@Sigismond
Bonjour ! Billet intéressant et bien vu.
Je me suis fait la même réflexion :
J’aurais (moi aussi) "préféré - je vous cite - que celui qui se targue d’être philosophe autant que
banquier songe à faire entrer au Panthéon une autre Simone, une homonyme
de celle dont nous venons de parler. Je pense évidemment à Simone Weil
dont la courte vie fut aussi exemplaire que son œuvre brillante. Mais
c’est sûr qu’être l’auteur de « L’enracinement » ne peut guère aider par
les temps qui courent.«
Je pensais à son œuvre posthume, carnets intitulés »La Pesanteur et la Grâce« .
»Quand l’univers pèse tout entier sur nous, il n’y a pas d’autre
contrepoids possible que Dieu lui-même - le vrai Dieu, car les faux
dieux n’y peuvent rien, même sous le nom du vrai. Le mal est infini au
sens de l’indéterminé : matière, espace, temps. Sur ce genre d’infini,
seul le véritable infini l’emporte. C’est pourquoi la croix est une
balance où un corps frêle et léger, mais qui était Dieu, a soulevé le
poids du monde entier. « Donne-moi un point d’appui, et je soulèverai le
monde. » Ce point d’appui est la croix. Il ne peut y en avoir d’autre.
Il faut qu’il soit à l’intersection du monde et de ce qui n’est pas le
monde. La croix est cette intersection.«
Voilà bien un véritable itinéraire spirituel qui ne saurait laisser indifférent.
Bien à vous,
Renaud Bouchard
ps. Pour répondre à votre question:certains diront » par la porte, bien sûr"..