@Fergus
Je ne déforme aucunement vos propos, je
reprends les informations que vous mentionnez. Pour la recherche de
votre étude, j’attendrai votre article pour en discuter avec vous.
Il y a peut être des avocats et des justiciables, mais il y a également des magistrats et ça... Ca biaise un peu le résultat.
Comme
vous précisez à la fin de votre commentaire, à propos de la valeur
objective d’autres études, quel crédit accorder à une étude impliquant
ceux qui participent au fonctionnement de la justice ? Interroger des
magistrats discrédite d’emblée les données de l’étude. Avec les avocats,
c’est déjà limite. Imaginez une étude qui exposerait les prétendues
vertus de la bière avec un panel constitué de brasseurs, de cafetiers, de cultivateurs de houblon...
Les
justiciables ayant été jugés... Tout dépend ce que vous entendez par
justiciables. S’agit-il des auteurs des crimes et délits ou des victimes
?
En
principe, la justice doit fonctionner au seul bénéfice des victimes,
pour réparer du mieux qu’elle le peut le traumatisme et le préjudice
subi. Les juges ne sont pas des assistantes sociales que je sache. La
justice n’est pas là non plus pour réaliser des études sociétales
concernant les délinquants, pour expliquer les dérives des individus, le
passage à l’acte, etc. Il y a éventuellement une seconde chance qui
peut être donné. Mais 50 fois une seconde chance, c’est que la justice a
cessé de fonctionner.
La vox populi et les remous médiatiques que vous évoquez fonctionnent pour tout le monde, y compris les magistrats.