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Accueil du site > Tribune Libre > La Consultation publique de l’Autorité de Sûreté Nucléaire doit (...)

La Consultation publique de l’Autorité de Sûreté Nucléaire doit s’interpréter comme un appel de détresse

A travers des milliers de post-it, les contributeurs à la consultation de l'ASN apparaissent désemparés : pourquoi fait-on appel à eux sur un problème qui concerne essentiellement une poignée d'experts ?

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Michel Yves Bolloré Président de France-Essor holding entre 2003 et 2006 des ateliers du Creusot responsables des anomalies de la cuve de Flamanville 3

Les observateurs étrangers sont pratiquement unanimes à considérer la présente consultation publique lancée par l’ASN comme un « appel de détresse », un « dernier recours » pouvant possiblement aider ce cercle d’experts - c’est ainsi que s’analyse in finecette institution - à faire front aux formidables pressions politiques, administratives et financières qui s’exercent sur elle.

Et surtout " la raison d’Etat " qui est prête à faire prendre aux populations le risque d’un accident nucléaire majeur plutôt que d’admettre que le lancement de cette fabrication sur un outil de production de capacité insuffisante est lié à un sous-jacent corruptif. Car cette réalité compromettrait la crédibilité, l’image internationale de notre industrie, bref les intérêts supérieurs du pays. Et j’en veux pour preuve le peu d’empressement du Parquet Financier à ouvrir une information judiciaire sur le rôle de Michel Yves Bolloré dans cette fabrication délibérément défectueuse.

 

Ma contribution du 14/08/2017 à la consultation de l'ASN est également en ligne sur Agoravox

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/epr-le-risque-d-un-scandale-d-etat-195953

Et Mediapart :
https://blogs.mediapart.fr/jfvictor2icloudcom/blog/140817/epr-ces-responsables-du-desastre-que-lasn-evite-de-designer

A suivre

 


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36 réactions à cet article    


  • Nicolas_M bibou1324 1er septembre 2017 15:09

    Votre précédent article était bien écrit et bien documenté. Pourquoi cette fois-ci avez vous pondu seulement 3 lignes qui disent exactement la même chose ?


    • jfvictor jfvictor 1er septembre 2017 16:29

      @bibou1324
      Bibou, je ne vois pas en quoi cet article est redondant avec le précédent. Tous les abonnés à la revue de presse/ASN/AREVA de Goocle-Actualités auront deviné mon objectif, car le référencement ne dure que quelques jours. Il faut donc réactiver l’intérêt. Par ailleurs certains de mes interlocuteurs étaient en vacances lors de cette parution, il fallait que je me rappelle à leur bon souvenir.


      En ce qui concerne son impact et/ou son efficacité, vous vous trompez grandement et n’avez aucune idée de ce qu’il déclenche en quelques heures dans des officines qui ont pourtant le dossier depuis des années.

      Rassurez-vous si vous aviez aimé le premier article...vous allez adorer les deux suivants. Mais chaque chose en son temps.

      Cordialement

      PS : Pour votre information, cela fait quatorze longues années que j’essaie de faire comprendre ce qui s’est passé entre Michel-Yves Bolloré et le directoire d’AREVA entre 2002 et 2006. Mais « les idées reçues ont la vie dure ». Cela fait par exemple 50 ans que scientifiques et archéologue ont démontré que la bataille d’Alésia n’a pas eu lieu là où Napoléon III l’a décidé et, malgré tout, des centaines de milliers de touristes viennent s’y recueillir chaque année.

    • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 15 septembre 2017 21:51

      @jfvictor
      M Victor, bravo pour votre courage, je vous signale le référé lancé par l’Observatoire du nucléaire pour essayer d’empêcher l’ASN de valider la cuve de l’EPR :
      http://www.observatoire-du-nucleaire.org/spip.php?article340
      Par ailleurs, pouvez-vous me contacter par e-mail svp ?
      [email protected]
      Merci d’avance
      SL


    • exocet exocet 1er septembre 2017 20:27

      Lors des calculs de dimensionnement des éléments d’un réacteur, cuve, couvercle, il est tenu compte d’un certain nombre de paramètres d’utilisation.

      .

      Ces paramètres de fonctionnement les plus significatifs sont la température et la pression régnant à l’intérieur de la cuve, pour divers cas de fonctionnement.

      .

      En abaissant notablement température et pression de fonctionnement, on peut obtenir la sécurité recherchée en fonction de l’état réel des pièces constituant la cuve du réacteur. ça se calcule....

      .

