@Osis
Ta remarque est loin d’être sans fondement dans la mesure où l’histoire regorge d’exemples de forfaitures dont un des nombreux protagonistes est devenu bouc émissaire et s’est trouvé chargé de toute la responsabilité du scandale. Sans autre suites.
Mais tu observeras que les récents scandales d’Etat ont eu des répercussions sans commune mesure avec le délit initial. Je pense par exemple à l’affaire Cahuzac dont les conséquences ont été immenses. Car entre nous qui aurait anticipé en 2012 ou 2013 qu’un jour les chargés de clientèle des banques de Genève convoqueraient leur clients étrangers pour leur demander de prendre leur argent séance tenante et d’aller voir ailleurs... Dans les milieux financiers, c’est un séisme dans lequel le cas Cahuzac a joué un rôle éminent.
D’autre part, plusieurs professionnels du renseignements sans aucune interdépendance étudient la gouvernance d’AREVA depuis 2000 (date de la fusion FRAMATOME et COGEMA opérée par Anne Lauvergeon). L’affaire SFARSTEEL, la nôtre dans l’article supra, n’est qu’un de ces dossiers dont l’un - que je ne développerai pas ici - ne concerne pas du tout le nucléaire. Je n’ai par exemple aucun lien avec Vincent Crouzet qui se concentre sur l’affaire URAMIN, même si nous sommes « amis sur Facebook » à titre purement documentaire...
Comment veux-tu que l’on puisse circonvenir la forfaiture et en faire porter le chapeau à l’un ou l’autre, puisqu’elle est multiforme, même si certains protagonistes sont communs et que l’ensemble va avoir dans les mois qui viennent un impact direct sur notre train de vie quotidien (APL CSG, augmentations de salaires etc).