@Marc Filterman
Amusant : vous écrivez : « c’est comme pour les éruptions solaires, quand on détecte une éruption solaire, l’impact sur les satellites et sur terre a lieu 48h plus tard, et pas le jour même ». Vous ne vous rendez même pas compte de ce que vous écrivez. Dans le cas de SGR 1806-20, la détection aurait eu lieu 48h après l’impact (tremblement de terre) !! L’inverse de ce que vous décrivez pour les éruptions solaires.
Je ne suis pas astrophysicien mais j’ai quand même reçu une
formation scientifique et exercé dans ce milieu durant toute ma carrière.
La principale cause de
panne des satellites artificiels, lors d’éruptions solaires, est due aux
modifications du champ magnétique terrestre induit par les éjections de plasma
ionisé. Ce sont des particules solides qui sont loin de voyager à la vitesse de
la lumière. Il est donc normal que les pannes interviennent quelques heures
après le début de l’éruption.
Les particules éjectées par le magnetar SGR 1806-20, qui ont
été détectées par satellites près de 46 heures après le tremblement de terre,
sont des rayons gamma. Autrement dit, il s’agit de photons qui, comme ceux de
la lumière visible ou des rayons X, se déplacent à la vitesse de la lumière.
Désolé de vous contredire – et sans vouloir vous vexer ;o))
- ,mais la distance d’une étoile (en année-lumière), représente le temps (en
années) que mettent les photons pour nous parvenir. C’est le B-A-BA de l’astronomie.
L’explosion de SGR 1806-20 a eu lieu il y a 50000 ans mais nous ne l’avons
ressentie que le 27 décembre à 21h30 UTC. A ma connaissance, il n’y a pas eu de flash dans le spectre visible.