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Mais qui a mis le feu à la planète ?

Comment l’espèce humaine en est-elle arrivée à vivre sur une planète invivable ? Le néologisme de « l’Anthropocène » s’est imposé comme un concept-maître qui fait débat dans l’étude des transformations environnementales… Andreas Malm interroge l’héritage du « capitalisme fossile » qui force le passage « à travers la croûte terrestre, à la surface et dans l’atmosphère de la Terre » depuis le début du XIXe siècle…Et propose d’introduire dans nos contradictions un autre concept, le « Capitalocène », pour expliquer la pose des rails vers le « réchauffement climatique »…

 

L’idée semble communément admise depuis la bonne fortune médiatique du terme d’ « Anthropocène » posé par Paul Crutzen à l’orée du nouveau millénaire : les humains ont bouleversé les rapports naturels qui constituent le système terrestre et ont « pris le contrôle de leur propre évolution ». Jusqu’à arriver à manquer d’air ?

Maître de conférences en géographie humaine à l’université de Lund (Suède), Andreas Malm pose d’emblée la question simple qui s’impose : « qui a allumé et propagé ce feu qui caractérise notre époque ? » Pour lui, ce n’est pas l’espèce humaine toute entière (« l’ennemi c’est nous tous »…) qui a tiré le tapis climatique sous ses pieds mais une minorité climaticide qui y trouva son intérêt. Certes, « le fait historique fondamental du réchauffement climatique est le début de la consommation à grande échelle de combustibles fossiles, jusqu’à alors à l’abri du cycle actif du carbone : extraits dans le sol et enflammés, ils ont suscité, à partir du début du XIXe siècle, une « économie fossile ». Définie comme une « économie de croissance autonome fondée sur la consommation croissante de combustibles fossiles et générant par conséquent une croissance soutenue des émissions de CO2 », celle-ci a entraîné l’espèce dans une spirale ascendante constante de frénésie consumériste et productiviste. A qui cela profitait-il ?

Rappel du chercheur dont la pensée prend appui sur les études d’économie marxienne : « L’énergie de la vapeur n’a pas été développée et diffusée sur toute la surface de la Terre par l’Homo sapiens sapiens mais par la classe dirigeante britannique (suivie par les classes dirigeantes française et américaine). Ce sont les propriétaires des moyens de production et de transport d’un petit royaume insulaire qui ont mis le monde sur cette voie qu’il n’a pas quittée depuis »…

 

« Le feu exige son combustible »

 

Berceau du machinisme et « lieu de naissance du bussiness-as-usual », la Grande Bretagne a « universalisé » le charbon comme combustible pour la production de marchandises et comme source d’énergie mécanique – « et, plus précisément, du mouvement rotatif »…

En effet, « ce n’est qu’en associant la combustion du charbon à la rotation d’une roue que les combustibles fossiles ont pu enflammer le processus général de croissance : l’accroissement de la production – et du transport – de tous types de marchandises ».

La faute à James Watt quand il a breveté en 1784 son mécanisme pour « adapter le mouvement du piston pour produire un mouvement circulaire continu » ?

Pour Andreas Malm, « la question de la machine à vapeur est celle de la raison de son adoption et de sa diffusion – en Grande-Bretagne et, tout d’abord, dans l’industrie du coton ». Jusqu’alors, l’énergie hydraulique était la « source traditionnelle d’énergie mécanique ». Mais vers 1830 l’industrie du coton passe de l’eau à la vapeur – et l’économie fossile émerge de ce choix pour une autre force motrice… Abondante et bon marché, l’énergie hydraulique ne peut cependant « être obtenue qu’à des emplacements particuliers » alors qu’une « manufacture alimentée à la vapeur pouvait être implantée à n’importe quel emplacement commode où l’on peut se procurer du combustible »…

En d’autres termes, la vapeur permettait d’accéder à la ville et à une main-d’œuvre exploitable : « Alimentée au charbon et non par les cours d’eau, la machine à vapeur délivrait le capital de ses chaînes spatiales, un avantage suffisant pour l’emporter sur l’abondance, le bas coût et la supériorité technologique constante de l’eau ».

 « Ontologiquement soumise à ceux qui la possédaient », la vapeur est, avec son combustible de prédilection, la « matière première optimale pour les débuts de l’abstraction spatiale », « libérant les forces de l’accumulation » - les modes de productions antérieurs étaient structurés par un « temps concret » inscrit dans les cycles naturels… Voilà arrivés les « temps abstraits » des « rapports de propriété capitalistes » et de la contrainte pour assurer la perpétuation de l’abstraction, sa souveraineté sur le travail et la nature…

 Les combustibles fossiles sont par définition un « condensé des rapports sociaux inégalitaires », ils représentent « la compression géologique du temps et de l’espace requis pour la photosynthèse » - leur énergie dense « permet au capital de produire sa propre spatio-temporalité abstraite pour la production de survaleur ». Ainsi, le combustible fossile est « incorporé au capital comme sa force motrice propre »…

Mais qu’est-ce que « le capital » ? Andreas Malm le définit comme un processus spécifique voire « supra-écologique » se déroulant comme « une appropriation universelle des ressources biophysiques »… L’abstraction gouvernerait-elle le monde avec sa spatio-temporalité particulière qui s’extrait de tous les aspects de la vie naturelle au seul profit d’une classe « hors sol » ?

