@foufouille
Ce n’est pas vos lecteurs qui doivent « chercher » les données soutenant vos allégations, c’est à vous de les produire puisque vous êtes seul(e) à les connaître.
Je constate que le « livre » que vous évoquiez est en réalité un billet de blog qui ferait cinq ou six pages dans une édition de poche : avouez que ce n’est pas tout à fait la même chose !
Par ailleurs, ce fan de Nicolas Dupont-Aignant qui est l’auteur du billet en question prête aux adhérents de l’UPR des propos et des opinions concernant le sort professionnel de FA qui sont certes plausibles, mais dont je n’ai guère trouvé trace dans les centaines de documents que j’ai consultés sur UPR.fr et sur YouTube (cela ne signifie pas qu’il n’y en ait pas ici et là). Ce blogueur me donne l’impression de monter en épingle une affirmation prononcée au détour d’une phrase par FA dans l’intention de lui nuire.
Il se contredit d’ailleurs dans son propre texte. La citation d’Asselineau qu’il fait énonce notamment la chose suivante : je signale quand même que j’ai brisé ma carrière qui était, paraît-il, une carrière prometteuse dans la haute administration et tous les chemins m’étaient ouverts« . Plus bas, on lit : »lorsqu’il prétend que sa carrière administrative a été brisée...« , or FA n’a pas prétendu que sa carrière fût brisée, mais qu’il l’a lui-même compromise en se lançant dans la fondation d’un parti. Asselineau n’a donc pas a priori tenté de se faire passer pour une victime du système, en tout cas pas dans cette circonstance, mais pour un homme qui, bénéficiant d’une situation enviable et peu contraignante dans un ministère, y renonça pour aller user ses semelles en sillonnant la France en tous sens pour notre bien commun. Il n’y a pas non plus de quoi en faire un martyr ; des millions de nos compatriotes aimeraient bien avoir la possibilité de briser leur carrière dans les mêmes conditions que lui. Ce sont ses pairs (ses collègues privilégiés dans les ministères) qui, eux, y regarderaient à deux fois.
D’autre part, le blogueur que vous mentionnez ne semble pas toujours très sérieux. Il écrit par exemple : »En 2006, François Asselineau avait donc déjà près de 50 ans : lorsqu’il prétend que sa carrière administrative a été brisée, il ment puisque sa carrière était déjà largement faite.« Non seulement FA n’a pas menti, mais ne doit-il pas être évident pour tout le monde que c’est justement lorsqu’une carrière est »largement faite" qu’elle peut être brisée avec d’autant plus de violence pour celui qui en subit les conséquences ? Demandez à tous les cinquantenaires qui se sont retrouvés sur le carreau ces dernières décennies. Il est vrai qu’en l’occurrence, les conséquences pour FA furent loin d’avoir été aussi dramatiques que celles d’un licenciement dont dépend la subsistance d’une famille entière : après tout, une mise au placard signifie que le placardisé conserve son poste et le salaire qui va avec... Il est aussi faut de considérer qu’après l’âge de cinquante ans, il n’existe plus de perspectives d’évolution dans la carrière d’un haut fonctionnaire, d’un responsable politique, d’un enseignant-chercheur, d’un préfet, d’un magistrat, d’un diplomate, etc. La dernière ligne droite dans l’une de ces professions est souvent la plus décisive, celle qui permet d’atteindre l’échelon suprême.
Ce blogueur écrivant sous pseudonyme a cependant raison lorsqu’il s’indigne des pratiques qui ont cours dans les sphères élevées de l’Etat, qui voient de hauts fonctionnaires bénéficier de traitements auxquels n’ont pas droit les sans-grade de la fonction publique. Faut-il cependant incriminer Asselineau d’avoir consacré son temps libre, abondant, à mettre sur pied un parti politique et à voyager par monts et par vaux afin d’expliquer à ses compatriotes ce qui se trame à leur insu ? Il aurait pu se la couler douce comme bien d’autres, en perfectionnant par exemple son swing au golf ou son revers à deux mains au tennis, que je suppose plutôt médiocres. L’utilisation qu’il a faite de sa situation privilégiée n’est pas plus infamante que celle de tous ces (ex-)députés européens encore mieux rémunérés et indemnisés que lui (Le Pen, Mélenchon, etc.) qui sont en permanence présents sur les plateaux de télévision et dans les studios des grandes radios de l’Hexagone aux frais de la princesse européenne, ou que celle d’un Lordon dont on peut se demander quand il trouve le temps de justifier son salaire au sein du CNRS (qui doit être toutefois nettement moins conséquent que ceux d’Asselineau, Mélenchon ou Le Pen).
20/09 14:43 - O Coquinos
@O Coquinos Telle et non pas tel est mon impression... évidemment !
03/09 14:47 - O Coquinos
@cleroterion Bonjour. Tout d’abord merci pour votre message et pour la sincérité avec (...)
02/09 10:11 - O Coquinos
@JBL1960 J’ai posté ma réponse en cliquant d’abord sur la seconde partie, puis sur (...)
02/09 10:08 - O Coquinos
@JBL1960 1/2 Bonjour JBL. La présence de Louise Michel dans mon énumération n’avait (...)
02/09 10:07 - O Coquinos
@JBL1960 2/2 Pour ma part, je préfère répondre aux déshérités que leur sort — et celui (...)
30/08 00:02 - O Coquinos
@Ar zen 2/2 À mon avis, si l’UPR veut réellement rassembler des deux côtés et progresser (...)
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