      Ainsi, au lieu de calculer la ténacité minimale, la résistance minimale à la rupture, la résistance élastique minimale que doivent avoir les pièces en fonction des conditions de travail temperature et pression ; on doit bien pouvoir calculer des températures et pressions maximales d’utilisation pour des pièces réelles avec leurs caractéristiques réelles. (telles que cuve et couvercle existants pour le récteur EPR de Flamanville).

      En fonction de ces nouvelles valeurs de température et pression maximales (inférieures à celles envisagées au départ), EdF doit pouvoir s’organiser pour faire fonctionner au mieux son réacteur dans ces nouvelles conditions (chargement combustible moins dense, capteurs et soft informatique à faire évoluer, maquette informatique à redimensionner....)..

      .

      Cela revient à abaisser la puissance maximale du réacteur.

      La puissance de sortie serait plus faible ...

      Et cela, c’est à EdF de l’assumer, plutôt que faire assumer au Pays tout entier un risque supplémentaire.


      • sls0 sls0 1er septembre 2017 20:35

        @exocet
        Non c’est coté transitoire qu’il faudra plus faire attention, ce n’est pas un problème de température mais de vitesse de variation de température.


      • exocet exocet 1er septembre 2017 21:18

        @sls0
        Désolé, j’ai 35 ans de métier en tant que concepteur, dont une partie en pétrochimie et une partie en nucléaire....
        .
        Donc noyer le poisson (vous êtes actionnaire EdF ou Areva, ou bien salarié chez eux peut-être....)
        Votre post pue la mauvaise foi, de même que le 1 que vous m’avez attribué...
        .
        Je vais vous parler neanmoins comme si vous étiez quelqu’un de competent et de responsable et de desintéressé.
        Les défauts métallurgiques de la cuve et du couvercle consistent en des parties de l’acier trop carboné, induisant une résilience trop faible (résistance au chocs mécaniques ou thermiques trop faible par rapport à la norme minimale, et extrèmement faible par rapport à ce que savent faire les forges Japonaises avec des aciers comparables).
        .
        Alors certes on parle de chocs mécaniques ou thermiques, donc le danger principal, outre la chute d’un pont roulant de chargement sur le couvercle, peut aussi être de trop violents et rapides changements de température.
        Mais la contrainte mécanique principale sur la cuve reste bien la pression interne, d’environ 150 bars grosso modo sur les anciennes générations, plus pour l’EPR.
        .
        Et c’est d’ailleurs cette contrainte de pression et les températures atteintes maximales qui sont les bases du calcul de dimensionnement de la cuve, qu’on soit en nucléaire soumis notamment à l’arreté de 2005 ou dans d’autres domaines chimie ou petrochimie avec le CODAP.
        .
        Donc je maintiens qu’en baissant la puissance maximale du réacteur par abaissement de la température et donc pression interne à la cuve, on peut trouver un domaine de fonctionnement sur pour les caracteristiques des pièces en question.
        .
        Mais celà evidemment, chez EdF il va falloir fort fort leur crier dans les oreilles pour qu’ils ne dedaignent pas cette solution.
        A croire qu’a EdF ils ont embauché toute une tripotée de flambeurs accros du jeu, ou que l’entreprise est tellement malade qu’ils n’ont plus que cette possibilité, jouer leur va-tout en faisant politiquement pression sur l’ASN pour accepter un réacteur défectueux en l’état..
        .
        Parcequ’en cas d’incident grave et de montée en pression soudaine, la marge de manoeuvre des conducteurs du réacteur sera.......nulle.
        ça s’appelle jouer avec des investissements de plusieurs milliards et avec la santé de tout un Pays, qui pourrait aussi économiquement se trouver pres de la ruine en cas d’accident grave.
        .
        Pas un assureur dans le Monde n’accepterait d’assurer l’EPR dans ces conditions.
        Si nous laissons faire celà, c’est nous, c’est le Pays tout entier qui se retrouvera assureur gratuitement pour les erreurs d’EdF et Areva.
        C’est à EdF à assumer.


      • sls0 sls0 2 septembre 2017 00:31

        @exocet
        C’est le RCCM et non le CODAP pour le nucléaire.

        Il me sert encore parfois, il est à la retraite comme moi.
        La cuve le couvercle je suis de très loin, j’ai lu les notes de justification c’est tout. Mes billes je les récupère sur le site de l’ASN.
        N’empêche que même pour le hors nucléaire, le RCCM c’est pas mal, qui peut le mieux peut le moins.

        Allez y donnez la température max que vous préconisez. N’oubliez pas de rester cohérent avec la thermodynamique quand même style 1-(Tf/Tc), c’est prévu pour produire de l’électricité, ce n’est pas un bain-marie.