Depuis, les grands sites industriels occidentaux comme Manchester sont désertés par un « capital » prompt à investir d’autres lieux où « les réserves de force de travail offrent les taux de survaleur les plus élevés »… Ainsi, « certaines des plus grandes cheminées de l’économie fossile sont désormais en Asie » et l’atmosphère terrestre semble devenu un déversoir à substances diverses – jusqu’à l’asphyxie du vivant et l’extinction des espèces…

Comment changer d’atmosphère avant la commercialisation de l’ air – ou son embrasement avec la première « étincelle climatique » ? Comment échapper à l’épave du paquebot qui s’engloutit avant l’extraction de l’ultime goutte de « survaleur » ? N’y aurait-il de canots de sauvetage que pour les privilégiés ? En « avertisseur d’incendie » lucide, Andreas Malm n’estime pas inutile de préciser : « Si le changement climatique représente une forme d’apocalypse, celle-ci n’est pas universelle mais inégale et combinée : l’espèce est une abstraction en bout de chaîne autant qu’à la source. »

La question climatique mêle niveau physique et conscience spirituelle d’une humanité pyromane qui voit le fossé s’élargir en son sein – tant que durera cette « combustion ininterrompue permettant de repousser toujours plus loin les limites de l’exploitation et du « profit »… Ainsi, dans une « communauté internationale » dissoute dans l’abstraction du marché, « les victimes de la violence systématique que représente la combustion d’énergie fossile sont peut-être simplement trop éloignées de leurs auteurs » pour pouvoir prétendre à un embryon de « justice climatique »…

L’expert en écologie humaine propose des mesures pour tenter d’échapper au désastre annoncé par la déliquescence des marchés du carbone que l’on prétend traiter en les étendant... Certes, les sinistrés de l’économie fossile auraient intérêt à « reconvertir leurs usines à la production des technologies nécessaires à la transition énergétique plutôt que de les voir disparaître pour une destination à bas salaires »… Pour peu qu’ils soient fondamentalement convaincus de l’ardente nécessité de tenter ce saut de conscience pour désactiver la machine folle à surchauffer la planète - et sortir de l’âge des énergies fossiles avant leur évaporation…

Andreas Malm, L’anthropocène contre l’histoire – le réchauffement climatique à l’ère du capital, La Fabrique, 248 p., 15 €

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Mais qui a mis le feu à la planète ?

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22 réactions à cet article    


  • JC_Lavau JC_Lavau 16 août 2017 09:33

    Rappel :http://www.slate.fr/story/104239/terre-periode-glaciaire-2030
    https://www.scientificcomputing.com/news/2015/07/sun’s-irregular-heartbeat-driven-double-dynamo

    La terre pourrait connaître une mini-période glaciaire à partir de 2030

    Repéré par Eric Leser — 11.07.2015 - 10 h 46, mis à jour le 11.07.2015 à 10 h 47
    Repéré sur The Daily Mail, Science Daily, Scientific Computing

    Une nouvelle découverte sur les cycles solaires prévoit un ralentissement considérable de l’activité de notre étoile.
    L’activité de notre soleil va-t-elle brutalement ralentir dans les années 2030 ? C’est une hypothèse considérée comme très probable par des scientifiques selon une étude rendue publique par la Royal Astronomical Society britannique. Elle s’appuie sur un nouveau modèle des cycles solaires qui donne des prévisions d’une précision sans précédent sur les irrégularités de l’activité de notre étoile.

    Le modèle est calculé d’après l’effet dynamo de deux couches de matière composant le soleil, l’une proche de la surface et l’autre la plus profonde dans la zone dite de convection. Ce modèle prévoit aujourd’hui que les deux vagues vont avoir des effets de plus en plus contraire lors du cycle d’activité solaire 25 qui atteint son sommet en 2022 et plus encore lors du cycle 26 qui couvre la décennie 2030-2040, période pendant laquelle l’activité solaire pourrait diminuer de 60% et plonger la terre dans un mini âge glaciaire comme pendant les années 1645-1715.

    Ces conclusions ont été présentées le 9 juillet par Valentina Zharkova, Professeur d’astronomie et de mathématique de l’Université de Northumbria.

