Le réchauffement climatique
s’accélère.
Cet été, nous avons appris trois
informations essentielles :
Jeudi 3 août 2017 :
Climat : une partie de l’Asie bientôt
inhabitable.
Une étude montre que le réchauffement
climatique risque de rendre inhabitable l’Asie du Sud-Est. Un
cinquième de la population mondiale y vit.
Une chaleur si moite, si étouffante
qu’il sera impossible d’y survivre sans protection. C’est ce qui
attend le sud de l’Asie d’ici 2100 si rien n’est fait pour réduire
les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude réalisée
par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et
de l’université Loyola Marymount à Los Angeles.
http://www.francetvinfo.fr/meteo/canicule/climat-une-partie-de-l-asie-bientot-inhabitable_2312093.html
Jeudi 10 août 2017 :
Depuis 1880 et le début des relevés
de températures, il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en
2016, selon un rapport publié jeudi.
Sale temps pour la planète. Le
retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris était déjà
une mauvaise nouvelle. Le dernier rapport annuel sur l’état du
climat, publié jeudi 10 août par l’Agence américaine
océanique et atmosphérique (NOAA) et l’American Meteorological
Society (AMS), alourdit un peu plus le bilan. Les
températures et les émissions de gaz à effets de serre ont atteint
des niveaux sans précédent en 2016, selon ce document de 300
pages (en anglais) auquel ont contribué près de 500
scientifiques de plus de 60 pays. Le document pointe aussi la
montée du niveau des océans.
Depuis 1880 et le début des relevés
de températures, il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en
2016. Les scientifiques citent le cas de l’Inde, qui a connu une
vague de chaleur sans précédent avec un mercure affichant plus de
44 °C pendant une semaine.
http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/video-2016-une-annee-dans-le-rouge-pour-le-climat_2323591.html
Mercredi 16 août 2017 :
En proie aux flammes, le Groenland
devient l’emblème du réchauffement climatique.
Record de chaleur en juillet et feux de
grande ampleur dans la toundra, la partie du Groenland située
au-dessus du cercle polaire est devenue une zone à risque pour les
incendies.
Le Groenland est-il en train de devenir
le symbole des catastrophes imputées au réchauffement climatique ?
Depuis le 31 juillet, une partie du territoire recouverte de toundra
est en proie aux flammes, après avoir atteint un record de chaleur
en juillet.
Ces incendies de grande ampleur, situés
au sud-ouest du pays, mais dans deux zones localisées au-dessus du
cercle polaire arctiques, "ne devraient pas cesser dans les
prochains jours", estimaient lundi les autorités du Groenland.
La police a d’ailleurs déconseillé de circuler dans deux périmètres
autour des villes de Nassuttoq et d’Amitsorsuaq, y compris pour la
randonnée et la chasse.
Dans l’une des zones touchées de ce
territoire autonome du Danemark, il est également interdit de fumer
depuis lundi, tant la végétation y est sèche et facilement
inflammable. "Beaucoup d’endroits sont très secs et la moindre
étincelle ou une négligence liée au tabagisme peut allumer un
incendie", a expliqué la municipalité de Qaasuitsup dans un
communiqué.
Un climatologue de l’institut
météorologique danois, John Cappelen, relevait le 10 août sur
Twitter une température de 24,8 degrés Celsius à l’aéroport de
Nuuk, la capitale du Groenland.
L’Arctique est particulièrement
fragile et menacé par le réchauffement climatique. En 2016, le
Groenland a connu ses douze mois les plus chauds depuis le début en
1900 des relevés de températures dans cette région.
Fin juin, une étude britannique a
montré que la diminution de la couverture nuageuse pendant les mois
d’été avait nettement accéléré la fonte des glaces au Groenland,
elle-même responsable de la hausse du niveau des océans.
Sur notre antenne hier, le climatologue
Jean Jouzel avait dit craindre une disparition, à très long terme,
du Groenland.
Selon une étude de la revue Natural
Climate Change publiée en juin dernier, la hausse du niveau des
océans prend de la vitesse. Les chercheurs ont ainsi constaté en
2014, que la hausse était supérieure de 50% à celle de 1993. Plus
précisément, en 2014, le niveau des océans augmentait d’environ
3,3 mm/an contre 2,2 mm/an en 1993.
Et si la vitesse augmente, c’est en
plus grande partie à cause de la fonte de la calotte glaciaire du
Groenland, à l’origine désormais de 25% de la hausse contre 5 % il
y a 20 ans.
Il y a un an, le magazine Time publiait
une série de photos montrant les changements de paysage du
Groenland. La disparition de la glace y est édifiante.
https://www.franceinter.fr/monde/en-proie-aux-flammes-le-groenland-devient-peu-a-peu-le-grand-responsable-de-la-hausse-du-niveau-de-la-mer
D’un point de vue économique et
financier :
Les membres du forum de Davos
commencent à comprendre que le réchauffement climatique pose
quelques petits problèmes.
https://www.weforum.org/agenda/2017/07/these-are-the-economies-that-climate-change-will-hit-hardest