      • sls0 sls0 2 septembre 2017 01:00

        @exocet
        Donc noyer le poisson (vous êtes actionnaire EdF ou Areva, ou bien salarié chez eux peut-être....)
        Votre post pue la mauvaise foi, de même que le 1 que vous m’avez attribué.


        J’ai relevé ces deux phases.
        La première est identique à celle que vous servez à Berriole. Vous avez stock d’arguments moisis en copier/coller ?
        Pour ceux qui s’intéressent un peu à la zététique, ça se voit comme un nez rouge de clown un argument moisi.

        Pour la deuxième je ne comprends pas pour le 1, si c’est pour les étoiles rassurez vous on est vierge de notation tout les deux pour l’instant, entre nous c’est assez puéril faire une fixette sur les étoiles.
        Opposer du puant et de la mauvaise foi à un argument ne serait ce pas un indice de manque d’arguments vérifiables. L’argument d’autorité comme les 35 ans de métier camoufle souvent un manque d’arguments aussi.
        Deux phrases, deux arguments moisis, intéressant pour l’entrainement à la chasse au moisi mais peut intéressant au niveau technique voir dialectique.
        Pour nos futures discussions sur le sujet, chapitre et paragraphes du RCCM seront les bienvenus, ça nous permettra d’avoir les mêmes références que les connaissants qui ont statué.

      • exocet exocet 2 septembre 2017 18:56

        @sls0
        « dans d’autres domaines chimie ou petrochimie avec le CODAP. »


      • exocet exocet 2 septembre 2017 19:03

        @sls0
        Chez EdF et Areva ils recrutent des gens qui ne savent pas lire ?
        On savait qu’EdF est un nid à pistonnés (EdF surnommé « le pôle emploi des fils à papa » dans le milieu de la sous traitance....) mais là répondez à ce que j’ai écrit....vous me parlez RCCM tout le RCCM est dans l’arrêté de 2005 que je vous ai cité, vous me semblez surtout être un troll pro nucléaire, un salarié lambda de la branche payé pour aller sur le net essayer de continuer à endormir le bon peuple.
        Mais vu le niveau de l’action EdF (environ dix euros contre cinquante il y a quelques années au lancement, soit une perte de 80% pour les actionnaires qui ont gardé leurs actions, ça fait longtemps que les gens ont ouvert les yeux


      • sls0 sls0 3 septembre 2017 19:44

        @exocet
        Pour votre gouverne je suis rentré par concours à l’EDF.

        Lors du concours après avoir inscrit notre nom sur les feuilles de questionnaire on nous a demander d’appliquer une espèce de pansement en papier sur notre nom. Devant notre étonnement l’examinateur a dit : Il y a beaucoup de fils d’agent qui font le concours, maintenant vous êtes des annonymes fils d’annonymes.
        Cela dit chez moi on était rubannier ou à l’énergie (centrale électrique). Avant 1921 on était que rubanier.
        Mon père n’était pas rubanier, il est rentré avant la nationalisation, il n’a donc pas été embauché par EDF.
        Je suis donc bien fils d’agent EDF mais coté piston c’est relatif.
        A l’époque c’est surtout l’esprit service publique qui se transmettait mais ça c’est difficile à comprendre maintenant.

        Tout le RCCM est dans l’arrêté. Il est aussi dans mon ordinateur où il pèse quand même 17,7 mégas en fichier pdf. Pour se donner une idée, la bible c’est 7,5 mégas en pdf.
        Je viens d’aller voir sur le site de légifrance, l’arrêté fait moins de 1Mo en RTF.
        Sacrée compression en RTF si ce que vous dites est exact.


      • JMBerniolles 1er septembre 2017 21:02

        La confusion de l’article traduit un grand désarroi.

        Ce que je retiendrai, c’est l’échec, programmé, de cette manœuvre, contre L’EPR, s’appuyant sur une minorité fanatique.

        Peut-être cela prétendait-il s’inscrire dans la pratique du système de manipulation des minorités que développent nos gouvernants de l’ombre, avec quelques succès. (sur ce sujet voir l’analyse du Saker à Thesaker.is notamment).

        Le but etant d’obtenir un effet d’entraînement. C’est un fiasco complet. Alors que L’ASN œuvre pour l’étouffement du chantier de L’EPR de Flamanville, voilà cette autorité sous le feu des antinucléaires radicaux qui l’accusent de laisser se poursuivre le chantier. Qui est dans une phase décisive.

        L’allusion ici à des *experts* étrangers est assez amusante quand on sait que les anglais (qui ont une compétence de longue date sur le nucléaire) et les chinois maintiennent leur confiance en leurs projets D’EPR.


