
d’avions et de navires non loin de la base syrienne de Chaayrate
pourrait signifier que les autorités américaines se préparent à
commettre un nouvel acte de provocation ».
« Faites confiance, mais vérifiez !
Pourtant, à mon avis, il est nécessaire de bien suivre les informations
relayées par CNN. Il y a maintenant une flotte conséquente de la marine
américaine déployée dans la mer Méditerranée : le porte-avions USS George
H.W.Bush, deux patrouilleurs, deux croiseurs, et leurs [missiles de
croisière, ndlr] Tomahawk qui cibleraient la base aérienne de
Chaayrate », située au sud-ouest de la province de Homs.
Il a souligné qu’actuellement, les Américains pourraient prendre des
mesures sans précédent, à savoir frapper avec des missiles BGM-109
Tomahawk la base de Chaayrate, ce qui « entrainerait une grave escalade
du conflit en Syrie ».
Sans tomber dans le pessimisme outrancier, il est clair que l’armada US près de la Syrie est inquiétante : est-ce une nouvelle démonstration de force de Trump au Proche-Orient ou la préparation d’une attaque pour détruire une grande partie de l’aviation syrienne pour empêcher Bachar de gagner cette guerre ?
Les USA et Israël ne veulent en aucun cas de la victoire de Bachar, car la route de Téhéran à Beyrouth serait libre, notamment pour renforcer le Hezbollah.
Dans le second cas, un palier menant à une confrontation générale serait franchis.