@ JC_Lavau
’On peut dire tout le mal que l’on veut de la poigne de Galliéni, elle manque de nos jours.’
La poigne de Galliéni, c’est l’esprit occidental typique : convaincu de sa supériorité, menteur, manipulateur, fourbe, violent, voleur, exploiteur, etc. Il a même une station de métro à son nom, ’aux grands hommes la patrie reconnaissante’.
Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que résident général. Il arrive à Tananarive
le 15 septembre. À la méthode diplomatique de son prédécesseur, le
général M. Laroche, il préfère la méthode forte pour endiguer la montée
de la résistance anti-coloniale. Il instaure le travail forcé des
indigènes. La cour royale, foyer de résistance contre la France, est
placée sous surveillance.
Le 11 octobre 1896, lendemain du départ de l’ancien résident général Laroche, Gallieni, qui jouit des pleins pouvoirs, fait arrêter le prince Ratsimamanga et Rainandriamampandry, ministre de l’Intérieur, et les traduit devant le Conseil de guerre pour rébellion et « fahavalisme ». Le 15 octobre, à l’issue d’une parodie de procèsNote 1,5, ils sont condamnés à mort et exécutés à titre d’exemple, souhaitant faire « forte impression sur les indigènes ». Un des membres du Conseil de guerre devait confirmer par la suite que les deux accusés avaient été « condamnés sur ordre » de Gallieni. Ce dernier détruit le procès-verbal de l’audience plutôt que de le transmettre aux archives militaires6.
La reine, Ranavalona III est accusée de comploter contre l’influence française, elle est déchue le 27 février 1897 et exilée à l’île de la Réunion. En huit ans de proconsulat, Gallieni pacifie la grande île, procédant à sa colonisation. Au total, la répression qu’il mène contre la résistance malgache à la colonisation aurait fait de 100 000 à 700 000 morts pour une population de 3 millions7[réf. à confirmer]. Ces chiffres doivent toutefois être pris avec beaucoup de précautions ; d’une part, des africanistes français (Daniel Lefeuvre, Bernard Lugan), les considèrent comme étant considérablement exagérés[réf. nécessaire].
Selon le général Gallieni, l’action militaire devait être accompagnée d’une aide aux peuples colonisés dans différents domaines tels que l’administration, l’économie et l’enseignement. Elle nécessitait un contact permanent avec les habitants ainsi qu’une parfaite connaissance du pays et de ses langues. Sous l’impulsion de Gallieni, de nombreuses infrastructures sont mises en place : chemin de fer de Tamatave à Tananarive, Institut Pasteur, écoles laïques dispensant un enseignement en français.
Il fit appliquer la politique dite de politique des races, qui consistait dans la reconnaissance de l’identité de chaque groupe ethnique et la fin de leur subordination à un autre groupe ethnique8, ceci avant tout pour mettre fin à la domination merina séculaire, les Merinas étant les plus hostiles à la domination française9. En s’appuyant sur les thèses anthropologiques racialistes de l’époque, telles que celles développées par Joseph Arthur de Gobineau, après un recensement systématique de la population utilisant la photographie, il tente de découper les circonscriptions administratives en suivant cette cartographie des races10.
Le pinochiste déclaré Spartacus va adorer.
Ps Galliéni a fait le train, quel train ? Le train pour ramener les richesses potentielles à Paris. Et c’est évidemment l’indigène via le travail forcé qui fait le train.
http://www.cairn.info/revue-afrique-et-histoire-2006-2-page-161.htm3
Bon point pour la mortalité infantile ; ca fera beaucoup de bras, beaucoup de consommateurs captifs, etc. C’est bien de ne pas oublier l’agriculture et de penser cheptel.
18/08 07:55 - JC_Lavau
@mmbbb : « Il vise, par ailleurs, à faire avancer les connaissances scientifiques sur le (...)
12/08 16:07 - JC_Lavau
12/08 05:14 - cronik
10/08 11:35 - JC_Lavau
10/08 08:14 - JC_Lavau
@JC_Lavau. Psss ! Sur des chantiers picards dont j’avais vu la cassette vidéo. Dans les (...)
09/08 20:19 - JC_Lavau
@Momo. Merci ! Ibity, oui de mémoire, cela semble bien correspondre aux bancs de cipolins (...)
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