        • exocet exocet 1er septembre 2017 21:25

          @JMBerniolles
          Manquait plus que le nucleocrate Berniolles pour soutenir encore cette entreprise de pisyonnés en voie de décomposition.
          Alors je lui réponds la même chose qu’a Siso, pas me fatiguer pour eux un copier colle.
          .
          .
          Donc noyer le poisson (vous êtes actionnaire EdF ou Areva, ou bien salarié chez eux peut-être....)
          Votre post pue la mauvaise foi,
          Je vais vous parler neanmoins comme si vous étiez quelqu’un de competent et de responsable et de desintéressé.
          .
          Les défauts métallurgiques de la cuve et du couvercle consistent en des parties de l’acier trop carboné, induisant une résilience trop faible (résistance au chocs mécaniques ou thermiques trop faible par rapport à la norme minimale, et extrèmement faible par rapport à ce que savent faire les forges Japonaises avec des aciers comparables).
          .
          Alors certes on parle de chocs mécaniques ou thermiques, donc le danger principal, outre la chute d’un pont roulant de chargement sur le couvercle, peut aussi être de trop violents et rapides changements de température.
          Mais la contrainte mécanique principale sur la cuve reste bien la pression interne, d’environ 150 bars grosso modo sur les anciennes générations, plus pour l’EPR.
          .
          Et c’est d’ailleurs cette contrainte de pression et les températures atteintes maximales qui sont les bases du calcul de dimensionnement de la cuve, qu’on soit en nucléaire soumis notamment à l’arreté de 2005 ou dans d’autres domaines chimie ou petrochimie avec le CODAP.
          .
          Donc je maintiens qu’en baissant la puissance maximale du réacteur par abaissement de la température et donc pression interne à la cuve, on peut trouver un domaine de fonctionnement sur pour les caracteristiques des pièces en question.
          .
          Mais celà evidemment, chez EdF il va falloir fort fort leur crier dans les oreilles pour qu’ils ne dedaignent pas cette solution.
          A croire qu’a EdF ils ont embauché toute une tripotée de flambeurs accros du jeu, ou que l’entreprise est tellement malade qu’ils n’ont plus que cette possibilité, jouer leur va-tout en faisant politiquement pression sur l’ASN pour accepter un réacteur défectueux en l’état..
          .
          Parcequ’en cas d’incident grave et de montée en pression soudaine, la marge de manoeuvre des conducteurs du réacteur sera.......nulle.
          ça s’appelle jouer avec des investissements de plusieurs milliards et avec la santé de tout un Pays, qui pourrait aussi économiquement se trouver pres de la ruine en cas d’accident grave.
          .
          Pas un assureur dans le Monde n’accepterait d’assurer l’EPR dans ces conditions.
          Si nous laissons faire celà, c’est nous, c’est le Pays tout entier qui se retrouvera assureur gratuitement pour les erreurs d’EdF et Areva.
          C’est à EdF à assumer.


        • JMBerniolles 1er septembre 2017 21:56

          @exocet

          Un bien long baratin pour noyer le poisson. Fait d’affirmations et de reprises d’arguments mal digérés. Vous ne faites qu’étaler une méconnaissance de la question.

          En plus vous ne comprenez pas que les choses sont jouées sur cette affaire. Il n’y a aucun problème de tenue des couvercle et fond de cuve de L’EPR de Flamanville vis à vis du fonctionnement de ce réacteur. C’est d’ailleurs la conclusion de L’ASN dans son avis.


        • pemile pemile 1er septembre 2017 23:06

          @JMBerniolles « C’est d’ailleurs la conclusion de L’ASN dans son avis. »

          La conclusion de l’ASN c’est que le premier niveau de défense est affecté et que la démarche de justification proposée par Areva NP nécessite d’être complétée par des dispositions permettant de renforcer le deuxième niveau de défense en profondeur.

          Le rapporteur considère que les défaillances constatées sur les processus de qualification technique, l’utilisation d’un procédé de fabrication ne permettant pas de maîtriser les ségrégations résiduelles du carbone et la réduction des marges pour le risque redouté de rupture brutale conduisent à ce que le premier niveau de défense en profondeur est affecté. La démarche de justification d’Areva NP ne permet pas de restaurer seule ce premier niveau de défense en profondeur.