    « Lors du cycle 26, les deux vagues vont exactement être en miroir l’une de l’autre atteignant leur maximum au même moment mais dans des hémisphères opposés du soleil. Cette interaction sera disruptive et elles vont presque s’annuler l’une l’autre. Nous prévoyons que cela va créer une situation ayant les propriétés du « Maunder minimum » », explique Valentina Zharkova. « Quand les vagues sont approximativement en phase, elles peuvent montrer une forte interaction ou résonance et nous avons une forte activité solaire. Quand elles ne sont pas en phase, nous avons un minimum solaire. Quand il y a une séparation totale, nous avons des conditions vues pour la dernière fois pendant le « Maunder minimum », il y a 370 ans », ajoute-t-elle.
    Cela fait 170 ans que les scientifiques ont découvert que l’activité du soleil varie selon un cycle compris entre 10 et 12 années terrestres. Chaque cycle est un peu différent du précédent et aucun des modèles jusqu’à aujourd’hui n’avait pu complétement expliquer ces fluctuations. De nombreux physiciens spécialisés dans l’étude du soleil considèrent que les cycles sont liés à un effet dynamo par des fluides de matière circulant dans les profondeurs de l’étoile. Valentina Zharkova et ses collègues ont démontré qu’en ajoutant un deuxième effet dynamo proche de la surface du soleil, les prévisions deviennent beaucoup plus précises et justes.

    « Nous avons trouvé que deux vagues magnétiques ont pour origine deux différentes couches de matière à l’intérieur du soleil. Elles ont toutes deux une fréquence d’environ 11 années, même si elles sont légèrement différentes et sont parfois décalées. Au cours du cycle, les vagues fluctuent entre les hémisphères nord et sud du soleil. En combinant les effets des vagues et en les comparant avec les données réelles du cycle actuel du soleil, nos prévisions montrent une exactitude de 97% », affirme Valentina Zharkova.
    Valentina Zharkova et ses collègues ont notamment pu construire leur modèle à partir des observations du champ magnétique du soleil depuis l’observatoire solaire Wilcox de Californie. Ils ont examiné trois cycles solaires couvrant les périodes de 1976 à 2008. Les prévisions établies à partir du modèle étaient toutes exactes.


    • francois 16 août 2017 11:33

      @JC_Lavau

      cool lavau sera congelé.


    • Ecométa Ecométa 21 août 2017 11:41

      @JC_Lavau

      Bonjour, Monsieur le « scientiste » : Monsieur le pur croyant !

      On peut être un érudit et en même temps un sophiste et un cynique, et je reste poli, ceci, en niant la réalité terrestre et humaine présente ! En traitant les autres de mécréants !

      Personnellement, je suis en capacité intellectuelle de critiquer l’écologie quand elle est critiquable, et sur certains points elle est critiquable... surtout quand elle devient « écologisme »  !

      Je ne suis d’ailleurs pas un écologiste, un tenant de l’écologisme... de l’écologie portée à son paroxysme, mais un « écologue » ! Je défends une autre pensée que celle rationalo technoscientiste, je défends un approche plus complexe, autrement dit moins simplificatrice au simplisme. 

      Je suis un tenant de la logique d’ensemble, de ce lien évoqué par Pascal qui lie les choses les plus proches comme les lus éloignée (principe écosystémique) de l’entendement entre les choses, et non un tenant de l’individualisme méthodologique de la science, celle de la chose pour la chose et de la chose imbécile ! Vous, manifestement, vous êtes incapable de critiquer la science dans ce qu’elle à de critiquable. Pas touche à la « sacroscience », à la « vérité pure, » pur sophisme et pur cynisme ! 

      Je ne suis pas contre la science et la technique, qui sont utiles et nécessaires à l’humain. J’en fais un grand usage et je les apprécie dans le sens où elles me sont tout bonnement et simplement utiles, qu’elles servent simplement l’humain... sans le dominer, sans le mettre irrémédiablement à sa botte : qu’elles servent ’Humain et non s’en servent  !

      Elles sont utiles à la condition expresse de ne pas nier l’ humain, et surtout les dégâts irrémédiables qu’elles causent en termes de NATURE. Ce ne sont pas la science et la technique qui sont responsables... mais uniquement l’usage exclusif, de certains « tenants » et aboutissants productivistes, surtout les « tenants » ! Un usage, une valeur d’usage, totalement exclusif, personnel, égoïste, cupide, sophiste, cynique, manipulateur, que certains tenants en font et dont vous êtes visiblement, ceci, pour leur seule satisfaction personnelle pseudo intellectuelle ou purement politico-économique !

      Pour comprendre la science sépare et divise souvent à l’antagonisme, tout ce qui, pourtant, participe et collabore de manière écosystémique ! Elle sépare et divise le physique comme le métaphysique afin de mieux les manipuler : la science, plus précisément ses tenants les scientistes, est, et sont , manipulateurs dans l’âme. 

