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Commentaire de Viriato

sur Risque fasciste au Venezuela : lettre à l'EHESS


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Viriato 1er août 2017 14:40

@bernard29
La « crise de la distribution » a été provoquée au Chili par les mêmes qui la provoquent au Vénézuela.

Des produits « introuvables » se sont retrouvés très « trouvables » des le lendemain du coup d’état sanglant de Pinochet. La grande bourgeoisie contrôle la production et la distribution de ces denrées et sabote consciemment avec le concours souvent monétaire de l’impérialisme. Au Chili les transporteurs qui se « battaient pour la liberté » étaient financés par la CIA. Des faits historiques prouvés.
Vous ne connaissez rien et vous faites une confiance aveugle à l’oligarchie du pays et à l’impérialisme.
Ce sont eux qui organisent la pénurie et la grève patronale par le contrôle de la plupart de mécanismes de l’état. Les bandes armées de la réaction vénézuélienne sont acquittées par le pouvoir judiciaire, exactement comme au Chili.
C’est du déjà vu, c’est le même plan, les mêmes méthodes, les mêmes couches sociales habituées à gouverner dans le bénéfice impérialiste et leur bénéfice propre qui se révoltent contre le Chavisme et Maduro, pourtant un réformisme très tiède.

Cela fait 20 ans au moins que l’impérialisme US détruit des pays entiers pour imposer ses choix stratégiques et contrôler le pétrole et le Vénézuela ce n’est qu’un cas parmi tant. il est même capable de mener le monde à une nouvelle guerre mondiale pour sauvegarder sa suprématie. AZlors, détruire encore un pays, le Vénézuela, que leur importe ?
Les classes moyennes, médiocres faudrait-il dire, sont le fer de lance de l’impérialisme et la réaction, comme au Chili, et seront les premières sacrifiées par ceux qui sont véritablement derrière ce plan de déstabilisation. Exactement comme au Chili où, aujourd’hui les classes moyennes se ruinent pour pour se soigner correctement ou envoyer ses enfants aux universités. Tout se paie là bas, « il n’y a pas de déjeuner gratis » est le motto des gouvernements ultra-libéraux que l’on veut imposer partout, même ici avec Macron.
il est possible que l’impérialisme et non pas « les vénézuéliens » les couches moyennes aisées plutôt qui vivent au Vénézuela mais qui sont en fait « le parti de l’étranger », des simples instruments, réussissent leur coup qui ne se fera pas, comme toujours quand un peuple lève la tête, sans « couper toutes les épies qui dépassent » dans le même type de flots de sang, oppression, emprisonnements et tortures qui ont été pratiquées au Chili et partout où le cruel impérialisme US met ses sales griffes couvertes du sang des peuples de partout dans le monde.

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