          Pour rappel, les quatre niveaux de défense :

          - le premier niveau de défense a pour objet de prévenir les incidents : pour les équipements, des dispositions sont prises pour assurer un haut niveau de qualité de leur conception et lors de leur fabrication ainsi qu’un haut niveau de garantie de cette qualité ;

          - le deuxième niveau de défense a pour objet de détecter la survenue de tels incidents et de mettre en œuvre les actions permettant, d’une part d’empêcher que ceux-ci ne conduisent à un accident, d’autre part de rétablir une situation de fonctionnement normal ou, à défaut, d’atteindre puis de maintenir le réacteur dans un état sûr.

          - le troisième niveau de défense a pour objet de maîtriser les accidents n’ayant pu être évités ou, à défaut, de limiter leur aggravation en retrouvant la maîtrise de l’état de l’installation afin de la ramener et de la maintenir dans un état sûr : pour les équipements, des dispositions sont mises en œuvre pour limiter les conséquences de leur défaillance

          - le quatrième niveau de défense a pour objet de gérer les situations d’accident consécutives à l’échec des dispositions des trois premiers niveaux de défense en profondeur de façon à en limiter les conséquences, notamment pour les personnes et l’environnement. Ce quatrième niveau permet de gérer les situations d’accident avec fusion de combustible.


        • JMBerniolles 1er septembre 2017 23:36

          @pemile

          Ce type de baratin inaccessible au profane, (de quelles défenses s’agit il ?) s’adresse à des gens comme vous.. Au bout du compte il est clair, cela a été vérifié par des essais et calculs, que les couvercle et fond de cuve tiennent dans le cadre du fonctionnement de L’EPR.

          Ce réacteur, sous l’incitation de l’autorité de sûreté de l’époque, mene très loin le renforcement de la sûreté sous tous ses aspects, active et passive. L’idée est de convaincre les opposants à l’electronucleaire, comme pour le stockage profond d’ailleurs.

          C’est une erreur profonde. Les opposants se moquent de la raison, de la technologie et même de la science.

          Donc on aboutit juste à un réacteur à la sûreté redondante dont le coût donne de plus, un argument supplémentaire aux antinucléaires visceraux.


        • pemile pemile 1er septembre 2017 23:47

          @JMBerniolles « Ce type de baratin »

          Ne vous en déplaise, c’est l’avis de l’ASN publié en juin 2017 !

          « de quelles défenses s’agit il ? »

          Vous déconnez là ? C’est l’Arrêté INB du 7 février 2012 modifié fixant les règles générales relatives aux installations nucléaires de base.


        • JMBerniolles 2 septembre 2017 10:16
          @pemile


          En l’occurrence la *première défense* non assurée dans l’esprit de l’ASN est l’assurance qualité.

          C’est effectivement un point très faible d’Areva, souligné également par l’OPECST... Espérons que cela servira de leçon. Le point clé de tout cela est le carnet de commande d’Areva. Donc le débouché sur les EPR anglais entre autres. 

          Donc les investigations sous formes d’essais et de calculs demandées par l’ASN étaient justifiées. La seule chose qui soit critiquable à ce niveau est le temps pris par l’ASN pour rendre ses conclusions.

          Puisque vous en êtes à citer l’avis de l’ASN, pourquoi éviter d’en donner le point fondamental :

          « Sur la base des analyses techniques réalisées, l’ASN considère que les caractéristiques mécaniques du fond et du couvercle de la cuve sont suffisantes au regard des sollicitations auxquelles ces pièces sont soumises, y compris en cas d’accident »

          Tout a été dit sur ces nouvelles règles pour les appareils sou pression concoctées par l’ASN sans véritable « background » technique qui ne s’appliquent d’ailleurs qu’en France. C’est assez symbolique de la démarche du pouvoir administratif. On a d’ailleurs un exemple de la perversion de ce pouvoir avec le dieselgate. Des normes d’émission d’aérosols ont été définies qui ne tiennent pas compte des capacités réelles des constructeurs dans une enveloppe financière raisonnable. 

          Encore une fois dans le cas de la cuve de l’EPR la donnée sensible n’est pas la résilience mais la tenacité.

          Je voudrais aussi faire remarquer qu’en faisant appel à la population sur des questions très techniques, l’ASN rejette elle-même toute démarche scientifique. En même temps qu’elle fuit ses responsabilités.
          C’est pour cette raison que l’opération était vouée à l’échec. 



           

        • pemile pemile 2 septembre 2017 10:23

          @JMBerniolles « Puisque vous en êtes à citer l’avis de l’ASN, pourquoi éviter d’en donner le point fondamental »

          Mais je l’ai déjà donner. Il s’agit juste de ne pas nier qu’il a une baisse significative des marges de sécurité et que la mise en exploitation va demander des mesures supplémentaire de surveillances. Vous le niez ?


        • JMBerniolles 2 septembre 2017 14:48
          @pemile

          Vous êtes vraiment bon public.