      La modernité c’est être de son temps, uniquement de son temps ! Le modernisme, paroxysme de modernité et plus simple modernité, ce que nous vivons, c’est d’être en avance sur son temps... être dans la fuite en avant. C’est nier le temps de l’humain ( le temps, le temps humain, est dialectique disait Plotin), il participe de l’intelligence humaine, de la bonne intelligence, celle de l’entendement ; c’est nier le temps humain, nier l’HUMAIN en tant que tel, et lui préférer le temps de la science et de la technique véritable négation de l’humain, du « principe d’humanité », aussi celui de démocratie qui le rejoigne. 

      Même si ceci est possible, le principe des cycles solaires, vérifié scientifiquement, et d’une période de grand refroidissement, vous êtes totalement hors sujet ; il est question, ici, de ce que l’humain fait de la NATURE, ce qu’il fait de sa planète,de son lieu de vie au temps présent ,et non de ce que fera la NATURE universelle, qui sera toujours la plus forte, et ce qu’elle fera pour corriger naturellement les méfaits de la technoscience humaine !

      Ce n’est pas , au prétexte, qu’il y aura à partir de 2030, (?) un refroidissement lié au cycle solaire qu’il faut continuer de la sorte. Selon vous : continuons dans la fuite en avant rationalo technoscientiste ... ignorons nos difficultés et tout se passera bien ?


    • Ecométa Ecométa 16 août 2017 10:12

      Les acquits intellectuels du XX è siècle, issu de la physique quantique, au-moins pour les deux premiers, et qui nous précisent que c’est le complexe et non le simplisme de la choses pour la chose qui préside) ; ces acquits intellectuels qui ne sont toujours pas pas enseignés, ne se trouvent même pas sur GOOGLE : nous informent que le savoir est incomplet, incertain et sous certaines formes ( le rationalisme de la chose pour la chose) impossible ! 

      Les difficultés auxquelles nous sommes confrontées, celles politiques, économiques, démocratiques, sociétales en somme, mais aussi celles environnementales ; toutes ces difficultés sont de nature avant tout fondamentales !

      Nous avons tout simplement développé un savoir en totale contradiction, et même négation, de la « Nature » et des « États de nature » dont au passage notre propre nature humaine ; en effet, nous allons directement, après le « post humanisme » où nous sommes, vers le « transhumanisme » ! 

      La science (l’idée de vérité pure de Descartes) et la technique, sont-elles sans poser problèmes ? A l’évidence elles en posent, même de très sérieux et totalement irréversibles : ; pour autant la science et la technique résoudront elle-mêmes les problèmes qu’elles posent ! En terme de raisonnement, ceci s’appelle un cercle vicieux !

      La science est devenue générique de « savoir » et du « SAVOIR » ; c’est simple et on peut même dire e simpliste, mais il n’y a plus de savoir que de nature scientifique et technique. Au diable l’Ontologie, la Déontologie, l’ Éthique et l’Altruisme ! Renvoyé aux calendes grecques et aux oubliettes de l’histoire, cette première métaphysique humaine, cette première philosophie, qui sortait l’humain de la pure croyance.

      Sommes nous plus intelligents avec notre pléthore de savoirs rationalo économico technoscientiste ? NON, il semblerait que non ; il semblerait même que nous soyons toujours au fond de la caverne avec les ombres qui s’agitent et toujours aussi ignorant  !

      Descartes, lui-même, qui, après avoir ouvert le chantier permanent de la science, ouvra celui de la « morale provisoire » resté en plan ; même Descartes savait que la science ne peut justifier la science : qu’il lui faut quelque chose de supérieur !

      Mais, que vive le technoscientisme et que périsse l’humanisme !
        


      • francois 16 août 2017 11:34

        @Ecométa

        ici c’est agoravox, pas le monde diplo docus.


      • francois 16 août 2017 11:35

        @Ecométa
        j’avais pas fait gaffe, y a Descarte. Je retire ce que j’ai dit, précédement.


      • microf 16 août 2017 13:29

        @Ecométa

        Très bon commentaire.
        C´est pourquoi Rabelais disait que « science sans conscience, n´est que ruine de l´âme », nous y sommes, la science a ruiné nos âmes par la science sans conscience.


      • JC_Lavau JC_Lavau 16 août 2017 15:12

        @microf. Encore qu’Ecometa a été antériorisé par les plaidoieries de Humevesne et Baisecul.


      • JC_Lavau JC_Lavau 16 août 2017 15:13

        @Ecométa. Les plaidoiries des seigneurs de Baisecul et Humevesne disaient la même chose que toi.


      • zygzornifle zygzornifle 16 août 2017 10:46

        on finira bien par tous se massacrer avant .....


        • zygzornifle zygzornifle 16 août 2017 10:49

          Heureusement on a le Jupitérien Macron qui grâce a ses bus nous emmènera loin de cette catastrophe .... Bon les pauvres les RSA les SMIC les sans dents les Comoriens les sans costumes les illettrés et les petit retraités devront quand même rester sur terre .....


