Il ne faut pas confondre les grandes migrations et les « très grandes migrations ».
1- Les grandes migrations.
Dans l’Antiquité tardive, des grandes migrations ont eu lieu.
La plupart des historiens s’accordent pour voir dans l’arrivée des Huns l’une des causes premières du déclin de l’Empire romain d’Occident.
Vers 375, les Huns quittent l’Asie centrale : ils attaquent vers l’ouest, ils franchissent la Volga et pénètrent en Europe.
Il est établi que les Huns, ne disposant pas de commandement unifié, déclenchent la fuite désordonnée de nombreuses tribus germaniques et sarmates vers le sud et l’ouest de l’Europe.
Regardez cette carte :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_germaniques#/media/File:Invasions_barbares.PNG
Une des causes premières des grandes migrations fut donc l’arrivée des Huns, venus d’Asie centrale. Ils déclenchent la fuite de nombreuses tribus germaniques et sarmates : elles se dirigent vers l’ouest de l’Europe. Ces grandes migrations feront exploser l’Empire romain d’Occident.
2- Les « très grandes migrations ».
Et au XXIe siècle ?
Au XXIe siècle, ce ne sont pas les Huns qui provoqueront des guerres dans les pays occidentaux.
Ce sera le réchauffement climatique qui provoquera les « très grandes migrations ».
De plus en plus de pays vont devenir inhabitables : le réchauffement climatique va pousser des peuples d’Afrique et des peuples d’Asie du sud à fuir la chaleur suffocante.
Ils remonteront vers le nord : vers la Russie, et aussi vers l’Europe.
Le réchauffement climatique va causer la dislocation de nos sociétés.
Deux informations essentielles :
Jeudi 3 août 2017 :
Climat : une partie de l’Asie bientôt inhabitable.
Une étude montre que le réchauffement climatique risque de rendre inhabitable l’Asie du Sud-Est. Un cinquième de la population mondiale y vit.
Une chaleur si moite, si étouffante qu’il sera impossible d’y survivre sans protection. C’est ce qui attend le sud de l’Asie d’ici 2100 si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude réalisée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’université Loyola Marymount à Los Angeles.
Jeudi 10 août 2017 :
Depuis 1880 et le début des relevés de températures, il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en 2016, selon un rapport publié jeudi.
Sale temps pour la planète. Le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris était déjà une mauvaise nouvelle. Le dernier rapport annuel sur l’état du climat, publié jeudi 10 août par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et l’American Meteorological Society (AMS), alourdit un peu plus le bilan. Les températures et les émissions de gaz à effets de serre ont atteint des niveaux sans précédent en 2016, selon ce document de 300 pages (en anglais) auquel ont contribué près de 500 scientifiques de plus de 60 pays. Le document pointe aussi la montée du niveau des océans.
Depuis 1880 et le début des relevés de températures, il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en 2016. Les scientifiques citent le cas de l’Inde, qui a connu une vague de chaleur sans précédent avec un mercure affichant plus de 44 °C pendant une semaine.
21/08 11:41 - Ecométa
@JC_Lavau Bonjour, Monsieur le « scientiste » : Monsieur le pur croyant ! On peut être un (...)
18/08 13:47 - zygzornifle
pour moi le bon coté du réchauffement climatique c’est qu’il fera baisser ma note (...)
17/08 22:03 - jjwaDal
On devrait cesser sans doute de parler d’un sujet, le réchauffement climatique, qui pour (...)
17/08 14:45 - JC_Lavau
Suite : Attendu qu’il est urgent de casser la gueule aux incroyants, car encore une fois, (...)
17/08 14:45 - JC_Lavau
@joelim. Naomi Oreskes, l’inévitable et incurable paranoïaque institutionnelle... Disons (...)
17/08 14:29 - JC_Lavau
@BA : « réchauffement climatique » ? Compte là dessus et bois de l’eau claire (...)
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