          Ces éléments tiennent ou ne tiennent pas.... (des marges importantes sont prises dans les calculs)

          Sans définition claire, les marges de sécurité ne veulent rien dire. 
          C’est cela le problème avec l’ASN, outre son contrôle par la mouvance hostile au nucléaire, un organisme confiné à l’administratif, avec une compétence technique très éloignée de ce qui serait nécessaire.

          Pour moi l’élément de défense le plus atteint est la recherche en sûreté que Dominique Voynet a liquidé avec la création de l’IRSN. Ceci avec la complicité active d’un certain nombre de cadres et de syndicalistes. 

        • exocet exocet 2 septembre 2017 19:12

          @JMBerniolles
          " Il n’y a aucun problème de tenue des couvercle et fond de cuve de L’EPR de Flamanville vis à vis du fonctionnement de ce réacteur. C’est d’ailleurs la conclusion de L’ASN dans son avis."
          .
          Malheureusement l’ASN est devant un dilemme : et vous le savez : ou bien refuser le couvercle et la cuve de l’EPR alors que la cuve est déja installée et coulée dans des centaines de tonnes de béton), ....et donc couler l’EPR et peut-être par le même coup achever économiquement EdF et par ricohet aussi Areva......ou bien, la mort dans l’âme et priant pour que l’accident n’arrive pas, accepter ce réacteur défectueux.
          .
          EdF exerce par le bais de politiques - dont beaucoup ont casé le fiston à EdF - d’énormes pressions sur l’ASN....


        • pemile pemile 2 septembre 2017 19:20

          @JMBerniolles « Sans définition claire, les marges de sécurité ne veulent rien dire. »

          Bon, vous refusez de reconnaitre que ces défauts entrainent une baisse des marges de sécurité, mais êtes vous capable de reconnaitre que l’EPR sera la premier réacteur mis en service avec de tels défauts ?


        • exocet exocet 2 septembre 2017 19:30

          @JMBerniolles

          « C’est une erreur profonde. Les opposants se moquent de la raison, de la technologie et même de la science. »

          .

          Est-ce qu’au moins vous avez lu complètement le rapport de l’ASN sur la question ?

          Eux, à l’ASN ne se moquent pas de la raison, de la technologie, de la science...

          La résilience de la cuve ext plus faible que ne l’exige la norme qui est un minimum.

          Avec l’acier utilisé, (l’arrêté de 2005 réclame le meilleur et le plus sûr pour la cuve du réacteur), avec cet acier, on est censé obtenir des valeurs de résilience et de résistance presque du double de celles qu’Areva a obtenu pour cette cuve. (n’oublions pas qu’il y a des parties trop carbonnées du fait que du carbone a migré de parties qui elles se retrouvent, elles, presque décarbonnées....)

          .

          Les Japonais ont eux forgé la cuve de l’EPR Chinois et ont obtenu une cuve avec de bonnes valeurs de résilience et de résistance.

          Rappelez-vous, ces Japonais dont EdF a dit après Fukushima, « pas de risque chez nous d’un Fukushima, ce sont les Japonais qui sont des brêles »

          .

          Il faudra vous enfoncer la tête combien de fois dans votre propre caca, Berniolles, pour que vous arrêtiez de nous réciter vos mantras pro-EdF ?

          ..

          "Donc on aboutit juste à un réacteur à la sûreté redondante dont le coût donne de plus, un argument supplémentaire aux antinucléaires visceraux."

          .

          Le cout de l’EPR initialement prévu par EdF était trois milliards d’euros.

          On est ensuite passé, au gré des estimations successives d’EdF à 4, puis, 6, puis 8.5, puis 10 milliards d’euros....et à mon avis ce n’est pas fini.

          EdF boîte de brêles, Berniolles.


        • jfvictor jfvictor 2 septembre 2017 19:30

          @exocet
          Effectivement exocet, très juste, au détail près que je ne crois pas que ce soit la carrière de leurs « fistons » chez EDF qui motive nos politiques. 


          C’est plutôt, comment expliquer aux contribuables-électeurs qu’aux pertes enregistrées à la suite d’achat à coups de milliards d’euros de mines d’uranium inexploitables, viennent maintenant s’ajouter le changement de la cuve de Flamanville 3 : retard de mise en service, démolition de l’enceinte en béton, refonte de la cuve, usinage, transport sur place, installation et coulage d’une nouvelle enceinte. 
          Pour le contribuable, c’est financièrement incalculable. Sans compter l’incidence sur les retards des autres EPR en cours. Que de budgets sociaux, augmentations de salaires, baisses d’impôts, ne vont-ils pas fondre comme neige au soleil des suites de ces errances.