          • francois 16 août 2017 11:37

            @zygzornifle

            Méfi, Jupitér est une plannéte gazeuse donc dégazage probable.


          • zygzornifle zygzornifle 16 août 2017 18:05

            @francois


            est une planète gazeuse

             un peu comme un resto Mexicain le jour du Chili ? 


          • joelim joelim 17 août 2017 00:47

            L’article rejoint l’ouvrage d’Alain Gras « Le choix du feu ».


            Alain Gras est professeur de socio-anthropologie des techniques à Paris-I et membre du comité de rédaction de la revue Entropia. Dans Le Choix du feu, il analyse les choix techniques qui ont fait de notre société une société thermo-industrielle (c’est-à-dire fondée sur la puissance du feu) et qui sont à l’origine de la crise climatique actuelle. Car selon lui, il s’agissait bien d’un choix, qui n’avait rien d’inéluctable : Alain Gras s’oppose fermement à l’idée d’un déterminisme technique (ou d’une fatalité technique) qui imposerait l’utilisation des énergies fossiles à l’humanité.

            A lire aussi : Du choix du feu au global warming sur dedefensa.org

            • JC_Lavau JC_Lavau 17 août 2017 14:45

              @joelim. Naomi Oreskes, l’inévitable et incurable paranoïaque institutionnelle...
              Disons qu’elle joue son rôle institutionnel avec beaucoup de naturel.

              Georges Courteline nous avait déjà tout expliqué :

              "Attendu que la doctrine carbocentriste et intergouvernementale n’est point faite pour que le simple scientifique en démontre l’absurdité,
              Attendu que le trafic des indulgences-carbone rapporte plein de pognon à ceux qui ont eu l’astuce d’en combiner le montage,
              Attendu que le grand public est trop ignorant pour y déceler les contre-vérités,
              Attendu que l’Académie des Sciences a obéi servilement aux ordres de la ministre, exactement comme des laquais en livrée,
              Attendu qu’aucun des grands media obéissant à leurs patrons ne déroge à son devoir de propagande carbocentriste,
              Attendu que quoiqu’il arrive, ou n’arrive pas, ou arrivera dans quelques siècles, c’est tout de la faute du réchauffement climatique, ou de quelque changement climatique dont la nature est encore inconnue mais la survenue certaine, comme la princesse NKM l’a saintement dit,
              Attendu que l’arrêt du Gulf Stream peut quand même survenir d’un siècle à l’autre,

              A suivre.

            • JC_Lavau JC_Lavau 17 août 2017 14:45

              Suite :
              Attendu qu’il est urgent de casser la gueule aux incroyants, car encore une fois, les crédules sont blessés dans leur crédulité, comme l’avait publié l’épiscopat français volant au secours de l’ayatollah Khomeiny contre l’impie Salman Rushdie,
              Attendu que les incroyants forment une véritable secte sur le Net,
              Attendu que Raymond Pierrehumbert a établi que les incroyants sont tous des croyants que la Terre est plate,
              Attendu qu’Alexandre Magnan (chercheur « Vulnérabilité et adaptation » à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri, Paris)) a établi que le dioxyde de carbone étouffera la forêt,
              Attendu qu’Alain Lipietz a établi que les incroyants sont tous des criminels, bons à envoyer en rééducation dans les rizières,
              Attendu que Naomi Oreskes est une historienne des climats de grande autorité car elle sait l’existence de l’ouragan Katrina en 2005,
              Attendu que Naomi Oreskes a établi que tous les incroyants sont financés à milliards par les pétrolières, ou par les cigaretiers,
              Attendu que Naomi Oreskes a établi que tous les incroyants présentent les symptômes d’un Ego surdéveloppé, ce qui prouve qu’elle est une psychopathologiste de grande autorité,
              Attendu que Marc Dubois dit « Mad » a établi que tous les incroyants sont des chirurgiens amateurs qui méritent des baffes,
              Attendu qu’Olivier Nobili aura la dictature mondiale car nous avons les bons experts, et a établi qu’il est urgent de couper la langue aux incroyants, dont la liberté de pensée suscite tant de réactions de haine chez les Vrais croyants,
              Attendu que Bobby, immodérateur de l’OZ a établi qu’il est urgent que l’espèce humaine disparaisse, car elle ne mérite pas d’être sur cette planète,
              Attendu que le dit Bobby de l’OZ a établi que tous les incroyants sont des abrutis, des crétins et des biknits,
              Attendu qu’il a suffi d’un seul brise-glace aux frais du contribuable canadien pour faire franchir à Tara le passage du Nord-Ouest,
              Attendu que la nature conspire odieusement avec le Soleil pour ne jamais produire le réchauffement climatique que saintement nous prophétisons depuis que l’ONU saintement nous croit, et que c’est un odieux crime de lèse-clergé, 
              Attendu que toute religion d’Etat, et a fortiori la religion intergouvernementale est par principe, exemptée de tracasseries subalternes, telles que des épreuves de réalité scientifiques, cohérence avec les autres disciplines dans les vraies sciences, cohérence avec les faits expérimentaux, etc. sinon son insoupçonnabilité de principe serait remise en cause,
              la Cour après délibération condamne les incroyants à payer les factures de chauffage des vrais croyants, et à payer les voyages en avion et les frais d’hôtels et de congrès des Commandeurs des Croyants, dans des pays ensoleillés.
              En outre, la cour condamne les incroyants réfractaires à pédaler pour faire tourner les rotors qui font voler les grands Hélicologistes de la Vraie Foi, et à porter les chaises à porteurs des Commandeurs des Croyants durant leurs menus déplacements entre les studios et les ministères.
              Cela sans préjudice d’aggravations des peines, à la discrétion des autorités de la Vraie Foi Carbocentrique."


