@pallas
« Qui vous dit que nous ne sommes pas en Enfer ? » ce type de question est parfois abordé en fantasy (la science fiction sans les boulons) je vous conseille une lecture « le k » de Dino Buzzati, il y a justement une nouvelle ou d’une certaine manière on est déjà en enfer, puisque les enfants souffrent (mais y à pleins d’autres nouvelles aussi intéressantes, même si j’ai eût besoin de pas mal de temps pour apprécier la première qui est justement le titre du recueil).
Votre impression de ce qui cloche m’a été familière, l’impression de regarder le ciel, comme ci il manquait une pièce du puzzle, juste une, comme ci l’important c’était « le manque originel » et non ce qui manque (les publicitaires savent expliquer ce qui manque, sans enlever cette impression de manque).
J’ai pas de réponse à la condition humaine du type oui, non, pourquoi ?
Mais on ce la pose tous, par forcement au même moment, pas forcement aussi souvent, parfois bien tard, parfois trop tôt, votre question est universelle, ecclésiaste avait trouvé une parade :« les voies du Seigneur sont impénétrables », mais les matérialistes n’ont trouvés qu’une piètre sentence « que du bonheur », c’est idiot, personne ne peut ne pas souffrir, à moins d’être psychopathe, lobotomisé ou sous tranquillisant.
Il y a une part de souffrance à être, mais on est plus des minots et il n’y a pas que de la souffrance à être.