@keiser
bonsoir
pour Nîmes je confirme vos propos et je vous apprendrai bien des choses :
Pillage : absolument exact , pour au moins dix pour cent des sommes versées....
En ce qui concerne l’armée c’est directement le colonel commandant le régiment de la route d’Uzès qui, coupé par ailleurs de tout contact, et voyant la situation mis en place des piquets de contrôle limitant le pillage dans la zone contrôlée . Le pouvoir politique était totalement absent ; le nouveau directeur de la Protection Civile devait prendre ses fonctions le lundi à 8 heures du matin, les autres responsables ... un lundi matin à 7 heures ... .
Enfin .... on a oublié de dire que lors de cet épisode 3 barrages qui devaient retenir l’eau ( je dirai plutôt dont on pensait qu’ils pouvaient retenir de l’eau)n se sont rompus. Selon mon évaluation ils ont lâché plus de 30.000 m3 d’eau en quelques minutes. Il a fallu dix ans pour que Midi-libre publie qu’un barrage ( celui de la route d’Uzès) s’était rompu ... et quelques années de plus pour que l’un des préfets successifs reconnaissent la rupture des trois.
Sur l’événement et sa fréquence : l’histoire de Nîmes montre que depuis le milieu du XVIIème siècle il y a eu dans la ville au moins 30 incidents hydrauliques marquant l’Histoire .... j’ai ma petite idée sur le fait qu’avant ce siècle là il y avait nettement moins d’incident .... disons que l’incidence d’un édit de 1629 est peut-être importante parce que l’écoulement des eaux .... en fut perturbé...
Dans une autre réponse sur l’autre fil d’AVX qui parle de « IRMA » et en réponse à fifibrindacier j’évoque le rapport public Martin-Mazière ... sans citer la ville ... ( publié à la Documentation Française )
En matière de désinformation par exemple Midi-libre a affirmé que le trou du théâtre avait retenue 500.000 m3 d’eau ... on a simplement multiplié le chiffre par 10.
Disons pour simplifier aussi qu’au cours du temps des cadereaux ( en termes géographiques corrects : des torrents éphémères lors des épisodes pluvieux violents) ont été transformés en rues, avec relèvement du fond ( cas de la rue Sully portée comme cadereau des Arques selon des plans précis, côtés datant d’environ 1780) .... de tout cela personne ne s’en est flatté ... ni la préfecture, ni la mairie ni les comités de quartier sauf une ou deux personnes ..)