          Et on préfère en haut lieu reporter ces dépenses au prochain quinquennat.


        • exocet exocet 2 septembre 2017 19:57

          @exocet
          « Les Japonais ont eux forgé la cuve de l’EPR Chinois »
          Mea-culpa : les Japonais ont forgé la cuve de l’EPR Finlandais qui, elle n’a pas de soucis....


        • pemile pemile 2 septembre 2017 20:13

          @exocet "Les Japonais ont eux forgé la cuve de l’EPR Chinois et ont obtenu une cuve avec de bonnes valeurs de résilience et de résistance."

          Berniolles a aussi souvent utilisé l’argument que les chinois étaient moins cons car eux ils avaient commencé les essais en eau sur leur EPR sans préciser que leur cuve n’a pas les mêmes défauts et sans préciser non plus que le chantier béton n’avait pas non plus été catastrophique comme à Flammanville ! smiley


        • pemile pemile 2 septembre 2017 20:17

          @exocet « Mea-Culpa »

          Donc la cuve de l’EPR chinois vient aussi du Creusot et présente exactement les mêmes défauts ?


        • exocet exocet 2 septembre 2017 20:50

          @pemile
          Bonsoir, exactement....on vient juste de l’évoquer ici ;
          http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/apres-flamanville-la-surete-des-epr-chinois-en-question-1197282.html
          .
          ..."À peine le problème de Flamanville réglé, les regards se tournent vers la Chine. L’industriel CGN construit à Taishan, au sud-est du pays, deux EPR avec EDF. Ces deux cuves ont été fabriquées en France, dans l’usine du Creusot, comme celles de Flamanville. Et présentent manifestement les mêmes défauts de fabrication..."
          ..
          On va voir comment vont le prendre les Chinois, à mon avis EdF devrait leur envoyer JM Berniolles, Sis0 et quelques autres optimistes dans leur genre....mais pas sur qu’ils ne finissent pas sur une chaise percée avec des bambous qui poussent dessous, les Chinois ont la réputation d’être très polis mais il ne faut pas trop les prendre pour des c...


        • exocet exocet 2 septembre 2017 20:59

          @pemile
          C’est aussi certainement une des raisons qui a forcé la main à l’ASN pour accepter la cuve de l’EPR de Flamanville : si elle était refusée, les Chinois se seraient méfié et auraient refusé eux aussi leurs 2 cuves d’EPR.
          .
          Donc ça aurait fait à EdF non pas une, mais trois cuves d’EPR installées et bétonnées en place à démolir et remplacer, chantier titanesque....


        • Debrief 1er septembre 2017 21:38

          Ça me paraît une évidence que cet appel au « public » de la part d’un groupe d’experts en charge est une façon de dire « on ne peut pas refuser, mais SVP on vous met dans le coup pour que vous le fassiez à notre place ».
           
          Mais c’est un coup d’épée dans l’eau car ce « public » n’a pas d’existence ni d’autorité officielle dans le processus de décision.
           
          La mèche est déjà allumée.


          • Osis Osis 2 septembre 2017 06:28

             

            Assurément, pour l’ensemble de son œuvre, Monsieur Michel Yves Bolloré sera jugé pour crime contre l’humanité par l’Histoire.

            Çà nous fera une belle jambe.


            • jfvictor jfvictor 2 septembre 2017 08:31

              @Osis
              Ta remarque est loin d’être sans fondement dans la mesure où l’histoire regorge d’exemples de forfaitures dont un des nombreux protagonistes est devenu bouc émissaire et s’est trouvé chargé de toute la responsabilité du scandale. Sans autre suites. 

              Mais tu observeras que les récents scandales d’Etat ont eu des répercussions sans commune mesure avec le délit initial. Je pense par exemple à l’affaire Cahuzac dont les conséquences ont été immenses. Car entre nous qui aurait anticipé en 2012 ou 2013 qu’un jour les chargés de clientèle des banques de Genève convoqueraient leur clients étrangers pour leur demander de prendre leur argent séance tenante et d’aller voir ailleurs... Dans les milieux financiers, c’est un séisme dans lequel le cas Cahuzac a joué un rôle éminent.
              D’autre part, plusieurs professionnels du renseignements sans aucune interdépendance étudient la gouvernance d’AREVA depuis 2000 (date de la fusion FRAMATOME et COGEMA opérée par Anne Lauvergeon). L’affaire SFARSTEEL, la nôtre dans l’article supra, n’est qu’un de ces dossiers dont l’un - que je ne développerai pas ici - ne concerne pas du tout le nucléaire. Je n’ai par exemple aucun lien avec Vincent Crouzet qui se concentre sur l’affaire URAMIN, même si nous sommes « amis sur Facebook » à titre purement documentaire...
              Comment veux-tu que l’on puisse circonvenir la forfaiture et en faire porter le chapeau à l’un ou l’autre, puisqu’elle est multiforme, même si certains protagonistes sont communs et que l’ensemble va avoir dans les mois qui viennent un impact direct sur notre train de vie quotidien (APL CSG, augmentations de salaires etc).


