Voici un homme qui eût pendant son dernier quinquennat tous les pouvoirs concentrés entre ses mains, et qui n’en fît rien.
Cet homme ne mérite même pas une ligne de commentaire. A quoi bon énumerer comme une litanie la liste des conséquences néfastes et probablement encore méconnues de sa non gouvernance. Dans quelques mois, quand les multiples trucages disparaitront et que les vrais chiffres de son bilan seront dévoilés, nous saurons à quoi nous en tenir.
Il reste juste à espérer que les citoyens se souviendront avec cet exemple historique, à quel point extrème il peut y avoir déphasage entre des promesses électorales, des serments déclinés avec tant de conviction, et les parjures éhontés qui peuvent s’ensuivre une fois l’élection gagnée.
Les Français ont voulu ce président, il leur a donné les radars et la traque routière, la culpabilisation institutionalisée des citoyens comme méthode de gouvernement. Le reste, le bon, il l’a réservé à lui même et à ses amis.
Manière ironique, peut être de faire la nique à cette France qui avait voté, en réaction à son premier quinquennat, pour son pire ennemi le FN.
Il y a des probabilités pour qu’il s’intéresse maintenant au développement durable mondial, aux énergies renouvelables et à son immunité.
Nous ferions bien, à son instar de nous préoccuper lorsque nous élirons son successeur, de choisir une « énergie » capable de diriger le redéveloppement durable de notre pays tant et si bien malmené, nous immunisant contre un retour du laxisme institutionnel !