@philippe baron-abrioux
merci pour votre long commentaire.
En un mot, pour en finir sur mon imprécision, pour moi ce n’est pas le détail qui compte mais ce que cela implique, de tracas, et, de douleur. pour qui que ce soit ; mais cela nous amène à votre triste constat sur notre société.
Michéa a écrit il y a déjà longtemps que nous nous dirigions tout droit vers le modèle américain où tout se résout (? !) au tribunal. Une sorte d’enfer où tout est remis aux mains de tiers, d’experts, de professionnels. Cela inclut notre santé aussi.
La démission de soi-même rend le soumis hargneux !
Après la société hystérique suivie de la schizophrénique nous voici rendus à la société paranoïaque.
Son accomplissement, très sensible ici sur ce site, depuis janvier 2015.
Pendant la période schizophrénique, il fallait jouir sans entraves, aller là où nous portaient nos pulsions et, surtout,ne pas se prendre la tête.
Aujourd’hui, l’échange est rendu impossible, chacun dans son bloc de certitudes acquises sans se prendre la tête et à qui on ne la fait pas. Allez grandir avec ça !
J’ai cru comprendre en lisant ce fil, que certains ne voyaient pas la différence entre lanceurs d’alertes et délateurs.
j’ai bien peur que rien ne puisse se rattraper par manque de volonté générale : il y a une espèce de jouissance à voir tomber l’autre, et comme chacun est l’autre pour quelqu’un, la sympathie, l’empathie, la compassion s’étiolent ; nous en sommes à la défense de territoires bien primitifs, enfin, dans la manière dont ils sont conçus !
il y a tout à redire, tout à refaire et c’est peut-être devant ce chantier énorme que beaucoup s’affaissent, heureux qu’on les prenne en main même si on les noiera !!
je n’ai rien à pardonner philippe baron-abrioux, c’est juste un malentendu sur l’importance que l’on porte aux choses !
je vous souhaite une bonne soirée