            • BA 17 août 2017 08:23

              Groenland, Grèce, Portugal, Canada, Corse, Italie ... Les incendies se multiplient dans le monde.


              Du Canada à la Grèce, en passant par l’Italie ou le Groenland, de nombreux pays ont été durement touchés, depuis le début du mois d’août, par des feux de forêt dévastateurs. La plupart d’entre eux sont encore en cours, et ont mobilisé un nombre record de pompiers et de matériels. Si la sécheresse est la cause principale de la prolifération des incendies, les comportements humains - délictueux ou non - en sont le plus souvent à l’origine.


              ● Une partie du Groenland en proie aux flammes.

              Une partie du Groenland, où un record de chaleur a été enregistré en juillet, est en feu, une situation qui a conduit lundi la police à déconseiller d’y circuler dans deux zones du sud-ouest. Les zones concernées sont situées au-dessus du cercle polaire arctique et, selon les autorités, « les incendies ne devraient pas cesser dans les prochains jours ».


              Les premiers foyers ont été signalés le 31 juillet sur ce territoire autonome du Danemark dont la végétation est en grande partie constituée de toundra.


              Dans une des zones touchées, il est depuis lundi et jusqu’à nouvel ordre, interdit de fumer.


              « Beaucoup d’endroits sont très secs et la moindre étincelle ou une négligence liée au tabagisme peut allumer un incendie », a expliqué la municipalité de Qaasuitsup. Selon l’institut météorologique danois, BMI, le mois de juillet a été « extrême » et un nouveau record de chaleur a été enregistré.


              Un climatologue de l’institut, John Cappelen, relevait le 10 août sur Twitter une température de 24,8 degrés Celsius à l’aéroport de Nuuk, la capitale du Groenland. L’Arctique est particulièrement fragile et menacé par le réchauffement climatique.


              ● En Grèce, les incendies imputés à des actes criminels, le pays appelle l’UE à l’aide

              Les pompiers grecs tentaient mercredi pour la quatrième journée consécutive de maîtriser trois grands fronts de feu dans le pays, de forts vents compliquant leur tâche. Dans l’immédiat, aucune zone habitée n’était menacée par ces feux, brûlant sur la côte balnéaire à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Athènes, près d’Amaliada dans l’ouest du Péloponnèse, et sur l’île de Zante, en mer Ionienne, a précisé à l’AFP un porte-parole des pompiers. La lutte est toutefois rude pour les forces déployées au vu de la multiplication des foyers depuis la fin de la semaine dernière et la puissance des vents, soufflant de 40 à 50 km/h sur les zones touchées, a-t-il précisé.

              Sur le feu dans la région d’Athènes, qui avait démarré dimanche près de la localité de Kalamos, l’armée a été appelée en renfort, avec cent soldats déployés pour assister les 240 pompiers et les volontaires. Trois avions et quatre hélicoptères opéraient aussi contre les flammes, dont la fumée obscurcissait le ciel de la capitale, où l’odeur de brûlé était perceptible. De nombreux habitants de la zone ont quitté les lieux en raison de l’atmosphère étouffante. Au moins cinq habitations avaient été détruites lundi dans cet incendie.

              La lutte des pompiers était aussi acharnée sur l’île touristique de Zante, où parmi de multiples foyers, deux grands fronts continuaient de progresser au sud-ouest et au nord-est. En visite sur l’île, le ministre de la Justice Stavros Kontonis a imputé les incendies à des actes criminels, une thèse reprise par les autorités locales après le départ d’une vingtaine de feux pour le seul week-end. « C’est du jamais vu. Nous avons observé 22 feux à Zante en seulement 24 heures », a de son côté affirmé Vassilis Matteopoulos, directeur régional des pompiers.

