@Carte Senior. Quand tu avais quelques quatorze ans, en classe de 4e, on t’avait montré un cas de déplacement d’un acide faible par un acide fort : une goutte d’acide chlorhydrique sur un calcaire, et il y a bouillonnement de CO2 qui se dégage en gaz. Le chlorure de calcium reste en solution.
Mutatis mutandis, au dessus d’une éruption qui apporte énormément de sulfures et d’acide sulfurique dans l’eau, la mer dégaze du CO2, chassé par l’acide fort.
Prenons le cas où le principal acide dans l’eau de pluie serait l’acide carbonique, et admettons que sa teneur double - ce qu’hélas je ne verrai pas de mon vivant - alors l’érosion chimique des continents doublerait : les rivières charrient deux fois plus de cations Ca++, Mg++, Na+, K+, ... et aussi deux fois plus de silice monomère. Oups ! Là j’ai triché ! J’ai fait l’hypothèse que la couverture végétale oublierait de tirer parti de ce doublement en dioxyde de carbone gazeux, en bases disponibles, en silice disponible en solution. La pédogenèse doublerait de vitesse.
Cela, sûr que le GIEC oublie d’en parler à la presse aux ordres. Du reste le moindre journaliste qui oserait rappeler ces faits aux lecteurs ou téléspectateurs et tateuses, serait viré immédiatement.
Hélas je ne verrai pas de mon vivant la teneur en CO2 atmosphérique doubler, alors que ça me permettrait de m’absenter six jours au lieu de trois, sans que mes plants sur terrasse ne meurent de sécheresse, avec la même quantité d’eau dans les pots.