@sweach. Le premier gros obstacle est la grande raréfaction du CO_2. La ruse avait pu débuter à l’Archéen (voire un peu avant) parce qu’il était surabondant. Puis les cyanobactéries ont dû travailler leur rendement à mesure de la raréfaction du CO_2. Et leur descendants encore bien davantage.
Seules 2 % des espèces terrestres ont innové au Miocène en développant une autre filière photosynthétique, moins demandeuse en teneur de CO_2, aux dépens de la dépendance en ensoleillement :
Respectivement la filière en C4, soit le maïs, la canne à sucre, le sorgo, certains millets.
La filière en CAM pour les cactées et l’ananas.
Toutes les autres espèces, dont toutes les forestières, se sont adaptées à la pénurie en ouvrant davantage leurs stomates, ce qui les rend d’autant plus fragiles à une sécheresse.
J’ai déjà expliqué tout ça ici voici trois ans.
Il est partiellement faux que tous les combustibles dits « fossiles » soient réellement des fossiles.
C’est vrai de la houille. Du reste on n’en trouve pas qui soient postérieures au Permien, l’essentiel vient des mangroves du Carbonifère. Pourquoi il n’y en a pas après ? L’évolution des bactéries et champignons du sol, qui ont appris à tirer parti de cette ressource, au lieu de la laisser se fossiliser.
On a de plus en plus d’indices que le pétrole et le gaz ont peu d’origine fossile, mais surtout une origine hyperfossile, remontant du manteau. On trouve les roches-magasin, on spécule sur les roches-mères, qu’on trouve fort peu. Les puits laissés inexploités se rechargent, on ne peut que le constater. On a des preuves à Oman par exemple, et pas mal en Russie.