              Mardi soir, les autorités ont fait appel à l’UE : « Du fait de la dangerosité de l’incendie » brûlant depuis dimanche sur la côte orientale de l’Attique, la région d’Athènes, à une cinquantaine de km de la capitale, le pays « a demandé l’activation du mécanisme européen de protection civile pour une assistance en moyens aériens », a annoncé lors d’un point de presse la porte-parole des pompiers, Stavroula Malliri. Elle a précisé que le pays demandait notamment quatre avions de type CL-415. La France s’est affirmée incapable de contribuer, devant elle-même lutter contre des feux notamment en Corse, a-t-elle précisé. Chypre a pour sa part déjà offert le concours de 60 pompiers, qu’un appareil militaire grec est parti embarquer, a-t-elle ajouté.

              Entre dimanche et lundi, 91 départs de feu ont été recensés sur tout le pays, après une période clémente en matière d’incendies estivaux, plaies traditionnelles en Grèce en raison des températures élevées et des vents forts. Athènes a demandé, mardi, l’aide de l’Union européenne et attend déjà des renforts venus de Chypre.


              ● 220 départs d’incendie en une seule journée au Portugal

              Les pompiers portugais, mobilisés par centaines depuis plusieurs jours, tentaient toujours lundi de maîtriser plusieurs feux de forêt dans le centre du pays. Ils ont vu des renforts arrivés d’Espagne dans le cadre d’un mécanisme d’entraide européenne. Au total, Madrid a fourni 120 pompiers, 27 véhicules et trois avions de lutte contre les incendies. Un Canadair a également été fourni par le Maroc.

              Lundi à la mi-journée, l’Autorité nationale de protection civile (ANPC) recensait sur son site internet six feux actifs considérés comme « importants » sur l’ensemble du territoire, mobilisant près de 1300 pompiers, 400 véhicules et une trentaine d’avions ou hélicoptères.

              Samedi, les pompiers portugais sont parvenus à maîtriser les deux incendies majeurs qui faisaient rage dans le centre du pays depuis mercredi, mais le risque de reprises et de nouveaux foyers restait élevé en raison des températures caniculaires. En raison de prévisions météo marquées par des températures approchant les 40 degrés, le niveau d’alerte orange, quatrième échelon de gravité sur cinq, devrait être prolongé jusqu’à nouvel ordre, a indiqué samedi la porte-parole de la protection civile, Patricia Gaspar. En conséquence des effets de la chaleur et de la sécheresse, mais aussi des comportements à risque des populations locales, « le Portugal a enregistré vendredi le plus grand nombre de feux de forêt en une seule journée » depuis le début de l’année, avec 220 départs d’incendie, a-t-elle souligné.

              À la mi-juin, un gigantesque brasier avait fait 64 morts et plus de 200 blessés près de Pedrogao Grande, ravageant pendant cinq jours cette région du centre du Portugal avant d’être maîtrisé.


              ● Canada : la Colombie-Britannique brûle depuis quatre mois

              Depuis avril, plus de 600.000 hectares ont été calcinés par 942 feux de forêt en Colombie-Britannique, au Canada. Depuis la mi-juillet, près de 50.000 personnes ont été évacuées. 7.000 d’entre elles sont toujours soumises à des ordres d’évacuation. Les incendies font toujours rage dans cette région, et plus de 4.000 pompiers sont mobilisés, dont 600 provenant d’autres provinces canadiennes et 200 venus du Mexique.

              « Il s’agit du plus important déploiement de pompiers mexicains à l’étranger de toute l’histoire du pays », ont indiqué les autorités mexicaines dans un communiqué. Ce déploiement a été rendu possible grâce à un protocole d’accord entre le Canada et le Mexique sur le partage de ressources de gestion des feux de forêt.

              L’état d’urgence, en vigueur dans la province depuis début juillet, a été prolongé la semaine dernière.


              ● Plus de 2000 hectares ravagés par les flammes en Corse


              ● Des centaines de départs de feux quotidiens en Italie


              http://www.lefigaro.fr/sciences/2017/08/15/01008-20170815ARTFIG00127-groenland-grece-portugal-les-incendies-se-multiplient-dans-le-monde.php



              • BA 17 août 2017 08:25

                Il ne faut pas confondre les grandes migrations et les « très grandes migrations ».


                1- Les grandes migrations.


                Dans l’Antiquité tardive, des grandes migrations ont eu lieu.


                https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_germaniques#Le_d.C3.A9clin_de_l.E2.80.99Empire_romain_d.E2.80.99Occident


                La plupart des historiens s’accordent pour voir dans l’arrivée des Huns l’une des causes premières du déclin de l’Empire romain d’Occident.


                Vers 375, les Huns quittent l’Asie centrale : ils attaquent vers l’ouest, ils franchissent la Volga et pénètrent en Europe.


