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Commentaire de Kevin

sur Ne me quitte pas, ou Brel revisité par Sarko


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Kevin (---.---.44.155) 24 avril 2006 12:18

Le problème soulevé par la phrase (volontairement ?) ambigue de Sarkozy, c’est qu’elle fait l’amalgame entre les critiques constructives (par le biais du droit de vote, la participation à des conseils de quartier, le militantisme dans des partis, dans des syndicats, etc...) et les critiques destructives ou violentes (émeutes récentes dans certains quartiers défavorisés, etc...)

2 choses me préoccupent : Premièrement, je regrette qu’une phrase comme celle-ci choque, mais je me rappelle que la Marseillaise a beaucoup été sifflée il n’y a pas très longtemps, et que peu de gens trouvaient ça choquant. Aujourd’hui, à parti du moment où on parle d’hymne ou de drapeau français, ou d’une manière générale qu’on fait référence à ce qu’est l’identité, la culture et notre héritage français, on est tout de suite catalogué vers la droite de la droite, ce qui est déséspérant !

Deuxièmement, je n’aime pas la notion de droite décomplexée. Quand on vit quelque part, on doit respecter les règles en place. C’est valable pour tout le monde. Si des étrangers vivent, travaillent et paient des impots en France, et qu’ils critiquent la manière dont le pays est dirigé, il faut qu’ils aient le droit de voter pour changer cela.

Moi je préférerais que la gauche ait un discours plus réaliste et moins angélique, plutôt que voir effectivement la droite et l’extrême droite s’emparer de thèmes dont ils n’ont ni le monopole de discussion, ni le monopole de la compétence pour les résoudre. Mais force est de constater que l’état actuel de la gauche ne permet pas d’avoir des contre-pouvoirs et propositions dignes d’une réelle démocratie...


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