            • soi même 2 septembre 2017 13:09

              Il suffit de voir l’ampleur des déchets radioactifs pour comprendre à terme cette filière est condamner, par ailleurs maintenir notre parc nucléaire dans l’état n’est plus envisageable financièrement, pour des raisons qui sont liées à l’obsolescence de nos centrales.

              Il serait temps d’arrêt tous cela, car il est évident que dans moins d’un demi siècle nous aurons des catastrophes nucléaires de grande ampleur en France.

               

              Un millier de trous dans la cuve du réacteur nucléaire de Beznau, il va sans dire en France nous sommes pas à l’abri d’un incident de se type, à tous les férues du nucléaires je serrais intéressé comment vous pouvez répondre à un incident de se type ? 
               

              • exocet exocet 2 septembre 2017 20:28

                @soi même
                Je ne suis pas, contrairement à ce que croit Monsieur Berniolles, fondamentalement anti-nucléaire.
                J’y ai même travaillé souvent pour des bureaux d’études sous-traitants.
                .
                Cependant, dans quelque domaine que l’on travaille en conception et en fabrication, il faut tenir compte de la loi dite « de l’emmerdement maximum ».
                loi bien connue des techniciens qui se décline sous une infinité de variantes et qui condamne à l’échec la médiocrité, l’à peu près, le comportement flambeur et prise de risques.
                .
                On le voit dans tous les domaines techniques, mais les effets de mauvaises conceptions ou mauvaises fabrications sont plus redoutés dans les domaines ou la sécurité entre en ligne de compte : chimie organique (très explosive), pétrochimie, engins de levage, aéronautique, naval, ferroviaire......et bien sur nucléaire.
                .
                Dans tous ces domaines d’activité existent des règles strictes de conception et de fabrication, qui sont apparues puis se sont renforcées au gré des catastrophes industrielles.
                .
                Pour le nucléaire, l’ennui c’est qu’en France c’est un puissant monopole entre les mains d’EdF et Areva, deux entreprises en quasi-faillite.
                C’est la fuite en avant, dans le risque et le n’importe quoi.


              • student 5 septembre 2017 14:46
                Ce M. Victor semble avoir un compte à régler avec ses anciens patrons ?
                En tous cas ses propos sont dénués de signification, car il ignore (ou feint d’ignorer) que cette consultation publique de l’ASN est tout simplement une imposition de la loi TSN à laquelle même l’ASN doit se plier.
                Mais son patron actuel PF Chevet le fait avec intelligence, quand il affirme devant les médias que seuls les argumentaires à caractère technique seront pris en considération, alors que ceux à caractère politique ou idéologique iront droit au panier.
                Parions qu’il n’en restera plus beaucoup à lire !

                • jfvictor jfvictor 5 septembre 2017 19:59

                  @student

                  Je n’ai jamais été employé d’AREVA ou de Michel Yves Bolloré, ni de près ni de loin.

                  M Bolloré était un ami jusqu’au jour où je me suis aperçu qu’il m’utilisait (sans m’en avoir prévenu) comme gérant de paille d’une opération de captation d’entreprise avec la complicité active d’éléments du directoire d’AREVA. Vous voudrez bien admettre que c’est assez déplaisant.

                  Ce qui l’est beaucoup plus c’est de découvrir que cette captation est basée sur une connivence ayant pour finalité de se partager l’argent du contribuable. Et quelques années plus tard d’apprendre que ce sous-jacent corruptif s’était exercé au mépris délibéré de la sécurité des populations. Là il me semble que ça mérite de s’insurger.

                  Le révéler relève du plus élémentaire civisme sans aucune autre considération idéologique ou politique (qui me serait d’ailleurs totalement étrangère). Si vous voulez en chercher la trace, libre à vous et bon courage ! Si vous souhaitez d’autres détails, vous les trouverez dans la presse et autres médias dans les prochaines semaines.

                  En ce qui concerne les suites données par l’ASN au dossier que je lui ai adressé le 11 Août 2016, la voici, elle est sans ambiguïté (cliquez ici), je pense.

                  Salutations

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