Lors des calculs de dimensionnement des
éléments d’un réacteur, cuve, couvercle, il est tenu compte d’un
certain nombre de paramètres d’utilisation.
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Ces paramètres de fonctionnement les
plus significatifs sont la température et la pression régnant à
l’intérieur de la cuve, pour divers cas de fonctionnement.
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En abaissant notablement température
et pression de fonctionnement, on peut obtenir la sécurité
recherchée en fonction de l’état réel des pièces constituant la
cuve du réacteur. ça se calcule....
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Ainsi, au lieu de calculer la ténacité
minimale, la résistance minimale à la rupture, la résistance
élastique minimale que doivent avoir les pièces en fonction des
conditions de travail temperature et pression ; on doit bien pouvoir
calculer des températures et pressions maximales d’utilisation pour
des pièces réelles avec leurs caractéristiques réelles. (telles
que cuve et couvercle existants pour le récteur EPR de Flamanville).
En fonction de ces nouvelles valeurs de
température et pression maximales (inférieures à celles envisagées
au départ), EdF doit pouvoir s’organiser pour faire fonctionner au
mieux son réacteur dans ces nouvelles conditions (chargement
combustible moins dense, capteurs et soft informatique à faire
évoluer, maquette informatique à redimensionner....)..
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Cela revient à abaisser la puissance maximale du réacteur.
La puissance de sortie serait plus faible ...
Et cela, c’est à EdF de l’assumer,
plutôt que faire assumer au Pays tout entier un risque
supplémentaire.