@Crab2
Cette fameuse thèse n’existe pas en fait. Il s’agit d’un faux qui a été largement démenti par l’Université en question.
La prescription du voile n’existe pas dans le Coran ou alors il faut tirer bien fort sur les cheveux. Il existe plusieurs versets qui parle de couvrir la femme ou de voile, mais jamais ensemble.
Dans le Coran, la femme musulmane doit se couvrir « les fentes », c’est-à-dire les seins, le bas du ventre et le bas du dos et ceci principalement pour distinguer la femme libre de l’esclave qui peut bien être nue. Il existe une prescription de se couvrir pour aller aux toilettes la nuit dans le désert afin de ne pas se faire suivre par les pervers et enfin, les femmes du prophètes doivent être séparées des hommes par un voile qui semble plutôt être une séparation dans la tente.
La notion de salut dans l’Islam ne permet pas de savoir si on y a droit ou pas selon les points positifs et négatifs accumulés dans la vie. Cela pousse les exégètes a faire de la surenchère sur les rites à accomplir et les règles à respecter afin d’accumuler un maximum de points. Donc si le Coran ne parle pas d’un sujet, on va puiser dans la Sirâh (l’histoire du prophète) ou les Hadîths (les paroles du prophète) pour retrouver des paroles forcément inspirées par Dieu. Le problème est que ces paroles sont beaucoup plus nombreuses que ce qu’il a pu prononcer durant toute sa vie de prédication. Une bonne partie, voire la totalité ont été inventées pour les besoins du service. Il ne faut pas oublier que Muḥammad n’a fait l’objet d’aucune citation dans les 50 années qui ont suivi sa mort et qu’il ne reste forcément pas grand chose de ses paroles. La Sirâ a été écrite 200 ans après sa mort et les Hadîths 300 ans.
La plupart des Musulmans disent qu’ils n’ont qu’un livre, le Coran, mais les femmes portent le voile - Cherchez la contradiction. En fait, il n’ont jamais lu le Coran dans une langue qu’ils comprennent, ce qui fait que leur foi est basé sur une tradition juridique orale, le Fiqh. Il devient difficile dans ces conditions de justifier le port du voile ou d’autres dogmes absent du Coran comme la lapidation.
Le voile est de moins en moins un symbole d’infériorité de la femme, mais plutôt un symbole de la supériorité de l’Islam. Il est porté aujourd’hui comme un étendard. Quand j’interroge une femme voilée sur sa foi, elle n’hésite pas à me répondre pour me démontrer cette supériorité.