C’est un bel article, utile, mais qui soulève plusieurs remarques
* faut pas idéaliser l’ordre moral. Lui aussi est basé sur un déni de réalité en matière sexuelle. En la matière, l’histoire montre un balancement permanent entre deux excès : l’excès de rigeur et excès de libertinages, preuve que l’équilibre n’a jamais été trouvé et n’est sans doute pas possible.
* il n’est pas douteux que l’accès et la médiatisation de la pornographie suscite et promeut des comportements abusifs. Reste que la société démontre qu’elle a besoin de sa dose de pornographie et de prostitution. Chacun sait que les hommes (mâles) pensent beaucoup avec et pour leur bite, alors que les femmes vivent plutôt avec et pour leur utérus (je caricature pour simplifier) : ça fait un hiatus qu’il faut bien compenser d’une façon ou d’une autre. Tout le monde ne peut pas être Casanova , ou inversement devenir marin ou homosexuel ou mourir « pour la patrie ».
* Il faut reconnaitre l’absence total de solution. Surtout de solution légale. Quant à croire qu’il suffirait de mieux contrôler les choses (et notament l’accès des enfants) pour limiter les excès...
Bref : tout cela est bien dommage, mais il faut relativiser.