                Il est établi que les Huns, ne disposant pas de commandement unifié, déclenchent la fuite désordonnée de nombreuses tribus germaniques et sarmates vers le sud et l’ouest de l’Europe.


                Regardez cette carte :


                https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_germaniques#/media/File:Invasions_barbares.PNG


                Une des causes premières des grandes migrations fut donc l’arrivée des Huns, venus d’Asie centrale. Ils déclenchent la fuite de nombreuses tribus germaniques et sarmates : elles se dirigent vers l’ouest de l’Europe. Ces grandes migrations feront exploser l’Empire romain d’Occident.


                2- Les « très grandes migrations ».


                Et au XXIe siècle ?


                Au XXIe siècle, ce ne sont pas les Huns qui provoqueront des guerres dans les pays occidentaux.


                Ce sera le réchauffement climatique qui provoquera les « très grandes migrations ».


                De plus en plus de pays vont devenir inhabitables : le réchauffement climatique va pousser des peuples d’Afrique et des peuples d’Asie du sud à fuir la chaleur suffocante.


                Ils remonteront vers le nord : vers la Russie, et aussi vers l’Europe.


                Le réchauffement climatique va causer la dislocation de nos sociétés.


                Deux informations essentielles :


                Jeudi 3 août 2017 :


                Climat : une partie de l’Asie bientôt inhabitable.


                Une étude montre que le réchauffement climatique risque de rendre inhabitable l’Asie du Sud-Est. Un cinquième de la population mondiale y vit.


                Une chaleur si moite, si étouffante qu’il sera impossible d’y survivre sans protection. C’est ce qui attend le sud de l’Asie d’ici 2100 si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude réalisée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’université Loyola Marymount à Los Angeles.


                http://www.francetvinfo.fr/meteo/canicule/climat-une-partie-de-l-asie-bientot-inhabitable_2312093.html


                Jeudi 10 août 2017 :


                Depuis 1880 et le début des relevés de températures, il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en 2016, selon un rapport publié jeudi.


                Sale temps pour la planète. Le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris était déjà une mauvaise nouvelle. Le dernier rapport annuel sur l’état du climat, publié jeudi 10 août par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et l’American Meteorological Society (AMS), alourdit un peu plus le bilan. Les températures et les émissions de gaz à effets de serre ont atteint des niveaux sans précédent en 2016, selon ce document de 300 pages (en anglais) auquel ont contribué près de 500 scientifiques de plus de 60 pays. Le document pointe aussi la montée du niveau des océans.


                Depuis 1880 et le début des relevés de températures, il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en 2016. Les scientifiques citent le cas de l’Inde, qui a connu une vague de chaleur sans précédent avec un mercure affichant plus de 44 °C pendant une semaine.


                http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/video-2016-une-annee-dans-le-rouge-pour-le-climat_2323591.html



                • JC_Lavau JC_Lavau 17 août 2017 14:29

                  @BA : «  réchauffement climatique » ? Compte là dessus et bois de l’eau claire !


                • lephénix lephénix 17 août 2017 09:51

                  @joelim

                  merci pour le rappel à Alain Gras : c’est bien de ce choix du feu qu’il s’agit

                  sauf que désormais nous ne sommes plus en mesure de générer ces volumes de « croissance » obtenus grâce à l’expansion techno-industrielle permise par les énergies fossiles bon marché et le déni ne retarde pas seulement la confrontation à la réalité, il nous empêche de faire les ajustements qui s’imposent...


                  • jjwaDal jjwaDal 17 août 2017 22:03

                    On devrait cesser sans doute de parler d’un sujet, le réchauffement climatique, qui pour l’essentiel n’est pas un sujet d’inquiétude . La démographie, la pollution, les inégalités de richesse, le chômage croissant, l’intelligence artificielle, le cancer, etc, sont par ex des sujets d’inquiétude avérés concernant la planète entière, sur lesquels nous avons tous les pouvoirs et sur lesquels nous sommes incapables de trouver un accord planétaire, même si des effets visibles à court terme inciteraient à poursuivre dans l’effort.
                    On veux mobiliser les gens en les sollicitant financièrement pour résoudre un problème hypothétique (notre influence grave sur le climat) dont ils ne verront jamais s’il est diminué par leurs actions ou non. Et on espère mettre d’accord les politiques de la planète entière alors qu’ils ont baissé les bras pour résoudre des problèmes en notre pouvoir de traiter avec des effets visibles pour tout le monde dans le court terme ?
                    Cela s’appelle rêver ...
                    Dieu merci, nous n’avons très probablement qu’un impact mineur sur l’évolution du climat et aucun pouvoir réel pour altérer son évolution. Donc autant s’occuper de l’avenir des gens et pas de foutaises.


                    • zygzornifle zygzornifle 18 août 2017 13:47

                      pour moi le bon coté du réchauffement climatique c’est qu’il fera baisser ma note de chauffage l’hiver .....



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