Curieux raisonnement :
Vous commencez en prônant la modération « Pourtant, la sagesse voudrait au contraire qu’on s’attache à éviter sur un sujet aussi sensible, les jugements trop entiers ou trop définitifs », à la suite de quoi les deux exemples que vous citez en les présentant comme des excès, sous-entendu excès dus à une volonté d’euthanasie similaire, sont des tueurs en série, qui ont trouvé dans leur métier l’occasion de côtoyer ce qui les fascine, et la possibilité matérielle de leurs crimes.
Quel rapport avec la poignée de cas annuels d’euthanasie active dans les pays occidentaux qui l’ont légiférée, il me semble de mémoire la Suisse et la Hollande ou la Belgique (pas sûr), décidés par une commission mixte de soignants, indépendante des praticiens qui suivent le patient et indépendante de la famille ?
Notre société tolère plusieurs milliers de morts annuels sur la route, alors qu’il suffirait de respecter les limites de vitesse, strictes en ville en théorie, voire de les renforcer, et vous fantasmez à propos d’une loi qui lâcherait la bride à nos bas instincts et laisserait les tueurs en série s’éclater.
Par ailleurs, votre indignation et vos métaphores à base de nazis et de tueurs en série sont exactement les mêmes qu’on a lues et qu’on lit au sujet de l’avortement, jusqu’aux appréciations à l’emporte-pièce « aucun médecin digne de ce nom » entendues autrefois, même s’il s’agissait de situations dramatiques, après un viol par exmple, ou avec détresse sociale. Votre opinion est respectable, mais sous couvert de modération, c’est une diatribe enflammée que vous nous faites là !