@rosemar
Bonjour Rosemar ,
Il m’arrive aussi de marcher en ville et de voir ces êtres en marge du monde . On ne sait même plus comment leur porter secours. : que faire ?
votre titre « marcher, c’est philosopher » devrait me semble t il vous aider à trouver la réponse à la question posée .
cette personne « en marge du monde » , cet « être » comme vous l’écrivez , a peut être un jour ,lui aussi marché en philosophant ou pas , et peut être vu lui aussi des « êtres » semblables à lui , avant , puis à ce qu’il est devenu aujourd’hui .
s’est il posé la même question que vous et quelle réponse a t il apporté s’il a voulu porter secours à cet « être » qui un jour a été appelé « une personne » , a eu un nom qu’il a peut être oublié ou que le monde à la marge duquel il vit ,a choisi d’oublier ?
il est des voyages ,des marches , faits par ces « êtres » que nous ne ferons jamais et dont le plus souvent notre monde ne veut rien savoir sauf à en retenir la dégringolade au lieu d’en entendre les richesses accumulées et qu’il serait sans aucun doute possible d’évoquer avec ces « êtres » comme des étapes de leur Vie à partir desquelles ils pourraient se porter secours à eux mêmes .
mais pour cela , encore faudrait il leur redonner toute leur humanité ,celle qui leur est si souvent déniée par ce monde qui les maintient « à la marge » comme une composante inévitable et un peu honteuse d’une société qui ne peut s’occuper « de toute la misère du monde » selon la formule .
bonne fin de journée !
bonne marche à tous , les yeux ouverts , pas seulement sur la beauté des lieux visités !
P.B.A